BRUXELLES. Jeudi, les députés ont adopté ce jeudi des réformes sur le marché gazier de l’UE pour faciliter l’accès aux gaz renouvelables et à faibles émissions de carbone, y compris l’hydrogène. Ce projet de réforme vise Une nouvelle directive pour décarboner le secteur gazier et lutter contre le changement climatique  et encourage l’usage du biométhane et de l’hydrogène pour sortir du gaz fossile.  Les nouveaux textes législatifs ont également pour objectif de permettre aux pays de l’UE de pouvoir restreindre les importations en provenance de la Russie. Ce paquet législatif reflète les ambitions croissantes de l’UE en matière de climat, telles qu’énoncées dans le Pacte vert européen et le plan « Fit for 55 ». L’actualisation de la directive vise à décarboner le secteur de l’énergie et comprend des dispositions relatives aux droits des consommateurs, aux gestionnaires de réseaux de transport et de distribution, à l’accès des tiers et à la planification intégrée du réseau, ainsi qu’aux autorités de régulation indépendantes.

Alors que Liège ne s’en sort pas de son chantier du tram entamé voilà cinq ans, le Ministre wallon de la mobilité Philippe Henry (Ecolo) et Jean-Michel Soors, Administrateur général du TEC ont officiellement lancé hier le début des travaux de voiries de la première ligne de BUSWAY2 de Wallonie sur les hauteurs de la ville, au Sart-Tilman. Cette ligne reliera  un jour la Gare des Guillemins au Botanique du Sart-Tilman. Cette autre nouvelle alternative devrait à (long) terme profiter au désengorgement du nombre véhicules qui traversent au quotidien la cité ardente de bas en haut et vice versa. Pour l’heure, ce sont des travaux supplémentaires qui débuteront dès ce 15 avril. La mise en circulation de ces nouveaux longs bus électriques marquera aussi la fin de la savoureuse Ligne 48 fréquentée par tant d'étudiants de l'ULiège depuis des décennies. Voilà un chantier pour lequel une majorité de Liégeois, asphyxiés qu'ils sont déjà depuis cinq ans par celui du tram, auraient pu encore un peu patienter. Mais, en roue libre, le ministre wallon de la Mobilité a donné hier le premier coup de pelle à l’autre alternative de mobilité douce visant à favoriser le trafic en terre liégeoise, soit le BUSWAY, entendez par là, des Bus à Haut Niveau de Service (BHNS) long de 25 mètres. Il s’agit de la  première ligne de BUSWAY2 de Liège et de Wallonie. Une fois réalisée, celle-ci permettra de se connecter au tram liégeois, dès son lancement, toujours prévu, pour l’heure, l’année prochaine.

L’ASBL « Une pour toutes » entend bien devenir un acteur majeur dans la défense et la préservation de la biodiversité. Elle vient de lancer un nouveau programme éducatif intitulé « Bulles de biodiversité », dans 13 écoles parisiennes. Un premier défi relevé avant d’atteindre les établissements scolaires de chez nous.  Objectif : permettre aux enfants de faire connaissance avec le monde passionnant de la biodiversité, son impact et sa préservation. Après Paris, ces Bulles de biodiversité prendront place prochainement dans des écoles de notre capitale.  Une belle satisfaction pour Marina Cartalis, Présidente de la toute jeune ASBL et à qui l’on doit aussi la start-up belge Betterfly à l’initiative du projet. Biodiversité ? Est-ce que tout le monde sait de quoi on parle ? Le terme rassemble l’ensemble des êtres vivants et les écosystèmes dans lesquels ils vivent. Cela comprend aussi les interactions des espèces entre elles et avec leurs milieux. Quand on apprend que la population d’oiseaux a diminué de près de 30% en 30 ans.  Que 68% des animaux vertébrés sauvages ont disparu en près de 50 ans et que les populations d’insectes ont diminué de 70 à 80% dans les paysages européens agro-industriels, il est de bon ton de penser à la préserver.

L’émergence d’un sacré papillon

Et c’est ce que fait depuis près de 4 ans la start-up Betterfly  et, plus récemment,  l’ASBL « Une pour toutes » emmenée par Marina Cartalis, instigatrice ce beau projet que sont les BetterflyBox. « Nos enfants sont les futurs protecteurs de notre Terre », explique-t-elle. «  Il est important de leur inculquer une compréhension et un amour pour la biodiversité dès le plus jeune âge. » Soucieuse de l’environnement, l’entreprise Betterfly entend bien devenir un des acteurs majeurs en faveur de la préservation de la biodiversité en Europe. Par ses pratiques environnementales, Betterfly se positionne sur 3 facteurs : environnementales, sociétale et gouvernementale. A travers l'ASBL Une pour toutes, elle développe notamment son projet au sein des établissements scolaires.
Nous créons des solutions, durables, de soutien à la biodiversité en milieu urbain.
« Nous proposons une BetterflyBox et un BetterflyHotel (ndlr: de plus grande taille) qui permettent de créer des micro-écosystèmes de biodiversité que nous appelons « des bulles ». Nous offrons une application smartphone qui permet de les connecter et les synchroniser. Avec nos partenaires, nous créons ainsi des réseaux de bulles qui constituent des corridors du vivant et assurent la transformation de nos villes en havre de biodiversité », poursuit-elle.

