20250918 - LIEGE : La réception de Georges-Louis Bouchez promettait d’être chaude à l’université de Liège, pour les 20 ans du Centre Jean Gol, elle l’a été. Plusieurs personnalités du MR mais aussi des journalistes ont été la cible de pommes et de pétards. Selon la police, 400 militants étaient sur place ; beaucoup plus selon les personnes présentes. - The reception of Georges-Louis Bouchez promised to be heated at the University of Liège, for the 20th anniversary of the Jean Gol Center, and it was. Several personalities from the MR as well as journalists were targeted by apples and firecrackers. According to the police, 400 activists were present; many more according to those in attendance. Photo Philippe BOURGUET / bePress Photo Agency/bppa
Le parquet de Liège annonce que 5 personnes ont été arrêtées suite aux incidents intervenus en marge de la conférence organisée par le MR sur l’enseignement. Après audition, trois individus ont été relâchés pour absence d’éléments objectifs justifiant leur détention ou leur poursuite. Mais deux personnes ont été déférées devant le juge et font l’objet d’une citation accélérée devant le tribunal de première instance. L’enquête se poursuit pour identifier tous les auteurs des violences et des dégradations. Deux policiers au moins ont été blessés.
Au lendemain des incidents survenus mercredi soir, 26 novembre 2025 à Liège, en marge de la conférence du MR au palais des congrès, le parquet de Liège a communiqué sur l’état du dossier. Pour rappel, des individus se sont déchaînés notamment sur la façade de l’immeuble abritant les rédactions de La Meuse et de RTL TVi. Le bâtiment de l’Hôtel de ville de Liège a également été la cible de leur courroux. Ils ont également jeté des projectiles sur les forces de l’ordre.
À l’issue de leur audition et de l’analyse des éléments ayant pu être exploités à ce stade, 3 personnes ont été remises en liberté faute d’éléments objectifs.
Appel à la population pour identifier tous les auteurs de violences
D’après le parquet de Liège, les accrochages ont causé des blessures à au moins deux policiers. Et pour le parquet, les violences et les dégradations ne resteront pas impunies.
« Nous confirmons que cinq arrestations judiciaires ont été ordonnées durant la nuit dans le cadre de ces troubles. Les personnes interpellées sont suspectées de dégradations et ont fait l’objet d’une privation de liberté par le parquet. À l’issue de leur audition et de l’analyse des éléments ayant pu être exploités à ce stade, 3 personnes ont été remises en liberté faute d’éléments objectifs, tandis que 2 autres ont été déférées ce jeudi 27 novembre au Palais de Justice. Ces dernières ont été présentées à un magistrat du parquet et ont fait l’objet d’une citation accélérée devant le tribunal de première instance », a détaillé jeudi le parquet de Liège.
Une enquête est en cours afin d’identifier l’ensemble des auteurs des violences et des dégradations commises.
Il rappelle que toute atteinte à l’intégrité physique des policiers ou à l’ordre public sera poursuivie avec la plus grande fermeté.
L’enquête qui a démarré se poursuit et l’instance judiciaire lance un appel à la population pour retrouver d’autres auteurs des violences et des dégradations ainsi que leurs complices éventuels. « Une enquête est en cours afin d’identifier l’ensemble des auteurs des violences et des dégradations commises. Nous invitons la population à privilégier le dialogue et à respecter les règles de droit, afin d’éviter que de tels événements ne se reproduisent », conclut le parquet de Liège.
Ph. Law.
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