COVID-19

Obligation vaccinale : « Chaque décès d’un effet secondaire est inacceptable »


De plus en plus de gouvernements en Europe songent à l’obligation vaccinale. Après l’Autriche, l’Allemagne en prend le chemin. Chez nous aussi, les récents déboires du CST accélèrent le débat. Et pourtant, ce 24 novembre, en séance plénière du Parlement européen à Strasbourg, la député européenne Francesca Donato interpelle les 28. Pourquoi devrions-nous vacciner de force et sans discernement alors que la liste des effets secondaires répertoriés et le nombre de cas recensés ne cesse de s’allonger. Même si le ministre de la santé, Frank Vandenbroucke, dit vouloir « encore serrer la vis », le docteur David Bouillon partage cette opinion. Il estime que le politique est dans un entêtement dogmatique. Il y a des gens qui meurent des effets secondaires du vaccin. Le principe de précaution n’est pas respecté.

Il est actuellement criminel d’imposer l’obligation vaccinale

La député européenne Francesca Donato s’est exprimée à la tribune du parlement européen. « Ces vaccins, qui sont des thérapies géniques expérimentales, ne réduisent que partiellement et que pour quelques mois seulement les probabilités d’évolution sévère de la maladie. A l’inverse, suite aux injections, on enregistre tous les jours des milliers d’effets secondaires, même très graves et handicapants et d’innombrables décès post-injection dont le lien de causalité avec les produits injectés a été établi dans de nombreux cas. Le principe de précaution est donc renié. De plus, nous autorisons de graves discriminations et violences à l’égard de ceux qui refusent l’injection pour des raisons médicales, immunologiques ou personnelles en violant les droits de l’Homme fondamentaux ».

Une gestion mortifère

Un avis partagé par le docteur David Bouillon. Le médecin généraliste, à la tête de l’unité ambulatoire médico-sociale Lagardère ASBL active en région montoise, estime que la stratégie actuelle de contrôle du virus exclusivement basée sur des vaccins toujours en phase test est irresponsable.
«Des céphalées, de fortes poussées de fièvre, mais aussi des inflammations et des lésions aux testicules chez les hommes, des cycles menstruels perturbés chez la femme sont quelques-uns des effets secondaires que j’ai pu observer. Plus grave, arrivent tous les jours, des quatre coins de la Wallonie, dans notre centre de prise en charge, des patients vaccinés qui présentent des infections respiratoires sévères et des hypoxémies, c’est-à-dire une diminution de la quantité d’oxygène transportée par le sang, soit avec une saturation en oxygène inférieure à 92%, explique le Dr Bouillon. Certains d’entre eux présentent aussi un taux de D-dimères très élevés, parfois plus de 2000 alors qu’ils devraient être à moins de 500. Or, lorsqu’ils sont augmentés, ils laissent suspecter la présence d’une phlébite ou d’une embolie pulmonaire. Sans compter les cas où le pronostic vital est engagé. Cela traduit une gestion mortifère de cette crise sanitaire. Avec la généralisation des consultations virtuelles, vaccinés ou pas, on laisse les patients péricliter dix jours à domicile avec du paracétamol. Alors que ces dix jours sont une période critique en termes de complications ».

39% d’effets indésirables graves en Belgique

Tous les mois, l’Agence Fédérale des Médicaments et des Produits de Santé (AFMPS) publie un aperçu cumulatif des effets indésirables signalés en Belgique suite à l’administration d’un des vaccins contre la Covid-19 (Link vers : https://www.afmps.be/fr/news/coronavirus_apercu_mensuel_des_effets_indesirables_des_vaccins_contre_la_covid_19_du_18).

Chiffres-clés jusqu’au 15.11.2021 inclus
– 8.762.128 personnes ont reçu au moins une dose d’un vaccin contre la COVID-19 ;
– 31.016 rapports d’effets indésirables ont été notifiés via le formulaire de notification en ligne (Link vers : https://www.afmps.be/fr/effet_indesirable).

Distribution des cas reçus via le formulaire de notification en ligne COVID-19 en fonction des critères de gravité :

Source : AFMPS

Les chiffres en détail – Aperçu cumulé du nombre de vaccinés et du nombre de notifications d’effets indésirables présumés en Belgique

Source : AFMPS
Parmi les 31.016 rapports d’effets indésirables notifiés, 15.530 rapports ont été enregistrés dans la base de données européenne de pharmacovigilance EudraVigilance.

– 10.225 rapports sont graves. La grande majorité de ces rapports sont considérés comme graves en raison d’une incapacité de travail temporaire ou de l’impossibilité de quitter la maison à cause de la fièvre, de douleurs musculaires, d’un malaise et de réactions au point d’injection ;
– 247 rapports sont des décès. Il n’y a pas de tableau clinique commun (les situations médicales sont différentes).

24% de cas répertoriés « graves » en France

En France, depuis le début de la campagne de vaccination, soit plus ou moins un an, l’Agence de Sécurité du Médicament (ANSM) fait état de plus de 110.000 déclarations répertoriées d’effets indésirables sur les vaccins contre le covid-19. « C’est plus du double par rapport à une année hors crise, où l’on est généralement à 45.000 déclarations tous médicaments confondus », note Christelle Ratignier-Carbonneil, la directrice générale de l’Agence nationale auditionnée par le Sénat ce 1er décembre. Si les déclarations d’effets secondaires sont généralement faites à 90 % par des professionnels de santé en temps normal, concernant la vaccination contre le covid-19, 40 à 60 % des déclarations ont été faites par des patients », précise-t-elle.
24% des déclarations concernent des événement graves. Comme en Belgique, l’ordre des vaccins est le suivant en nombres d’effets secondaires : Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Johnson & Johnson, qui répertorie le moins de déclarations.

Indemniser, ce n’est pas guérir

La création d’un Fond destiné à indemniser les victimes des effets secondaires des vaccins Covid-19 est en discussion à l’Europe. « Indemniser a posteriori, ce n’est pas soigner. Soigner, c’est prévenir et guérir », s’insurge le docteur D. Bouillon.
« Chaque décès d’un effet secondaire est inacceptable. Toute mort par un médicament ou par un vaccin doit être comptée comme quelque chose de sérieux et quand il y a plusieurs morts, c’est qu’il y a un vrai problème de gestion de la santé publique. Face à ce constat, il est actuellement criminel d’imposer l’obligation vaccinale comme je ne supporte pas l’idée que l’on dise que dans un rapport bénéfices-risques, vous avez des risques pour certains, mais que le rapport bénéfices est bien meilleur pour d’autres. Médicalement et humainement, pour un médecin c’est inaudible !, renchérit-il.  En outre, la notion de bénéfice n’est plus d’actualité puisqu’il faut une troisième dose qui s’ajoute aux deux premières injections insuffisantes et qu’il est maintenant établi que le vaccin ne protège pas contre la contamination et qu’il ne met pas à l’abri des formes sévères de Covid-&9 comme prétendu au départ ».