Un premier pari réussi dans 13 écoles parisiennes

Le 22 mars dernier, grâce à la Mairie du 16ème arrondissement de Paris, quelques BetterflyBox voyageaient, tels des papillons migrateurs, vers 13 écoles françaises. « Notre mission est de sensibiliser les enfants à l'importance de promouvoir la biodiversité par des gestes simples et créatifs. Cette collaboration était une première action au sein d’une école mais pas la dernière, j'espère », confie Marina Cartalis.

LIEGE. Les changements climatiques, défis de notre temps, ont aussi des conséquences non négligeables sur nos océans et leur biodiversité. Michael Scholl, biologiste suisse et Directeur de l’Aquarium-Muséum universitaire de Liège depuis 2 ans nous livrent ses constats, ses espoirs et présente ce que sera demain, le nouvel Aquarium Muséum universitaire de Liège, en travaux depuis deux ans  (mais toujours accessible au public) et dont l’ouverture n’est pas attendue avant deux près de deux ans encore. L’Aquarium-Muséum universitaire de Liège est une institution muséale et une attraction touristique ouverte au public depuis 1962, dont les premières collections datent de la création de l’alma mater liégeoise en 1817. La diffusion de la culture scientifique a été au cœur des missions de cette institution depuis son inauguration. Considéré par le Conseil des Musées comme l’institution phare de la Fédération Wallonie-Bruxelles dans le domaine de la muséologie des sciences naturelles, l’Aquarium-Muséum universitaire de Liège accueille près de 100 000 visiteurs chaque année.
Ce chantier est l’occasion de présenter une vision moderne de la biodiversité et de faire prendre conscience aux visiteurs des enjeux actuels.

Un muséum complètement mis à jour

Débarqué des bords du Lac Léman, en cité ardente, face à la Meuse, en 2022, en vue de l’inauguration, cette année-là, du nouvel Aquarium Museum, Michael Scholl a, depuis, pris ses marques en attendant la fin des travaux toujours en cours, avec son équipe il oeuvre à l'élaboration du nouveau muséum 2.0. « On devait ouvrir en 2022, mais la crise du Covid est passé par là et tout a pris du retard », explique-t-il. Pour l’heure, le site reste ouvert, seul l’espace Museum est actuellement fermé au public.

 Les espèces exotiques envahissantes sont l’un des principaux facteurs de perte de biodiversité en Europe et entraînent des pertes économiques considérables.  Leur gestion et l’atténuation de leurs dommages est exorbitant et estimé à plus de 115 milliards d’euros en Europe entre 1960 et 2020. Dans le cadre de la présidence belge du Conseil de l’UE et à l’occasion d’un événement consacré à l’amélioration des contrôles aux frontières des espèces exotiques envahissantes, il fut question cette semaine de la mise en place de contrôles efficaces aux frontières, élément clé pour empêcher l’introduction de ces espèces dans l’Union européenne. Organisée conjointement par la présidence belge du Conseil de l’Union européenne, la Commission européenne et l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), une réunion a rassemblé cette semaine des représentants des douanes, des autorités vétérinaires et phytosanitaires ainsi que des autorités environnementales. Une menace majeure pour la biodiversité  Les espèces exotiques sont des animaux, des plantes ou d’autres organismes introduits en dehors de leur aire de répartition géographique naturelle, par le biais des activités humaines. Certaines de ces espèces sont capables de s’établir et de se développer dans leur nouvel environnement, où elles peuvent avoir de graves répercussions sur la biodiversité. Elles sont alors appelées « espèces exotiques envahissantes » et peuvent également affecter les économies, la sécurité alimentaire, la santé et le bien-être des personnes.
C’est précisément parce que ces espèces ne connaissent pas de frontières que nous devons y apporter une réponse avec l’ensemble des Etats membres

Dix ans après son lancement, en 2013 en Allemagne et en Autriche, Flix (Bus) a su devenir le leader du transport de voyageurs sur route en Europe et dans le monde et la société continue de connaître une belle croissance en défendant la mobilité douce. Flix SE annonce a réalisé un chiffre d’affaires total de 2 milliards d’euros en 2023, Flix poursuit sa stratégie de croissance rentable et a réalisé un EBITDA ajusté de 104 millions d'euros, soit une augmentation de 97 millions d'euros par rapport à 2022. Avec plus de 5 800 bus Flix dans le monde, 400 000 connexions quotidiennes et 81 millions de passagers en 2023, en croissance de 30 % par rapport à 2022, l’entreprise roule des jours heureux. Et si en Europe ce sont les liaisons Berlin-Hambourg, Paris-Bruxelles, Amsterdam-Bruxelles ou Lisbonne-Porto qui sont les plus courues. On retiendra aussi qu’en 2022, Bruxelles avec 800 000 passagers qui a été la quatrième destination préférée des clients FlixBus, derrière Berlin, Paris et Prague. En 2024, Flixbus entend bien poursuivre son développement géographique dans le monde, notamment en Inde depuis février et Amériques du sud et développer FlixTrain en Europe. Allez, on embarque.

