NEW-YORK. Ce lundi, les dirigeants mondiaux se réunissent au siège des Nations Unies, sur les rives de l’East River à Manhattan, pour ce qui s’annonce comme l’un des rassemblements annuels les plus importants de ces dernières années. En effet, alors que se tiendra le 80ème débat général de l’Organisation, les représentants des 193 États membres de l’ONU, ainsi que deux délégations d’observateurs, prendront la parole dans l’emblématique salle de l’Assemblée générale. Une série de réunions de haut niveau se tiendra parallèlement dans l’enceinte de l’ONU, afin d’aborder certains des défis les plus urgents auxquels l’humanité est confrontée. Y seront abordés les thèmes de la guerre et du changement climatique, jusqu’aux dilemmes éthiques posés par l’intelligence artificielle.  En outre, la question palestinienne sera aussi au coeur des débats. Neuf nations prendront position en faveur de la reconnaissance d’un Etat palestinien. La Belgique en fait partie et s’exprimera par la voix de son Premier ministre Bart de Wever. Cette semaine de haut niveau, bien plus qu’une tradition, est un moment essentiel pour la communauté internationale d’aborder les crises mondiales, réfléchir, renouveler son engagement et imaginer, à nouveau, un avenir commun.

Alors que se tient cette semaine à New-York, une Assemblée générale Semaine de haut niveau, beaucoup se souviendront des mots prononcés, en juin dernier, par António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies : « Il y a 80 ans, sur les ruines laissées par la guerre, le monde a fait germer l’espoir. Une Charte, une vision, une promesse : la paix est possible lorsque l’humanité fait bloc. » Cette 80ème session de l’Assemblée générale, principal organe délibératif de l’ONU, communément appelée « UNGA80 », qui, comme son nom l’indique, marque le 80ème anniversaire de la création des Nations Unies, créée le 24 octobre 1945.

A l'heure actuelle, il n’existe aucun organisme reconnu pour régir l’IA au niveau mondial.