A l’occasion de la Journée internationale pour l’abandon des mutilations génitales féminines, qui s’est tenue ce 5 février, le GAMS (Groupe pour l’Abolition des Mutilations sexuelles Féminines) a tenu à souligner l’importance des approches communautaires dans la lutte contre les mutilations génitales féminines (MGF). Fin 2023, le GAMS Belgique s’est associé à l’ESSEC Impact Unlimited, un cabinet de conseil basé à Paris, chargé d’étudier et d’évaluer l’impact social des activités du GAMS Belgique. L’ESSEC Impact Unlimited a présenté cette semaine les résultats de son étude lors d’un séminaire au Sénat devant des représentants de la Chambre, du Sénat, des administrations et des membres de la société civile. Il en ressort que la Belgique doit investir dans la prévention et aller au-delà des approches médicales.
Fondée en 1996 par Khadidiatou Diallo, le GAMS Belgique se bat pour l’abolition des mutilations génitales féminines en Belgique et dans le reste du monde. Selon la définition de l’OMS, Les mutilations génitales ou mutilations sexuelles féminines sont « des interventions qui altèrent ou lèsent intentionnellement les organes génitaux externes de la femme pour des raisons non médicales ».
Faire face à une réalité
L’enquête s’est déroulée de septembre 2023 à juin dernier. Au total, 323 femmes, 74 hommes et 160 professionnels formés ont répondu au questionnaire. Le GAMS se concentre, d'une part, sur le changement global pour atteindre une société dans laquelle l’intégrité physique et psychologique des filles et des femmes est respectée.
35% des hommes déclarant avoir empêché une excision, estiment avoir convaincu plus de 2 200 personnes d’abandonner cette pratique.
Vous voulez lire la suite de cet article ?
Cet article premium
est réservé à nos abonnés.
Vous êtes déjà abonné ?
Connectez-vous
Pas encore abonné ?
Abonnez-vous
à L Post pour promouvoir la pluralité de la presse. L-Post n’est financé par aucun grand groupe et dépend uniquement des lecteurs. Informer avec rigueur et indépendance a un coût.
Soutenez L Post et le journalisme indépendant : BE85 0689 4115 0106