BRUXELLES. Chaque Européen produit près de 190 kg de déchets d’emballages chaque année, il était donc essentiel de faire pencher la balance. Et c’est ce lundi en fin de journée, qu’après plus d’un an d’intenses négociations, et plus de 8h d’intenses discussions aujourd'hui encore que le Parlement européen, le Conseil et la Commission européenne sont enfin parvenus à un accord qualifié d’historique, sur le Règlement relatif aux emballages et aux déchets d’emballages. Le texte marque  aussi l’aboutissement d'un travail acharné que l’Histoire retiendra comme un moment charnière dans la politique environnementale européenne en faveur de l’économie circulaire (Réduire, Réutiliser, Recycler).  La nouvelle législation prévoit notamment la recyclabilité obligatoire des emballages d’ici à 2030, l’interdiction des PFAS dans les emballages destinés à entrer en contact avec les denrées alimentaires d’ici à 2026 , l’interdiction des plastiques à usage unique dans l’HORECA d'ici 2030 ou encore l'introduction d'un taux maximal de 50 % d’espace vide pour les emballages afin de garantir des emballages proportionnés à leur contenu.  A un peu plus de cent jours du scrutin européen, la concrétisation de ce dossier notamment porté par Frédérique Ries, Députée européenne Renew, apparait comme une avancée certaine et une victoire aussi. C’est ce lundi, sur le coup de 18h, après de longues heures de négociations en trilogue, sur les emballages et les déchets d’emballages, qu’un accord qualifié d’historique en matière de politique environnementale pour Frédérique Ries, députée Renew et rapporteur du texte auprès du Parlement, est enfin tombé. En cette fin de législature européenne, c’est une aubaine.
Nous avons envoyé un message fort en faveur d’un marché européen des emballages plus vertueux et respectueux de la sécurité alimentaire.

Ce 1er mars sera marqué par le coup d’envoi de la 5éme édition du Veggie Challenge Sous le slogan « Tous Veggie, toi aussi ». ProVeg, la première organisation mondiale spécifiquement dédiée à l’alimentation végétale. Son ambition est de diviser par deux la consommation mondiale de produits animaux d’ici 2040. Le pendant belge actif depuis 2000 entend bien encourager les Belges à manger davantage végétal durant le mois qui vient. Bien qu’en 2024, à peine 2% des Belges mangent quotidiennement végétarien. Un chiffre identique à celui de 2022. S’il existe une volonté chez les Belges de manger plus souvent veggie, passer à l’action reste un défi pour la plupart d’entre eux. C’est en tout cas ce que révèle la dernière enquête réalisée par iVOX en ce début d’année, pour l’ASBL ProVeg. Plus de 2000 Belges sont déjà inscrits sur l’application veggiechallenge.be, et vous ? ProVeg Belgique est l’évolution logique de l’association EVA vzw,  active depuis 2000 pour un monde davantage tourné vers le végétal. En rejoignant le réseau international ProVeg, le public a la possibilité d’accroître son impact, non seulement en Belgique, mais aussi à l’étranger. Elle organise du 1er au 31 mars, la 5ème édition du Veggie Challenge. Après le mois sans alcool, place à un défi en ligne gratuit encourageant les Belges à changer leurs habitudes alimentaires et à réduire leur consommation de viande pendant les 31 jours du mois de mars. Une campagne de sensibilisation initiée par ProVeg.
17% des Belges consomment encore de la viande tous les jours.
Pour cette édition, une nouvelle application est disponible avec plein d’idées recettes et des conseils pour guider au quotidien les participants pendant 4 semaines. En adoptant une alimentation plus végétale, nous pouvons collectivement améliorer notre santé, réduire notre empreinte carbone et améliorer la condition de vie des animaux. Le challenge est lancé également aux communes et aux organisations afin de jouer un rôle clé dans la transition vers des modes de vie plus durables grâce à un défi « Ville Veggie ».

