ELECTIONS COMMUNALES 2024

Georges-Louis Bouchez (MR) : « on a fait le maximum, on ne regrettera rien quoiqu’il arrive »

Le président du MR, Georges-Louis Bouchez, glisse son bulletin dans l'urne à l'école fondamentale du Trieu à Mons, dimanche 13 octobre 2024. . bePress Photo Agency / BOURGUET

A l’instar des autres responsables politiques qui ont voté dans leur fief, Georges-Louis Bouchez a rempli son devoir civique ce dimanche matin 13 octobre 2024 à l’école fondamentale du Trieu à Mons. Le président des Libéraux francophones s’est montré confiant et assure que sa liste Mons en Mieux « a fait le maximum », mais qu’il « ne regrettera rien quoiqu’il arrive. Nous avons déjà plus de bourgmestres, l’objectif est d’augmenter le nombre. La cerise sur le gâteau sera de progresser dans les grandes villes wallonnes ». Même si le scrutin communal (et provincial) n’a pas tellement d’incidence sur le niveau fédéral, il espère la mise sur pied du Gouvernement fédéral « Arizona » d’ici la première semaine de décembre afin de pouvoir boucler le budget sans trop de retard.

Attendu entre 11h et 11h30 pour accomplir son devoir civique à l’école fondamentale du Trieu, Georges-Louis Bouchez est arrivé aux alentours de midi pour voter. Décontracté, tirant la poussette dans lequel se trouve son fils Charles-Louis et accompagné par sa compagne, Lucie Demaret (la maman de son fils), le président des Libéraux francophones se montre optimiste sur l’issue des élections communales de ce dimanche 13 octobre 2024 qui garantiront aux différents partis un mandat de 6 ans au niveau communal et provincial. « On a fait le maximum, on a fait une bonne campagne. Nous voulons casser le vote d’habitude à Mons. C’est depuis 1953, bien avant la fusion des communes, qu’il n’y a plus de bourgmestre libéral à Mons », dit-il, avant d’entrer dans le bureau de vote.

Le MR mise sur la volonté de changement des électeurs

Dans la cour de l’école, le président des Libéraux francophones est tout le temps accosté par des électeurs. Il distribue les « bonjour, comment ça va » avec le sourire. Une foule de journalistes et de photographes le suivent et s’engouffrent dans le bureau de vote avec lui. La télévision flamande (VRT) est présente. Pendant ce temps, c’est sa compagne qui s’occupe du petit Charles-Louis en faisant des ronds avec la poussette dans la cour de l’école fondamentale. Le soleil joue un jeu de cache-cache, il fait un froid sec.

On a fait le maximum, on a fait une bonne campagne. Nous voulons casser le vote d’habitude à Mons.

Quelques minutes plus tard, Georges-Louis Bouchez sort du bureau de vote tout en gardant sa bonne humeur. Est-elle de façade ou pas ? N’empêche que le président des Libéraux francophone garde son assurance. « Il y a eu une grande campagne de mensonges de la part des syndicats, mais leurs messages ne passent plus, les gens veulent du changement », dit-il. De l’autre côté de la ville, le bourgmestre sortant, Nicolas Martin (PS), son adversaire direct, a voté.

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Georges-Louis Bouchez est venu voter dimanche 13 octobre accompagné de sa compagne, Lucie Demaret, et de leur fils, Charles-Louis (dans la poussette).  Photo Philippe BOURGUET / bePress Photo Agency/bppa

Augmenter le nombre de bourgmestres MR

A la question de savoir quel objectif il s’est fixé pour le scrutin communal de ce 13 octobre 2024, le président du MR répond sans détour. « Nous avons déjà le plus de bourgmestres et notre objectif est d’augmenter le nombre. Il est vrai qu’à Bruxelles, nous n’avons que deux bourgmestres, mais nous sommes confiants. La cerise sur le gâteau sera de progresser dans les grandes villes wallonnes », rétorque-t-il. D’après les statistiques, le MR compte aujourd’hui plus de 100 bourgmestres. Il compte 66 majorités absolues et participe à 177 majorités locales.

La cerise sur le gâteau sera de progresser dans les grandes villes wallonnes.

Il restera encore quelques heures à Mons avant de prendre la route vers Bruxelles vers 17h pour y suivre l’évolution des résultats et pouvoir répondre aux sollicitations des médias traditionnels, principalement les télévisions. Même si le scrutin local n’a pas tellement d’impact sur les négociations fédérales, il espère une accélération des négociations après ce dimanche avec l’objectif est de former le Gouvernement fédéral « Arizona » pour la première semaine de décembre afin de pouvoir présenter le budget fédéral sans trop ce retard.