Les espèces exotiques envahissantes sont l’un des principaux facteurs de perte de biodiversité en Europe et entraînent des pertes économiques considérables.  Leur gestion et l’atténuation de leurs dommages est exorbitant et estimé à plus de 115 milliards d’euros en Europe entre 1960 et 2020. Dans le cadre de la présidence belge du Conseil de l’UE et à l’occasion d’un événement consacré à l’amélioration des contrôles aux frontières des espèces exotiques envahissantes, il fut question cette semaine de la mise en place de contrôles efficaces aux frontières, élément clé pour empêcher l’introduction de ces espèces dans l’Union européenne. Organisée conjointement par la présidence belge du Conseil de l’Union européenne, la Commission européenne et l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), une réunion a rassemblé cette semaine des représentants des douanes, des autorités vétérinaires et phytosanitaires ainsi que des autorités environnementales. Une menace majeure pour la biodiversité  Les espèces exotiques sont des animaux, des plantes ou d’autres organismes introduits en dehors de leur aire de répartition géographique naturelle, par le biais des activités humaines. Certaines de ces espèces sont capables de s’établir et de se développer dans leur nouvel environnement, où elles peuvent avoir de graves répercussions sur la biodiversité. Elles sont alors appelées « espèces exotiques envahissantes » et peuvent également affecter les économies, la sécurité alimentaire, la santé et le bien-être des personnes.
C’est précisément parce que ces espèces ne connaissent pas de frontières que nous devons y apporter une réponse avec l’ensemble des Etats membres

Dix ans après son lancement, en 2013 en Allemagne et en Autriche, Flix (Bus) a su devenir le leader du transport de voyageurs sur route en Europe et dans le monde et la société continue de connaître une belle croissance en défendant la mobilité douce. Flix SE annonce a réalisé un chiffre d’affaires total de 2 milliards d’euros en 2023, Flix poursuit sa stratégie de croissance rentable et a réalisé un EBITDA ajusté de 104 millions d'euros, soit une augmentation de 97 millions d'euros par rapport à 2022. Avec plus de 5 800 bus Flix dans le monde, 400 000 connexions quotidiennes et 81 millions de passagers en 2023, en croissance de 30 % par rapport à 2022, l’entreprise roule des jours heureux. Et si en Europe ce sont les liaisons Berlin-Hambourg, Paris-Bruxelles, Amsterdam-Bruxelles ou Lisbonne-Porto qui sont les plus courues. On retiendra aussi qu’en 2022, Bruxelles avec 800 000 passagers qui a été la quatrième destination préférée des clients FlixBus, derrière Berlin, Paris et Prague. En 2024, Flixbus entend bien poursuivre son développement géographique dans le monde, notamment en Inde depuis février et Amériques du sud et développer FlixTrain en Europe. Allez, on embarque.

BRUXELLES. Chaque Européen produit près de 190 kg de déchets d’emballages chaque année, il était donc essentiel de faire pencher la balance. Et c’est ce lundi en fin de journée, qu’après plus d’un an d’intenses négociations, et plus de 8h d’intenses discussions aujourd'hui encore que le Parlement européen, le Conseil et la Commission européenne sont enfin parvenus à un accord qualifié d’historique, sur le Règlement relatif aux emballages et aux déchets d’emballages. Le texte marque  aussi l’aboutissement d'un travail acharné que l’Histoire retiendra comme un moment charnière dans la politique environnementale européenne en faveur de l’économie circulaire (Réduire, Réutiliser, Recycler).  La nouvelle législation prévoit notamment la recyclabilité obligatoire des emballages d’ici à 2030, l’interdiction des PFAS dans les emballages destinés à entrer en contact avec les denrées alimentaires d’ici à 2026 , l’interdiction des plastiques à usage unique dans l’HORECA d'ici 2030 ou encore l'introduction d'un taux maximal de 50 % d’espace vide pour les emballages afin de garantir des emballages proportionnés à leur contenu.  A un peu plus de cent jours du scrutin européen, la concrétisation de ce dossier notamment porté par Frédérique Ries, Députée européenne Renew, apparait comme une avancée certaine et une victoire aussi. C’est ce lundi, sur le coup de 18h, après de longues heures de négociations en trilogue, sur les emballages et les déchets d’emballages, qu’un accord qualifié d’historique en matière de politique environnementale pour Frédérique Ries, députée Renew et rapporteur du texte auprès du Parlement, est enfin tombé. En cette fin de législature européenne, c’est une aubaine.
Nous avons envoyé un message fort en faveur d’un marché européen des emballages plus vertueux et respectueux de la sécurité alimentaire.

