Service garanti en cas de grève : la SNCB et Infrabel veulent allonger le délai de préavis à 10 jours
This picture is taken during a strike of nine days of Belgian railway company NMBS-SNCB, Saturday 22 February 2025, at Brussels-Midi railway station. The strike is part of a national nine days of action (which started Friday 21 February at 22:00) called by SIC-OVS independent union of railroad workers, to protest against the planned pension reforms of the federal government. BELGA PHOTO NICOLAS MAETERLINCK
Lors d’une audition devant la commission Mobilité et Entreprises publiques de la Chambre ce mercredi 24 septembre 2025, la SNCB et Infrabel ont fait des propositions d’amélioration du dispositif législatif du service garanti : faire passer le délai minimum de préavis de 8 à 10 jours ouvrables et imposer aux cheminots un délai de 96 heures (72 heures actuellement) pour faire part de leur intention définitive de participer ou non à la grève. L’évaluation du dispositif législatif du service garanti en cas de grève indique que la SNCB et Infrabel ont activé le plan de services alternatifs pendant 44 jours de grève depuis son entrée en vigueur en 2018 dont 24 jours de grèves au premier semestre 2025. Les deux entreprises n’ont acté aucun jour de grève en 2024. 2025 est l’année durant laquelle la SNCB a connu des grèves couvrant toute une semaine. Les députés sont divisés sur l’évaluation du dispositif, notamment au regard des conditions de travail des cheminots. Visiblement le ministre fédéral de la Mobilité, Jean-Luc Crucke (Les Engagés) envisage une évolution du service garanti.
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