Polémique sur le port du voile : la ministre Glatigny veut faire rentrer l’Athénée royal du Sippelberg dans les rangs

Interrogée jeudi 4 septembre au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles sur la situation à l’Athénée royal de Sippelberg (Molenbeek), la ministre de l’Education, Valérie Glatigny (MR) dit « travailler sur l’interdiction du port des signes convictionnels » à l’école. Une telle modification du code de l’enseignement entraînera la fin de l’exception dont bénéficie actuellement l’établissement molenbeekois, la seule structure scolaire de la Fédération Wallonie-Bruxelles où le port du voile est autorisé pour toutes les élèves qui le souhaitent et pour les professeures de religion islamique. Par ailleurs, elle entend également supprimer une phrase qui prévoit qu’un enseignant donne ses cours « sans heurter les convictions d’un élève ». L’Athénée royal du Sippelberg est au centre d’une grande polémique depuis nos révélations sur le fonctionnement laxiste dans cette école où plusieurs élèves admettent avoir refusé de suivre des cours de français ou de sciences, parce que le sujet abordé s’opposait à leurs idées ou opinions.

Nos révélations sur la situation particulière à l’Athénée royal du Sippelberg (Molenbeek) ont rebondi jeudi 4 septembre 2025 au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. La ministre de l’Education, Valérie Glatigny était interrogée par la députée Clémentine Barzin (MR). « En Belgique, l’enseignement officiel est neutre, cela veut dire qu’il est ouvert à tous sans distinction de convictions, c’est un principe constitutionnel qui est réaffirmé dans le pacte scolaire de 1958 », a rappelé la députée Barzin.