Ce 1er mars sera marqué par le coup d’envoi de la 5éme édition du Veggie Challenge Sous le slogan « Tous Veggie, toi aussi ». ProVeg, la première organisation mondiale spécifiquement dédiée à l’alimentation végétale. Son ambition est de diviser par deux la consommation mondiale de produits animaux d’ici 2040. Le pendant belge actif depuis 2000 entend bien encourager les Belges à manger davantage végétal durant le mois qui vient. Bien qu’en 2024, à peine 2% des Belges mangent quotidiennement végétarien. Un chiffre identique à celui de 2022. S’il existe une volonté chez les Belges de manger plus souvent veggie, passer à l’action reste un défi pour la plupart d’entre eux. C’est en tout cas ce que révèle la dernière enquête réalisée par iVOX en ce début d’année, pour l’ASBL ProVeg. Plus de 2000 Belges sont déjà inscrits sur l’application veggiechallenge.be, et vous ? ProVeg Belgique est l’évolution logique de l’association EVA vzw,  active depuis 2000 pour un monde davantage tourné vers le végétal. En rejoignant le réseau international ProVeg, le public a la possibilité d’accroître son impact, non seulement en Belgique, mais aussi à l’étranger. Elle organise du 1er au 31 mars, la 5ème édition du Veggie Challenge. Après le mois sans alcool, place à un défi en ligne gratuit encourageant les Belges à changer leurs habitudes alimentaires et à réduire leur consommation de viande pendant les 31 jours du mois de mars. Une campagne de sensibilisation initiée par ProVeg.
17% des Belges consomment encore de la viande tous les jours.
Pour cette édition, une nouvelle application est disponible avec plein d’idées recettes et des conseils pour guider au quotidien les participants pendant 4 semaines. En adoptant une alimentation plus végétale, nous pouvons collectivement améliorer notre santé, réduire notre empreinte carbone et améliorer la condition de vie des animaux. Le challenge est lancé également aux communes et aux organisations afin de jouer un rôle clé dans la transition vers des modes de vie plus durables grâce à un défi « Ville Veggie ».

Objectif : réduire de moitié la consommation mondiale de produits d’origine animale

Le saviez-vous ? Notre système alimentaire est responsable de 30% des gaz à effet de serre émis par l’homme, la moitié provient de l’élevage selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FA0). Une alimentation végétale pourrait économiser environ 1200 à 2000 litres d’eau par jour. En outre, près de 70% de la déforestation de l’Amazonie est liée à l’élevage des animaux. ​ ​ L’objectif de ProVeg est de réduire la consommation mondiale de produits d’origine animale de 50 % d’ici 2040. Selon une enquête IVOX, (réalisée entre le 31 janvier et le 9 février dernier auprès de 2000 Belges), il ressort qu’en 2024 le nombre de personnes (2%) ou végane (1%) reste identique à 2022. 7 Belges sur 10 se décrivent comme « omnivores » et  17% des Belges consomment encore de la viande tous les jours, ce qui signifie tout de même que 83% des Belges ne le font plus quotidiennement. [caption id="attachment_50703" align="alignnone" width="700"] Tijmen Govaerts, ambassadeur du Veggie Challenge pour la troisième fois.[/caption] On notera également des différences de tendances importantes entre les régions. À Bruxelles par exemple, 60% des habitants se considèrent comme omnivores. Pour illustrer cet écart, on peut noter que près de 18% de la population de la capitale se dit flexitarienne, alors que la moyenne nationnale à ce niveau se rapproche plus des 11%.

