20250918 - LIEGE : La réception de Georges-Louis Bouchez promettait d’être chaude à l’université de Liège, pour les 20 ans du Centre Jean Gol, elle l’a été. Plusieurs personnalités du MR mais aussi des journalistes ont été la cible de pommes et de pétards. Selon la police, 400 militants étaient sur place ; beaucoup plus selon les personnes présentes. - The reception of Georges-Louis Bouchez promised to be heated at the University of Liège, for the 20th anniversary of the Jean Gol Center, and it was. Several personalities from the MR as well as journalists were targeted by apples and firecrackers. According to the police, 400 activists were present; many more according to those in attendance. Photo Philippe BOURGUET / bePress Photo Agency/bppa
Après la cérémonie d’hommage pour commémorer les 30 ans du décès de Jean Gol, violemment perturbée, jeudi 19 septembre 2025 à Liège par des militants d’extrême gauche et d’antifascistes, c’est au tour de l’essayiste français, Raphaël Enthoven, d’être privé de conférence, lundi 29 septembre, par des manifestants déterminés à s’opposer à sa prise de parole lors d’une conférence à la librairie Filigranes à Bruxelles où il devait parler de « L’Albatros », son dernier livre consacré à sa maman morte des suites de la maladie de Parkinson.
A Liège, les manifestants entendaient empêcher principalement le président du MR, Georges-Louis Bouchez, d’assister à la cérémonie d’hommage dans le but de dénoncer les « politiques antisociales » du Gouvernement fédéral que cautionne le MR et le discours jugé clivant et brutal du leader des libéraux francophones. Ils reprochaient aussi au MR de ne pas assez se positionner en faveur de la reconnaissance d’un Etat palestinien.
Dans un cas comme dans l’autre, les militants sont prêts à utiliser la violence pour empêcher ceux qui ne partagent par leurs idées ou ne pensent comme eux de prendre la parole. Quel drôle de conception du débat et de la liberté d’expression !
A Bruxelles, c’est une publication de Raphaël Enthoven sur X qui lui vaut une mobilisation visant à le museler. Dans sa publication, il soutenait qu’il n’y a pas de journaliste à Gaza, mais des terroristes avec une carte de presse, relayant ainsi le narratif des autorités israéliennes justifiant le meurtre de journalistes dans la bande de Gaza (Reporters sans frontières parle de plus de 210 journalistes tués). Il a fait son mea culpa après, reconnaissant qu’il n’aurait pas dû écrire cette phrase.
Dans un cas comme dans l’autre, les militants sont prêts à utiliser la violence pour empêcher ceux qui ne partagent par leurs idées ou ne pensent comme eux de prendre la parole. Quel drôle de conception du débat et de la liberté d’expression, car ce faisant ces groupes de manifestants violents, principalement composés de militants d’extrême gauche et antifascistes ainsi que ceux qui les soutiennent, font du tort à leur combat.
Par ailleurs, ils donnent d’eux une image qui, non seulement les décrédibilise, mais jette un discrédit sur les idéaux qu’ils entendent défendre. Et plutôt que de susciter une large adhésion à leur cause, ces militants qui usent de la violence ne font que repousser une frange importante de la société susceptible de les suivre dans leur combat aussi légitime soit-il.
Personne ne nie le drame qui se joue à Gaza et qu’il faut tout faire pour obliger les autorités israéliennes et les représentants légitimes des Palestiniens (à l’exception des responsables de mouvements terroristes) à s’entendre pour négocier la paix afin d’aboutir à la solution à deux Etats dans cette partie du Proche Orient.
Est-il vraiment nécessaire d’importer la violence imposée aux populations civiles de Gaza et les actions terroristes qui tuent des innocents en Israël dans nos contrées européennes pour soutenir des solutions pacifiques visant à régler le conflit israélo-palestinien ?
Mais est-il vraiment nécessaire d’importer la violence imposée aux populations civiles de Gaza et les actions terroristes qui tuent des innocents en Israël dans nos contrées européennes pour soutenir des solutions pacifiques visant à régler le conflit israélo-palestinien ? Poser la question, c’est y répondre.
Est-il opportun d’interdire de parole ceux qui ne pensent pas comme nous ou ne partagent pas nos idées pour se faire entendre ? Il est clair que non.
La liberté d’expression est un socle de notre démocratie et un élément indispensable de la culture du débat. Ce dernier garantit la confrontation des idées diverses permettant d’aboutir à une société apaisée. C’est cette conviction qui est résumée dans la citation de l’auteure anglaise, Evelyn Beatrice Hall, dans son ouvrage « Les amis de Voltaire » : « je désapprouve ce que vous dites, mais je défendrai jusqu’à la mort votre droit de le dire ». La rappeler n’est pas inutile, à nous de faire en sorte qu’elle nous inspire dans toutes nos actions.
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