Pascal Vrebos, ancien journaliste de RTL-TVi, animera, dès ce lundi 25 septembre, une nouvelle émission sur la chaîne d’info en continu, LN24. Baptisé « Le petit théâtre de Vrebos », ce nouveau rendez-vous est programmé du lundi au jeudi à 20h10. Le vendredi, la chaîne diffusera le best-of des meilleurs moments de l’émission. Le transfuge de RTL-TVi où il a officié pendant 31 ans, sera entouré de deux journalistes maison, Saskia Violette et de Jody Bau. Des chroniqueurs polémistes, dont certains ont des étiquettes politiques affichées, seront aussi de la partie. Il s’agit de Marie Thibaut de Maisières (porte-parole de la ministre bruxelloise de la Mobilité, Elke Van den Brandt, Ecolo/Groen), Alain Raviart (ex-Les Engagés), d’Opaline Meunier (conseillère communale MCC/MR à Mons) et d’Aymeric De Lamotte (avocat, directeur général adjoint de l’institut Thomas More et conseiller communal sans étiquette à Woluwe Saint-Pierre). Entretien avec l’homme de 71 ans, sur sa nouvelle activité télévisuelle mais aussi sur sa vision de la politique en ce moment.
Après 31 ans de « Controverse » et de « L’invité », en plus d’émissions élections sur RTL-TVi, Pascal Vrebos déménage sur LN24 où 4 fois par semaine, il présentera à 20h10 le « Petit Théâtre de Vrebos », en compagnie de plusieurs chroniqueurs « polémistes ».
Avez-vous toujours des contacts avec RTL ?
Bien sûr, de nombreux : je travaille souvent avec les gens très longtemps : deux assistantes avec qui j’ai travaillé 20 ans. J’aime bien la continuité, travailler dans la bonne humeur, le plaisir. Je comprends que RTL ait envie de changer, j’étais là depuis 1992, « L’invité » [l’émission juste après le JT à 13h le dimanche après-midi] était prévu un an ! L’émission se portait très bien, même l’été. Tous les ans, je signais un contrat avec RTL, jamais deux ou trois, même ici, à LN24.
J’aime beaucoup cette génération militante qui se préoccupe des choses capitales, pas les excès « wokistes » qui me rappellent le maoïsme durant mes années à l’ULB.
Pourquoi un an ?
Chacun garde ainsi sa liberté pour choisir s’il souhaite continuer ou pas. Je trouve qu’à un moment donné, il faut arrêter et faire autre chose. 2024 est particulier, parce que nous sommes en face de multi-crises, quel que soit le domaine : économique, financier… Même au niveau local, je ne parle même pas du climat, la préservation du vivant, etc. : ce sont des choses capitales qui ne me préoccupaient pas à 20 ans. On a laissé aller les choses. C’est la raison pour laquelle, j’aime beaucoup cette génération militante qui s’en préoccupe, pas les excès « wokistes » qui me rappellent le maoïsme durant mes années à l’ULB. Il faut les encourager mais rien ne bouge, c’est assez curieux.
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