GREVE DANS L'ENSEIGNEMENT FRANCOPHONE

Les Fédérations de Pouvoirs organisateurs l’affirment : « l’enseignement qualifiant est en péril ! »

FWB

Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles s’apprête à faire voter son décret-programme par le parlement. On en parle maintenant depuis plusieurs jours, parmi les mesures contenues dans ce décret, plusieurs touchent l’enseignement qualifiant. Ces mesures, nouvelles et non concertées au travers des instances du Pacte d’excellence, sortent de la feuille de route de celui-ci. Alors qu’une grève générale en front commun aura lieu ce mardi 26 novembre, dans l'ensemble de l'enseignement francophone, les Fédérations de Pouvoirs organisateurs (SeGEC, FELSI, CECP, CPEONS) et Wallonie-Bruxelles Enseignement ont tenu, à l'initiative du SeGEC, à réagir et à dénoncer la méthode employée et ces mesures de nature à mettre en péril l’enseignement qualifiant.

A la veille d’un premier mouvement de grève touchant nos écoles mardi prochain, et face au futur projet de décret programme visant le monde de l’enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles souhaité par la nouvelle formation gouvernementale, les Fédérations de Pouvoirs organisateurs ont tenu à réagir.

Manque de concertation

Elles tiennent à rappeler que dès la constitution du Gouvernement, la Ministre de l’Éducation, Valérie Glatigny, a réuni les Fédérations de pouvoirs organisateurs pour affirmer sa volonté de poursuivre la mise en œuvre de la réforme du Pacte et a rappelé son attachement à la concertation des acteurs institutionnels et de terrain. Mais après quelques semaines de fonctionnement, force est de constater que ces paroles ne se traduisent pas réellement dans les actes.

Dès lors, les Fédérations de pouvoirs organisateurs, le Secrétariat général de l'Enseignement catholique (SEGEC), le Conseil de l'Enseignement des Communes et des Provinces (CECP), le Conseil des Pouvoirs Organisateurs de l'Enseignement Officiel Neutre Subventionné (CPEONS) et la Fédération des Etablissements Libres Subventionnés Indépendants Asbl (FELSI) et Wallonie-Bruxelles Enseignement (WBE) dénoncent ainsi le manque de concertation sur plusieurs dossiers : comme l’interdiction des GSM à l’école, le projet de réforme des rythmes scolaires annuels, le gel des mesures relatives à la gratuité des frais scolaires, l’instauration d’une nouvelle épreuve externe en troisième année primaire ou encore les diverses mesures d’économie prévues dans le cadre du décret-programme.

 Ces mesures non concertées compromettent d’emblée la réforme systémique de l’enseignement qualifiant.

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