Objectif : réduire de moitié la consommation mondiale de produits d’origine animale

Le saviez-vous ? Notre système alimentaire est responsable de 30% des gaz à effet de serre émis par l’homme, la moitié provient de l’élevage selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FA0). Une alimentation végétale pourrait économiser environ 1200 à 2000 litres d’eau par jour. En outre, près de 70% de la déforestation de l’Amazonie est liée à l’élevage des animaux. ​ ​ L’objectif de ProVeg est de réduire la consommation mondiale de produits d’origine animale de 50 % d’ici 2040. Selon une enquête IVOX, (réalisée entre le 31 janvier et le 9 février dernier auprès de 2000 Belges), il ressort qu’en 2024 le nombre de personnes (2%) ou végane (1%) reste identique à 2022. 7 Belges sur 10 se décrivent comme « omnivores » et  17% des Belges consomment encore de la viande tous les jours, ce qui signifie tout de même que 83% des Belges ne le font plus quotidiennement. [caption id="attachment_50703" align="alignnone" width="700"] Tijmen Govaerts, ambassadeur du Veggie Challenge pour la troisième fois.[/caption] On notera également des différences de tendances importantes entre les régions. À Bruxelles par exemple, 60% des habitants se considèrent comme omnivores. Pour illustrer cet écart, on peut noter que près de 18% de la population de la capitale se dit flexitarienne, alors que la moyenne nationnale à ce niveau se rapproche plus des 11%.

Infrabel et Eurostar s’engagent en faveur d’une énergie toujours plus verte. L’énergie solaire alimentant directement les trains… c’est une grande première en Wallonie et cela deviendra une réalité d’ici un an. Le projet a été lancé cette semaine. Installé sur un terrain bordant la ligne à grande vitesse « Louvain-Liège », le parc photovoltaïque  d’Avernas devrait être opérationnel d’ici 1 an. Il comptera plus de 3800 panneaux dont la production bénéficiera à près de 500 trains nationaux et internationaux chaque semaine. Ce projet illustre la volonté d’Infrabel, soutenue par les entreprises ferroviaires, de recourir à une énergie rendant le transport par rail « toujours plus vert ». D'autres projets sommeillent, Eurostar pourrait, à terme, couvrir 15% de ses besoins en électricité en Belgique grâce à l’énergie provenant du soleil. D’ici l’été, 3828 panneaux photovoltaïques d’une puissance unitaire de 680 Watts-crête seront installés, fixés à des pieux ancrés en profondeur. Ils seront ensuite raccordés à la sous station de traction. Dès le début de l’année prochaine, le vaste parc devrait produire annuellement environ 2700 Mégawattheure (l’équivalent de la consommation annuelle de 650 ménages) totalement absorbés par le réseau ferroviaire. En cas de manque de lumière, la sous-station restera alimentée par le poste haute tension… mais aussi par les 16 éoliennes du parc Greensky (partenariat entre Engie, Infrabel, IBE et la commune de Saint-Trond) tout proche auquel elle est connectée depuis fin 2015.

Entre Wallonie et Flandre

Le site choisi pour cette « première » wallonne se trouve en bordure de l’une des 4 lignes à grande vitesse qui traversent notre pays. En moyenne, chaque semaine, l’axe « Louvain-Liège » (L2) voit passer plus de 350 trains du trafic national mais aussi 120 trains à grande vitesse reliant la Belgique et l’Allemagne. Ce terrain d’une surface de près de 3ha dispose d’un autre atout : sa proximité avec ce qu’on appelle la « sous-station de traction » d’Avernas. Cette installation technique d’Infrabel transforme l’énergie provenant du poste à haute tension d’Elia afin d’alimenter l’ensemble de cet axe stratégique. [caption id="attachment_50042" align="alignnone" width="700"] [media-credit name="Benjamin Brolet" align="none" width="700"][/media-credit] Un rail vibrant à l'énergie solaire, une réalité d'ici un an en Wallonie, à terme, Eurostar pourrait, à terme, couvrir 15% de ses besoins en électricité en Belgique grâce à l’énergie provenant du soleil.[/caption] Alimenter installations techniques et trains, transport de masse le plus vert qui soit, par le biais de l’énergie photovoltaïque reste un événement. Avernas n’est que le deuxième site du genre mis en service par Infrabel après le parc photovoltaïque du « Peerdsbos » qui alimente la ligne à grande vitesse « Anvers- frontière néerlandaise » depuis 2011. A Avernas, Infrabel – qui a délégué l’exécution de ce projet à sa filiale TUC RAIL – investira environ 2 millions d’euros dont presque 90% financés grâce à un subside spécialement alloué à des programmes de transition énergétique par le gouvernement fédéral.
Le secteur ferroviaire dans son ensemble ambitionne de contribuer au défi du renouvelable.  

Deux ans après lancé son premier rapport de durabilité « Technology for a better world », la fédération des entreprises technologiques, Agoria, vient de publier sa mise à jour. Il indique que les émissions de gaz à effet de serre des entreprises technologiques ont diminué de 38%...