Dans les salons parisiens, il précise qu’il est un « architecte bâtisseur de paysages ». Cachant à peine son émotion, Bas Smets venait d’apprendre que le jury réuni autour d’Anne Hidalgo, maire de Paris, a retenu, dans le cadre des travaux de reconstruction de la cathédrale Notre-Dame-de Paris grandement endommagée par l’incendie du 15 avril 2019, son projet de rénovation du parvis et des jardins (soit une superficie de 4 hectares) autour du monument emblématique parisien. Coût du projet : 50 millions d’euros entièrement financés par la Ville de Paris.
Un élu de la capitale a expliqué : « Le futur parvis a été conçu comme une clairière avec, au milieu, un miroir d’eau qui ruissellera en direction de la cathédrale. L’apparence épurée, telle qu’on la voit sur le projet, a conquis le jury ». Ce même élu ajoutant : « Le projet présenté par Bas Smets est celui qui a apporté la proposition la plus sobre, la plus délicate, tout en répondant aux attendus ».
Bas Smets fait l’unanimité à Paris
De son côté, Dominique Perrault, architecte de la Bibliothèque nationale de France (BnF) - François Mitterrand à Paris, confie : « Le projet de Bas Smets a fait de loin l’unanimité ». A 47 ans, l’architecte et paysagiste dont les bureaux de son agence sont installés, 8 place Madou à Bruxelles, obtient là un nouveau et colossal chantier en France, après diverses réalisations dans l’Hexagone dont le plus récent est la tour Luma dans le Parc des Ateliers, à Arles (Bouches-du-Rhône).
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