SNCB : le nouveau projet de protocole d’accord n’exclut pas un plan social et garantit le statut pour certaines fonctions
Minister of Interior Bernard Quintin, Minister of Climate and Mobility Jean-Luc Crucke and NMBS - SNCB CEO Sophie Dutordoir pictured during a press conference on the announcement of the cooperation agreement between the Integrated Police and Belgian national railway company SNCB/NMBS on the use of camera images, in Vilvoorde, on Thursday 04 September 2025. BELGA PHOTO NICOLAS MAETERLINCK
Quatre mois après le rejet du préaccord signé entre les syndicats reconnus de la SNCB et le ministre de tutelle, Jean-Luc Crucke (Les Engagés), un nouveau projet de protocole d’accord est soumis aux organisations syndicales. D’après les observateurs, le nouveau texte n’est pas plus avantageux pour les cheminots que le précédent. Selon des documents dont nous avons eu connaissance, il prévoit qu’en cas de baisse d’activité ou de perte de part de marché suite à la libéralisation, l’entreprise ferroviaire pourra lancer un plan de départ massif sur 2 ans et n’exclut pas le licenciement de travailleurs statutaires. En clair, si la direction de la SNCB échoue à faire face à la concurrence, ce sont les cheminots qui paieraient l’addition… Par ailleurs, en ce qui concerne la fin programmée du recrutement statutaire dès 2028 qui figurait dans le protocole rejeté, les autorités fédérales concède une petite concession : les recrutements visant certaines fonctions resteront statutaires, et les effectifs de celles-ci sont bien chiffrés avec précisions. Mais pour les autres, les engagements seront contractuels dès 2028. Par ailleurs, HR Rail reste l’employeur juridique des cheminots, mais il va perdre une partie importante de ses missions qui sera reprise par la SNCB et Infrabel avec transfert du personnel vers ces deux dernières entités. Qu’en pensent les syndicats ?
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