Les dirigeants des deux principaux groupes de presse en Belgique francophone ont annoncé, mercredi 17 décembre 2025, la signature de l’accord définitif confirmant le rachat d’IPM (La Libre, La DH, L’Avenir, etc.) par Rossel (Le Soir, SudInfo, etc.). Le dossier va donc être notifié à l’Autorité belge de la concurrence (ABC) qui doit se prononcer dans un délai maximum de 55 jours ouvrables. En attendant, il semble que les grandes manœuvres ont déjà commencé avec des décisions qui impacteront inévitablement les différentes équipes. Mais ce sont les Editions de l’Avenir qui risquent d’être les plus touchées par les mesures d’économie. Une première décision vient de tomber : elle prévoit l’instauration d’un chômage économique de 8 semaines (entre février et avril 2026), mais le groupe IPM doit encore obtenir l’autorisation de l’Onem avant d’appliquer la mesure. La chaîne de télé, LN24, n’est pas concernée par l’opération de fusion-absorption d’IPM par Rossel. Par ailleurs, une mission a été confiée au professeur Olivier Standaert (UCL, ex-collaborateur de La Libre) de rédiger une charte d’indépendance des rédactions du futur groupe Rossel.

Après avoir annoncé leurs fiançailles en juin 2025, les dirigeants d’IPM et de Rossel ont indiqué ce mercredi 17 décembre 2025 avoir signé le contrat de mariage des deux principaux groupes de presse en Belgique francophone. Concrètement, il s’agit d’une fusion-absorption d’IPM (éditeur de La Libre, de La DH/Les Sports, des Editions de L’Avenir, des hebdomadaires Moustique, Télé Pocket et Paris Match) par le groupe Rossel (Le Soir, SudInfo, 50% de L’Echo, 50% de RTL-TVi, etc.).