European Commission President Ursula von der Leyen reacts during a joint press briefing with US President Donald (unseen) after agreeing on a trade deal between the two economies following their meeting, in Turnberry south west Scotland on July 27, 2025, on the third day of his visit to the country, since his second tenure as President began. US President Donald Trump said on July 27, 2025 that he had reached a trade agreement with European Union chief Ursula von der Leyen. "We have reached a deal. It's a good deal for everybody," Trump told reporters after talks with von der Leyen at his golf resort in Turnberry, Scotland. The EU chief also hailed it as a "good deal". Brendan SMIALOWSKI / AFP
Après la récente signature de l’accord entre la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président des USA, Donald Trump, les droits de douane de 15% doivent théoriquement s’appliquer dès ce vendredi 1er août sur de nombreux produits du continent exportés vers le pays de l’Oncle Sam. Même s’il y a encore des détails de l’accord qui doivent encore être dévoilés, les premiers éléments sortis n’ont pas manqué de déclencher une vague de mécontentement chez plusieurs dirigeants européens et dans les rangs politiques. Car les engagements que la patronne de l’exécutif européen a pris au nom des 27 pays membres de l’Union européenne ne vont certainement pas booster l’économie européenne.
Même si elle n’a pas été seule à la manœuvre et qu’il y a eu des collaborateurs ainsi que d’autres commissaires qui ont travaillé sur les termes de l’accord, force est de constater que la première représentante de l’exécutif européen n’a pas tellement défendu les quelque 500 millions de consommateurs, travailleurs et les entreprises européens dont elle est la porte-parole.
La première représentante de l’exécutif européen n’a pas tellement défendu les quelque 500 millions de consommateurs, travailleurs et les entreprises européens dont elle est la porte-parole.
La question est de savoir si la présidente de la Commission européenne doit poursuivre son mandat au regard de ce nouvel épisode aujourd’hui majoritairement décrié par les uns et les autres. Poser la question revient à y répondre, car Ursula von der Leyen a raté quelques grands rendez-vous pour défendre les intérêts de l’Europe. Avant ce dernier avatar du second mandat de 5 ans – obtenu en juillet 2024 – de la présidente de l’exécutif communautaire, il y a eu la signature de l’accord Mercosur entre l’Union européenne (UE) et quatre pays d’Amérique latine (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay), malgré l’opposition de nombreux pays (France, Pologne, Italie, Belgique, etc.), la mobilisation des agriculteurs européens et de nombreuses associations de défense des consommateurs en Europe.
Il y a également les problèmes de transparence concernant les contrats d’achats de vaccins anti-Covid-19 pour plusieurs milliards d’euros qui ont sérieusement écorné la crédibilité de la présidente de la Commission européenne. Le tribunal de l’UE à Luxembourg a d’ailleurs condamné le refus de la Commission de communiquer les SMS échangés en pleine période du Covid-19 entre la présidente Ursula von der Leyen, et le PDG de Pfizer, Albert Bourla. Le dossier est toujours en cours et les suspicions sont nombreuses.
Il y a également les problèmes de transparence concernant les contrats d’achats de vaccins anti-Covid-19 pour plusieurs milliards d’euros qui ont sérieusement écorné la crédibilité de la présidente de la Commission européenne.
Les comportements de la présidente de la Commission décrédibilisent l’une des plus importantes institutions européennes, mais ils l’éloignent encore plus des citoyens européens qui manifestaient déjà une certaine méfiance vis-à-vis des organes censés les représenter ou défendre leurs intérêts.
Une autre question se pose : pourquoi les présidents des pays de l’UE la laissent continuer son mandat malgré les critiques dont certaines sont virulentes et que son action risque d’affaiblir le continent sur la scène internationale ?
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excellent article .. merci...
Elle n'a jamais été à sa place à la tête de la commission et ne s'est jamais préoccupée des citoyens européens. Un peu tard pour s'en apercevoir alors qu'elle a été nommée pour un deuxième mandat.
Les chefs d'état et le conseil n'ont aucun pouvoir de la révoquer, seul le parlement peut le faire, la dernière question semble montrer une méconnaissance de l'architecture politique européenne
Bonjour M. Maton, vous qui connaissez bien l’architecture politique européenne, vous n’êtes pas sans savoir que tous les postes de commissaire européen se négocient au niveau des chefs d’Etat… surtout celui de président de la CE
Oui, ils nomment mais ils ne peuvent pas démettre