Fabrication de pièces plastiques : Plastiqual reprend les activités de Simonis Plastic
L’entreprise fabrication plastique, Plastiqual, basée à Petit-Rechain (Verviers) a racheté sa concurrente, Simonis Plastic, dont la faillite a été prononcée récemment par le tribunal de l’entreprise de Liège. Ce faisant, Plastiqual, dirigée par Benoît Medeghini, s’inscrit dans une stratégie de croissance par acquisition et élargit son portefeuille de clients. En reprenant les activités de Simonis Plastic, Plastiqual sauve aussi une activité économique et 22 emplois en région liégeoise et a l’ambition d’investir dans de nouveaux outils sur son site de Petit-Rechain. L’opération lui permet aussi de faire son entrée dans des secteurs où évolue déjà Simonis Plastic (aéronautique, électronique de pointe, etc.).
C’est la renaissance pour l’entreprise Simonis Plastic, spécialisée dans la fabrication de pièces fonctionnelles en plastique pour l’industrie (automobile, santé, automobile, électronique, etc.). Selon nos informations, l’entreprise, dont la faillite a été prononcée le 3 octobre 2024 après une Procédure de réorganisation judiciaire (PRJ) par accord collectif qui a pris fin le 9 juillet 2024, a trouvé un repreneur. Il s’agit de la société sœur, Plastiqual, basée dans le zoning industriel de Petit-Rechain (Verviers) et spécialisée dans l’étude et la fabrication de pièces de haute précision par injection plastique. « La reprise de Simonis Plastic est une opportunité que nous avons saisie pour faire grandir Plastiqual. L’entreprise est active dans le même secteur que nous et sa reprise nous permettra d’augmenter notre portefeuille de clients », nous a confié Benoît Medeghini, administrateur et co-propriétaire de Plastiqual.
La reprise de Simonis Plastic est une opportunité que nous avons saisie pour faire grandir Plastiqual.
Lui et ses associés ont racheté Plastiqual en 2021 dans le cadre d’une transmission d’entreprise. Ils lui font passer aujourd’hui une première étape de développement.
Une vision guidée par la passion et l’innovation
En rachetant les activités de Simonis Plastic, les dirigeants de Plastiqual participent à la relance de l’entreprise basée à Ans qui aurait pu disparaître suite à sa faillite et à celle de sa filiale Polyform, suite à des difficultés. Ils assurent donc le maintien des activités en Wallonie et en Belgique. Par ailleurs, ils contribuent aussi à sauver 22 emplois sur un total de 52 travailleurs, qui viennent s’ajouter aux 16 salariés de Plastiqual. Les dirigeants de cette dernière envisagent d’investir dans l’achat de nouveaux outils à Petit-Rechain pour permettre à l’entreprise de continuer à fournir des produits de qualité à ses clients. « Chez Plastiqual, nous sommes animés par la passion de l’innovation et de l’excellence, et nous nous engageons à continuer à repousser les limites de l’industrie de l’injection plastique pour répondre aux défis futurs avec succès », indique l’entreprise sur son site Internet.
Selon les comptes 2023 déposés à la Banque nationale (BNB), Plastiqual a enregistré un chiffre d’affaires de près de 2,53 millions d’euros et un bénéfice de quelque 327.000 euros en 2023.
De son côté, Simonis Plastic a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 4,2 millions d’euros en 2022, mais elle a clôturé l’année avec une perte de plus de 106.000 euros. L’entreprise ansoise avait pourtant un portefeuille de clients assez variés (Volvo, Citroën, Renault, Mercedes-Benz, Physiol, Baxter, EVS, Thales, etc.) et dans des secteurs industriels qui le sont tout autant (automobile, aéronautique, électronique, etc.). Elle utilise des procédés modernes de moulage par injection qui confèrent à ces produits une qualité supérieure. Le rachat de Simonis Plastic permet donc à Plastiqual de faire son entrée dans des secteurs où évolue déjà la PME ansoise (aéronautique, électronique de pointe, etc.).
Ph. Law.