Hier, le Parlement européen a adopté une résolution condamnant les dernière élections législatives du 26 octobre en Géorgie, pays candidat à l’adhésion à l’UE, considérant qu’elles n’ont été ni libres ni équitables et constituait une nouvelle manifestation du recul démocratique persistant dans le pays et invitant celui-ci à l’organisation de nouvelles élections. Le Parlement européen condamne fermement l’ingérence systématique de la Russie dans les processus démocratiques de la Géorgie. Dans la foulée de l'adoption par le Parlement UE de la résolution non contraignante rejetant les résultats des dernières législatives du 26 octobre dernier, jugées ni libres, ni équitables, le gouvernement géorgien a annoncé, le report à fin 2028 des négociations relative à sa demande d’adhésion à l'UE. Annonce qui a donné suite à d'importantes manifestations dans la capitale, Tliblissi, soutenues par la présidente pro-européenne, Salomé Zourabichvili.
C’est ce jeudi à Strasbourg que le Parlement EU, en raison d’importantes irrégularités, a rejeté le résultat des élections tenues en octobre dernier en Georgie, candidate à l’adhésion au sein de l’Union et a réclamé l’organisation, sous contrôle international et la surveillance d’une administration électorale indépendante, dans un délai d’un an, de nouvelles élections législatives. Les députés européens réclament également des sanctions européennes à l’encontre du Premier ministre géorgien, Irakli Kobakhidze, et de hauts fonctionnaires géorgiens.
La politique du gouvernement géorgien incompatible avec l’intégration euro-atlantique
Pour rappel, les députés avaient débattu des résultats des dernières élections législatives en Géorgie avec le vice-président de la Commission européenne, Margaritis Schinas, lors de la session plénière des 13 et 14 novembre.
La Géorgie a déjà vu son processus d’intégration européenne suspendu, après l’adoption de législations antidémocratiques comme la loi sur la transparence et l’influence étrangère.
Salomé Zourabichvili, la présidente pro européenne de Géorgie appelle à résister à la décision prise par son Premier ministre. Ici avec Ursula von der Leyen.
Pour une majorité d’eurodéputés, les politiques menées par le gouvernement géorgien emmené par le parti prorusse « Le rêve géorgien » sont incompatibles avec les perspectives d’intégration euro-atlantique du pays.
Ils dénoncent les nombreuses et graves violations électorales, y compris des cas documentés d’intimidation d’électeurs, de manipulation des votes, d’interférence avec les observateurs électoraux et les médias et de manipulations signalées impliquant des machines de vote électroniques. Les résultats annoncés par la Commission électorale centrale du pays « ne constituent pas une représentation fiable de la volonté du peuple géorgien », ont-ils précisé.
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