UN IMAM RECITE DES VERSETS DU CORAN AU PARLEMENT BRUXELLOIS

Un curé et un imam au perchoir du Parlement bruxellois : la polémique enfle

Un curé d'origine pakistanaise se fait photographier au perchoir du Parlement bruxellois. D.R.

La polémique grandit depuis la publication sur les réseaux sociaux d’une vidéo montrant un iman déclamant les versets d’une sourate du Coran au perchoir du Parlement bruxellois. Les images circulent depuis vendredi 16 février. A Flagey, lors du congrès programmatique du PS lançant sa campagne électorale pour les élections du 9 juin 2024, le sujet est évoqué parmi certains membres du parti à la rose. Il suscite indignation, incompréhension et condamnation. Mais il apparaît que le jour de l’incident, un curé est aussi monté au perchoir. Il serait également d’origine pakistanaise comme l’imam, il relèverait de l'église réformée. Mais il se serait contenté de se faire photographier sans réciter de prière. Les libéraux demandent des comptes et veulent des sanctions contre le député socialiste, Hasan Koyuncu qui a autorisé cet évènement dans l’hémicycle régional à Bruxelles. Qu’a dit l’imam au perchoir ?

« Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille ». Certains ténors socialistes francophones belges se demandent si cette formule élégante prononcée par l’ancien président français, feu Jacques Chirac, il y a quelques années n’est pas en train de s’appliquer à leur parti tant des incidents extérieurs viennent brouiller les messages qu’ils entendent porter. Après le scandale du Qatargate, impliquant des élus socialistes européens belges et devenu aujourd’hui un feuilleton dans les journaux, la saisie de 50 pacsons de cocaïne découverts au cabinet d’une ministre socialiste du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (ils y ont été cachés par un membre du personnel, aujourd’hui en détention provisoire et visiblement c’est la ministre qui a dénoncé les faits à la justice), c’est aujourd’hui les images d’une vidéo qui circulent depuis vendredi 16 février sur les réseaux sociaux qui leur collent aux basques.

Nous avons des combats plus importants à mener et des évènements qui n’ont rien à voir dans le débat viennent polluer nos messages.

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