“View from my window”, la success story belge continue d’inviter aux voyages et aux rencontres

View from my window…Qui ne se souvient de cette page Facebook qui nous conviait, dès le mois de mars 2020, à diffuser sur les réseaux, ces fenêtres ouvertes sur le monde, notre monde, alors, à l’arrêt : confinement oblige. Une idée toute belge qui rapidement fit le tour du monde et réconforta les centaines de milliers d’abonnés à la page, trop heureux de voyager quand même, en ne sortant pas de chez eux. C’est à la Bruxelloise Barbara Duriau que l’on doit ce succès. Après un premier opus, sorti il y a un an (et vendu à plus de 17 000 exemplaires), le 17 novembre prochain, elle publie le second volume du livre éponyme View from my window. Inscrit dans une démarche radicalement différente du premier, ce nouvel ouvrage a pour ambition de rendre hommage aux nombreuses histoires de vie qui ont façonné le succès de ce phénomène planétaire. A travers ces fenêtres ouvertes  sur notre monde, des liens se sont tissés entre inconnus, trop heureux de se sentir moins seuls, le temps d’une connexion à la toile. 

Une success story, fruit du confinement 

Qui n’a pas posté une photo sur la page consacrée à l’évasion durant le confinement 2020?  Moi, je l’ai fait. J’ai aussi attendu longtemps que celle-ci soit diffusée tant les demandes en attente étaient nombreuses. Inviter à s’évader malgré le confinement, tel était l’un des objectifs poursuivis par Barbara Duriau,à l’initiative du phénomène View from my window.
Cette Belge de 48 ans, diplômée de La Cambre en Communication visuelle et graphique, a travaillé une quinzaine d’années au studio graphique de Moulinsart où elle est notamment en charge du design de l’Airbus A320 à l’effigie du célèbre héros belge de bande dessinée, Tintin. En 1998, sa soif de découverte et sa curiosité l’amènent à parcourir le monde pendant un an.

En 2018, cette amoureuse de la vie et du voyage, décide de tout quitter pour changer de vie et s’installer à Amsterdam, la ville européenne de « tous les possibles ». Au mois de mars 2020, le monde entier est confiné. Entre l’isolement et son propre désir d’évasion, l’idée jaillit chez la globe-trotteuse : « Nous allons tous être confinés, chez nous, avec une seule et même vue depuis notre fenêtre, pendant de longues et nombreuses semaines. Quelle est cette vue à l’autre bout du monde ? Et si je proposais aux internautes de la prendre en photo et de la partager avec d’autres confinés ? » View from my window est né. Une initiative fédératrice pendant cette période difficile, à la croisée de tout ce qui anime la créatrice : l’image, le voyage et les connexions.

Des centaines de témoignages, de rencontres, livrés au monde, en anglais et en français, une plongée dans l’intime et la sensibilité.

Loin d’une simple vue, c’est une réelle communauté mondiale qui s’est créée à travers cette page anodine débarquée sur les réseaux au printemps 2020 pour faire face au confinement mondial. View from my window volume 1, rassemblait ses fenêtres ouvertes, les plus belles, les plus parlantes, les plus insolites.

Ce volume 2 rend hommage, lui  à ces relations, connexions, amitiés qui se sont faites et se font encore. Depuis quelques mois, les fenêtres se ré-ouvrent. Le groupe se matérialise par de vraies rencontres.

C’est par exemple le cas de Cari, une Américaine qui a rendu cet été visite à Sébastian, dans le Sud de la France. Ensemble ils ont partagé un moment et l’ont immortalisé par une photo d’eux deux, devant la vue postée par Sebastian un an plus tôt : « (…) j’ai rejoint la page View from my window pendant le Covid afin de me sentir connectée avec le reste du monde. (…) Lorsque j’ai vu le post montrant la vue de la fenêtre de Sebastian, je me suis sentie obligée de la peindre, et encore plus de lui rendre visite. (…) Cette année, j’ai eu la chance de pouvoir voyager jusqu’en France. Je rendais visite à des amis qui ont un vignoble à 30-40 minutes d’Issigeac. Le hasard a voulu que mon ami me dise que nous allions visiter Issigeac le lendemain. Il n’a pas été difficile de trouver l’auberge, nous sommes entrés et avons demandé à parler à Sébastien. Il était si aimable et heureux de nous faire la visite du bâtiment et de nous raconter son histoire. Il nous a emmené voir la vue depuis la fenêtre. Mes photos ne lui rendent pas justice, contrairement aux siennes. (…) »(Cari, USA)

Ce sont les centaines de témoignages comme celui-ci que la Belge Barbara Duriau, fondatrice du groupe, souhaite montrer que le phénomène View from my window, c’est avant tout de véritables histoires de vie. Moment de rêve et d’évasion, le livre est une invitation au voyage, à aller chez l’autre pour converser autour d’une tasse de thé.

Un succès planétaire

Le  volume 2  de View from my window s’articule autour de cinq parties – en référence aux cinq continents – avec, à chaque fois, une carte sur laquelle l’ensemble des photos sont épinglées. Véritable leçon de géographie quotidienne, il nous convie à la connectivité globale, par le biais de l’intime (allant du Vanuatu au Kazakhstan en passant par le Belize) et offre ainsi au lecteur, grâce à de nombreux témoignages à travers le monde, un cadrage sensible du quotidien, toujours différent, ayant pour angle de vue commun, l’humain. Face à la diffusion de ces intimités, Barbara Duriau a décidé d’elle aussi livrer une partie d’elle en signant une préface très personnelle dans laquelle elle retrace son parcours et la genèse de la création de ce groupe.

Partager sa vue, s’ouvrir aux autres

Souvenez-vous, c’était en 2020…Nombreux sont ceux qui ont rejoint ou ont vu passer le groupe public View from my window. Le concept était simple : capturer sa vue, depuis chez soi, pendant le lockdown, pour ensuite la partager aux autres. Rapidement il connait un succès viral et planétaire.
Créé le 23 mars 2020, de 60 membres, le groupe en atteint plus de 2 millions en à peine quatre semaines. L’engouement dépasse toutes les frontières. Chaque photo était accompagnée d’une simple légende, d’une anecdote, d’un ressenti ou d’une véritable histoire de vie… En quelques semaines, grâce au via-via, le groupe s’est envolé, le mouvement s’est mondialisé.  Avec actuellement 2,3 millions de membres et 1 million en cours d’acceptation (grâce notamment à une nouvelle équipe d’admin bénévoles, recrutés au sein du groupe et issus des quatre coins du monde), le groupe View from my window figure aujourd’hui dans le top 10 des plus grosses communautés mondiales de Facebook.

Vous avez oublié? Redécouvrez le en images et en papier…

 

View from my window, 32 €, 370 pages.
Sortie prévue : le 17 novembre 2021
Publié en français et anglais
Auteur : Barbara Duriau et Dominique Maricq,
Disponible en librairie et via www.viewfrommywindow.world.