Infrabel et Eurostar s’engagent en faveur d’une énergie toujours plus verte. L’énergie solaire alimentant directement les trains… c’est une grande première en Wallonie et cela deviendra une réalité d’ici un an. Le projet a été lancé cette semaine. Installé sur un terrain bordant la ligne à grande vitesse « Louvain-Liège », le parc photovoltaïque  d’Avernas devrait être opérationnel d’ici 1 an. Il comptera plus de 3800 panneaux dont la production bénéficiera à près de 500 trains nationaux et internationaux chaque semaine. Ce projet illustre la volonté d’Infrabel, soutenue par les entreprises ferroviaires, de recourir à une énergie rendant le transport par rail « toujours plus vert ». D'autres projets sommeillent, Eurostar pourrait, à terme, couvrir 15% de ses besoins en électricité en Belgique grâce à l’énergie provenant du soleil. D’ici l’été, 3828 panneaux photovoltaïques d’une puissance unitaire de 680 Watts-crête seront installés, fixés à des pieux ancrés en profondeur. Ils seront ensuite raccordés à la sous station de traction. Dès le début de l’année prochaine, le vaste parc devrait produire annuellement environ 2700 Mégawattheure (l’équivalent de la consommation annuelle de 650 ménages) totalement absorbés par le réseau ferroviaire. En cas de manque de lumière, la sous-station restera alimentée par le poste haute tension… mais aussi par les 16 éoliennes du parc Greensky (partenariat entre Engie, Infrabel, IBE et la commune de Saint-Trond) tout proche auquel elle est connectée depuis fin 2015.

Entre Wallonie et Flandre

Le site choisi pour cette « première » wallonne se trouve en bordure de l’une des 4 lignes à grande vitesse qui traversent notre pays. En moyenne, chaque semaine, l’axe « Louvain-Liège » (L2) voit passer plus de 350 trains du trafic national mais aussi 120 trains à grande vitesse reliant la Belgique et l’Allemagne. Ce terrain d’une surface de près de 3ha dispose d’un autre atout : sa proximité avec ce qu’on appelle la « sous-station de traction » d’Avernas. Cette installation technique d’Infrabel transforme l’énergie provenant du poste à haute tension d’Elia afin d’alimenter l’ensemble de cet axe stratégique. [caption id="attachment_50042" align="alignnone" width="700"] [media-credit name="Benjamin Brolet" align="none" width="700"][/media-credit] Un rail vibrant à l'énergie solaire, une réalité d'ici un an en Wallonie, à terme, Eurostar pourrait, à terme, couvrir 15% de ses besoins en électricité en Belgique grâce à l’énergie provenant du soleil.[/caption] Alimenter installations techniques et trains, transport de masse le plus vert qui soit, par le biais de l’énergie photovoltaïque reste un événement. Avernas n’est que le deuxième site du genre mis en service par Infrabel après le parc photovoltaïque du « Peerdsbos » qui alimente la ligne à grande vitesse « Anvers- frontière néerlandaise » depuis 2011. A Avernas, Infrabel – qui a délégué l’exécution de ce projet à sa filiale TUC RAIL – investira environ 2 millions d’euros dont presque 90% financés grâce à un subside spécialement alloué à des programmes de transition énergétique par le gouvernement fédéral.
Le secteur ferroviaire dans son ensemble ambitionne de contribuer au défi du renouvelable.  

Deux ans après lancé son premier rapport de durabilité « Technology for a better world », la fédération des entreprises technologiques, Agoria, vient de publier sa mise à jour. Il indique que les émissions de gaz à effet de serre des entreprises technologiques ont diminué de 38%...

