Santé

EasyClinic, un nouveau modèle de cabinets médicaux pour soulager les jeunes médecins


Les Liégeois Catherine Gavage et Bruno Busch lancent un concept inédit, EasyClinic, qui permet aux médecins et aux professions paramédicales de devenir propriétaires de leur cabinet sans se soucier de la logistique.

Quand on est jeune médecin, il n’est pas toujours facile d’acheter son cabinet en démarrant ses activités. Or, louer, c’est à fonds perdus. C’est ce constat qui a poussé un couple de Liégeois, Catherine Gavage et Bruno Busch, à lancer un nouveau concept : EasyClinic qui fait que les les médecins deviennent copropriétaires de leur cabinet, tout en laissant à EasyClinic la gestion des parties communes (accueil, entretien, logistique). « Cela permet une économie de 30 à 40 % par rapport à une location classique », explique Bruno Busch.

Une première expérience avec PranaClinic

Et surtout, cela leur permet d’avoir un vrai patrimoine. « On sait bien qu’en Belgique, on est attaché aux briques », sourit Catherine Gavage qui n’est pas une inconnue à Liège. Elle avait créé la PranaClinic à Cointe en 2019, un centre pluridisciplinaire où des médecins et professionnels de la santé pouvaient louer un cabinet à la journée. Elle a aussi collaboré avec le Standard en accompagnant les joueurs sur le plan nutritionnel.

Cela permet une économie de 30 à 40 % par rapport à une location classique.

Avec son mari Bruno Busch, ingénieur de formation, ils ont donc eu l’idée, lors d’un voyage en Indonésie, de lancer ce nouveau concept.

Deux projets supplémentaires programmés

Le premier site a ouvert ses portes à Chaudfontaine et propose quatre cabinets modernes sur 250 m², avec parking privé, salle d’attente et cuisine commune. La vente des cabinets a démarré. Un deuxième projet est prévu rue Forgeur, au centre de Liège, avec dix cabinets et onze emplacements de parking. Enfin, un troisième EasyClinic devrait voir le jour à Heusy (Verviers), d’ici deux ans.

On ne soigne pas seulement avec ses mains ou ses mots. On soigne aussi avec l’espace où l’on reçoit.

« On rêve d’un développement plus large, mais notre ancrage restera liégeois », assure le couple.

« On ne soigne pas seulement avec ses mains ou ses mots. On soigne aussi avec l’espace où l’on reçoit », souligne Catherine Gavage. Une initiative née dans la cité ardente, qui pourrait rapidement trouver écho ailleurs en Wallonie.

L.B.


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