Au lendemain de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, c’est un week-end placé sous le signe des manifestations anti-racisme qui démarre dans de nombreux pays européens. En France, une centaine de manifestations sont programmées ce samedi à travers tout l’hexagone. Chez nous, près de 200 associations, ONG et syndicats, soutenus par des centaines de citoyens, ont appelé à se lever contre le racisme lors d’une manifestation nationale organisée ce dimanche 23 mars dans les rues de Bruxelles. Départ prévu à 14h ce dimanche, place de l’Albertine.
L’Union européenne a été fondée sur les valeurs de respect de la dignité et des droits de l’homme, de liberté, de démocratie et d’égalité. Personne dans l’UE ne devrait faire l’objet d’une discrimination fondée sur sa race ou son origine ethnique. Et pourtant, pour celles et ceux qui se souviennent des marches « Touche pas à mon pote », au milieu des années 80, on se croirait bien souvent revenu, près de 40 ans en arrière.
La banalisation du racisme, de la violence et de l’extrême droite, est en hausse dans le monde entier.
En 2023, l’Agence des droits fondamentaux de l’UE signalait que le harcèlement et la violence à l’encontre des personnes d’ascendance africaine et des musulmans dans l’UE ne s’étaient pas améliorés depuis 2016. La discrimination était plus fréquente lors de la recherche d’un logement, d’un emploi, au travail ou dans le domaine de l’éducation.
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