La transition énergétique est l’affaire de tous les secteurs, en ce compris le secteur associatif. Mais, déjà confrontées à de nombreux défis, les associations disposent de peu de moyens pour réduire leur empreinte carbone. Afin de les soutenir dans cette voie, Impact Together, le Fonds d’entreprise philanthropique de BNP Paribas Fortis géré par la Fondation Roi Baudouin, vient d’octroyer deux millions d’euros à 14 associations qui s’engagent de manière durable dans la performance énergétique de leurs bâtiments ou une mobilité plus durable, à raison de d’un soutien compris entre 70.000 et 200.000 euros.

La Wallonie soutient le développement du transport de marchandises en vélo cargo. Afin de l’encourager, elle octroie depuis ce mois de janvier une toute nouvelle prime régionale destinée à l’achat d’un vélo, d’un vélo cargo ou d’une remorque de vélo pour des activités de cyclologistique. ...

En cette fin d’année, l’Agence wallonne pour la Promotion d’une Agriculture de Qualité (Apaq-W) rappelle que consommer local peut être bien plus qu’un simple choix économique. Grâce à la campagne #Jecuisinelocal, quatre créateurs de contenu s’engagent activement dans des actions solidaires significatives et donnent vie à la nouvelle appli’ Jecuisinelocal ! Une façon moderne de valoriser nos producteurs locaux et leurs points de vente mais également d'informer aisément le public matière de circuit-court. En outre, ces créateurs de contenu prévoient d’offrir plus de 200 repas et/ou colis alimentaires aux bénéficiaires de quatre associations locales : Opération Thermos, Frigo Solidaire, Une Main Tendue à Namur et l’Îlot ASBL. En cette période où l’esprit de solidarité se mêle aux célébrations, l’initiative #Jecuisinelocal, lancée par l’Agence wallonne pour la Promotion d’une Agriculture de Qualité, entend bien témoigner que chaque contribution compte.  Consommer local devient ainsi un acte engagé, favorisant la cohésion sociale et le bien-être de la communauté. Dès lors, il est de bon ton de le faire savoir et quoi de mieux qu'une app' tendance afin de toucher le plus nombre. C'est ainsi qu'est née l'application, disponible gratuitement sur Google Play & l'App Store, une initiative aussi qui contribue à la lutte contre le gaspillage alimentaire tout en favorisant le soutien aux commerces de proximité.

BRUXELLES. Après une première édition fructueuse en 2022, la seconde édition de l’Energy Transition Congress qui se tient ce lundi, à Tour & Taxis, bat son plein au Bel.Brussels. Plus de 200 participants du secteur des énergies renouvelables et de la transition énergétique ont répondu présents à l’invitation Techlink (fédération des entreprises de l’écosystème des installations multifonctionnelles), EDORA et ODE Vlaanderen (les fédérations francophone et néerlandophone des énergies renouvelables). L’ Energy Transition Congress s’inscrit dans le contexte de COP28 qui se tient actuellement à Dubaï mais également dans celui d’une période veille d’élections à tous niveaux. Cette seconde édition s'articule autour de plusieurs conférences et tables-rondes abordant la question cruciale à l’horizon 2030 : « Comment accélérer la transition énergétique ? » Le moment est donc opportun pour analyser les actions mises en place et émettre des revendications pour les nouvelles politiques qui se mettront en place en 2024. 200 personnes sont rassemblées ce lundi, à Bruxelles, dans le cadre de ce second Energy Transition Congress mis en boite par Technilink.  En tant que fédération, Techlink est l'une des voix principales du débat social sur la transition énergétique en Belgique : des sources d'énergie fossiles aux applications hybrides et renouvelables, à la gestion de l'énergie, au stockage de l'énergie et au confort abordable. Elle défend les intérêts de plus de 3 150 membres et traduit les politiques européennes, nationales et locales en directives pratiques pour tous les acteurs de l'écosystème.
La Belgique tarde à mettre fin aux nombreux subsides directs et indirects dont bénéficient encore les énergies fossiles.