C’est l’histoire du drame d’un homme de 28 ans, condamné à tort pour le meurtre d’une commerçante britannique de 41 ans. Lily Volpert a été retrouvée, le 6 mars 1952, gisant dans une mare de sang dans son magasin de Bute Street à Cardiff. Très vite, l’enquête de la police a identifié Mahmood Mattan, un Somalien britannique. Condamné à mort, il a été pendu le 3 septembre 1952, malgré le fait qu’il ait toujours clamé son innocence. En 1998, sa condamnation a été annulée grâce au combat de sa famille. La police britannique vient de présenter ses excuses 70 ans après son exécution par pendaison.
Ressortissant britannique d’origine somalienne, Mahmood Mattan avait 28 ans quand il a été pendu en septembre 1952. Il était reconnu coupable du meurtre de Lily Volpert (41 ans), une commerçante dont la boutique de vêtements était située sur les quais, Bute Street à Cardiff. Septante plus tard, Jeremy Vaughan, chef de la police de la région du sud du pays de Galles, vient de reconnaître qu’il « a été victime d’une erreur judiciaire ». Il a présenté ses excuses pour les « terribles souffrances » causées par ce drame.
Il s’agit d'une affaire bien dans son temps... Le racisme, la partialité et les préjugés gangrenaient toute la société, y compris le système judiciaire.
Mahmood Mattan était un ancien marin marchand travaillant sur les quais. Il parlait très peu l'anglais, il ne s’exprimait presque pas dans la langue de Shakespeare. Ainsi pendant le procès, son propre avocat l'a qualifié de « sauvage semi-civilisé ». Mahmood Mattan était père de trois enfants. Il avait clamé son innocence jusqu’au bout du procès, mais le verdict fut une condamnation à mort par pendaison. Une dure épreuve pour sa famille. Ses proches avaient décidé de se battre pour faire éclater la vérité et rétablir la dignité de Mahmood.
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