Education à la vie affective et sexuelle : la Fédération Wallonie-Bruxelles étend l'EVRAS au secteur de la jeunesse - L-Post
SENSIBILISER A L'EDUCATION SEXUELLE DANS LES ORGANISATIONS DE JEUNESSE

Education à la vie affective et sexuelle : la Fédération Wallonie-Bruxelles étend l’EVRAS au secteur de la jeunesse

Le ministre francophone, Yves Coppieters (Les Engagés), veut renforcer l'Education à la vie affectuelle et sexuelle dans les espaces non scolaires. bePress Photo Agency / BOURGUET

A l’initiative du ministre francophone de la Santé et de l’Egalité des Chances, Yves Coppieters (Les Engagés), le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) lance l’appel à projets « EVRAS en Jeunesse » pour l’année 2025. L’objectif est de renforcer l’Education à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle (EVRAS) dans le secteur de la jeunesse, hors du cadre scolaire. Trois axes structurent l’appel : animations auprès des jeunes, formations des animateurs et animatrices, et création d’outils pédagogiques. « Cet appel à projets est une invitation à l’innovation, à la co-construction, à la prévention des violences et à l’émancipation des jeunes », précise le ministre Coppieters.

Le Gouvernement de la FWB, sous l’impulsion du ministre de la Santé et de l’Egalité des chances Yves Coppieters (Les Engagés), veut renforcer la place de l’Education à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle (EVRAS) au sein des espaces non scolaires. L’appel à projets EVRAS en Jeunesse s’inscrit dans cette volonté politique d’investir les lieux de vie des jeunes pour y aborder des questions centrales, encore trop souvent reléguées à la sphère intime ou traitées uniquement à l’école. « C’est un pas de plus pour outiller les jeunes face aux défis relationnels, affectifs et sexuels », précise le ministre Coppieters.

C’est un pas de plus pour outiller les jeunes face aux défis relationnels, affectifs et sexuels.

Ce dispositif, ouvert pour l’année 2025, vise à créer ou renforcer des actions menées directement dans les structures jeunesse : maisons de jeunes, organisations de jeunesse ou centres reconnus en FWB. En intégrant ces espaces du quotidien, l’exécutif communautaire espère toucher un public plus large et diversifié, parfois moins accessible dans les cadres éducatifs traditionnels.

Trois axes d’action prioritaires

L’appel s’adresse aux organisations de jeunesse et centres de jeunes agréés, ainsi qu’aux opérateurs disposant du label EVRAS ou collaborant avec un opérateur labellisé.

Les projets attendus se répartissent autour de trois axes complémentaires : des animations EVRAS menées directement auprès des jeunes sur les thématiques relationnelles, affectives et sexuelles ; des formations destinées aux animateurs et animatrices afin de renforcer leurs compétences sur ces enjeux ; et la création d’outils pédagogiques innovants, conçus pour répondre aux réalités actuelles du public jeune.

Les thématiques prioritaires ciblent notamment les violences dans les relations amoureuses et familiales, le cyberharcèlement, les violences sexuelles et de genre, ainsi que la diffusion non consentie d’images à caractère sexuel.

Un soutien financier ciblé

Chaque projet sélectionné peut bénéficier d’un soutien allant jusqu’à 7.500 euros pour des actions concrètes. Les frais de fonctionnement généraux ne sont pas couverts, ce qui ancre résolument cet appel dans une logique de terrain. Le budget total prévu s’élève à 100.000 euros pour l’ensemble des projets qui seront retenus.

Il est essentiel d’offrir aux jeunes des espaces de dialogue et des outils pour construire des relations saines, respectueuses et égalitaires.

A travers ce soutien, le Gouvernement marque sa volonté de renforcer les compétences psychosociales des jeunes et de prévenir activement les violences et discriminations dès le plus jeune âge. « Il est essentiel d’offrir aux jeunes des espaces de dialogue et des outils pour construire des relations saines, respectueuses et égalitaires », résume le ministre Coppieters. Il précise également que cet appel représente « une invitation à l’innovation, à la co-construction, à la prévention des violences et à l’émancipation des jeunes ».

Une échéance rapprochée

Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 24 avril 2025 à 23h59. Les opérateurs intéressés doivent déposer leur dossier via les canaux officiels du Service de la Jeunesse. Tous les détails pratiques et critères d’éligibilité sont disponibles sur le site de la Direction de l’Egalité des Chances et du Service de la Jeunesse.

Méderic Guisse (st.)