BRUXELLES. Dès aujourd’hui et jusqu’au 8 janvier, le Musée Horta à Saint-Gilles présente une nouvelle exposition-événement, dans le cadre de l’année Art Nouveau. Intitulée Victor Horta Versus Art Nouveau. Horta’s vocabulary, elle entend faire voir Horta avec un autre regard. Oublions les questions des styles et les images toutes faites sur cet architecte. « Ceci n’est pas un architecte d’art nouveau !»  L’étiquette est utile mais parfois réductrice. Portons dès lors un regard nouveau sans idées préconçues sur Horta et voyons ce qu’il nous dit et ce qu’il nous cache : le rôle de sa femme, Pauline Heyse et de ses mentors, Balat et Viollet-le-Duc ; son inspiration tournée aussi vers l’Egypte, la Grèce, le XVIIIème siècle. Sans parler de son admiration pour l’opéra Garnier et le Palais de Justice de Bruxelles ; Horta, architecte éclectique ? A vous de voir.

Horta, architecte aux multiples facettes

Horta, un nom qui évoque à lui seul l'art nouveau. Mais le baron Horta, l'archiyecte gantois,  c'est aussi tellement plus que ça. Victor Horta a passé en tout huit années à se former à l'Académies de Gand et de Bruxelles. Il y a étudié les architectures du passé et la copie des ornements des styles défunts. Dès 1892, il se libérera de la réplique servile des motifs du passé pour conférer à son art une dimension personnelle.