Ce dimanche 19 novembre, c'est la Journée mondiale des toilettes! Selon un récent rapport de l’UNICEF, 3,5 milliards de personnes dans le monde, vivent sans toilettes adaptées. Les toilettes sont la pierre angulaire de la santé publique et jouent un rôle essentiel dans la protection de l'environnement. À l’occasion de la journée mondiale qui leur est consacrée, le Fonds BYX, géré par la Fondation Roi Baudouin, publie les premiers résultats de l’enquête sur les toilettes scolaires menée auprès de quelque 3 000 personnes. Il en ressort notamment, qu’en Belgique, près d’un élève sur six ne s’y sent pas en sécurité, et à peine un peu plus de la moitié d’entre eux estiment les toilettes propres et agréables. Ces résultats soulignent une nouvelle fois l’importance d’améliorer l’état, l’accès et la gestion des sanitaires dans les écoles fondamentales et secondaires ce à quoi s’emploie depuis dix ans le Fonds BYX avec son programme « Ne tournons pas autour du pot ! ». Le thème de la journée mondiale des toilettes 2023 est « Accélérer le changement », elle utilise le colibri pour inciter les gens à agir afin d'améliorer les systèmes d'assainissement.
Cette année, le colibri est le symbole de la Journée mondiale des toilettes et de la Journée mondiale de l’eau en raison d’une légende selon laquelle il a aidé à éteindre un grand incendie en transportant des gouttes d’eau dans son bec. Il est un symbole puissant d’une action aussi petite soit-elle, accomplie pour s’attaquer à un grand problème.
Un tabou au quotidien
Un élève sur deux se rend uniquement aux toilettes car il ne tient plus ou n’y va jamais. Oui, les toilettes scolaires restent trop souvent encore un sujet tabou. Vétusté, dégradation, comportement malveillant, sentiment ou constat de saleté, planches cassées ou absentes, portes cassées, wc et éviers bouchés, éclairage défectueux, absence de poubelle, vandalisme gratuit, odeur nauséabonde, chasses qui coulent, absence de papier toilette et de savon… Il y a tant à raconter.
« On le sait, c'est le cauchemar de nombreuses écoles mais les écoles manquent aussi de moyen pour entretenir, investir ou procéder en temps et en heure aux réparations, on fait ce qu’on peut », confie un directeur d’école qui se voit régulièrement obligé de fermer l’accès à plusieurs toilettes de son établissement pour raisons techniques.
Un élève sur deux se rend uniquement aux toilettes en dernier recours ou n’y va jamais.
Vous voulez lire la suite de cet article ?
Cet article premium
est réservé à nos abonnés.
Vous êtes déjà abonné ?
Connectez-vous
Pas encore abonné ?
Abonnez-vous
à L Post pour promouvoir la pluralité de la presse. L-Post n’est financé par aucun grand groupe et dépend uniquement des lecteurs. Informer avec rigueur et indépendance a un coût.
Soutenez L Post et le journalisme indépendant : BE85 0689 4115 0106