DEVELOPPEMENT

Le groupe belge John Cockerill (ex-CMI) veut racheter la division Energie du français, CNIM

L'électrolyseur de John Cockerill. Crédit photo: nnstudio

Le groupe multisectoriel belge, John Cockerill, confirme être candidat pour racheter la division « CNIM EPC waste to energy » du groupe Constructions navales et industrielles de la Méditerranée (CNIM), un fleuron de l’industrie française. En redressement judiciaire, elle occupe plus de 300 travailleurs et représente un chiffre d’affaires de 300 millions d’euros. Le groupe John Cockerill a enregistré des ventes pour moins d’un milliard d’euros en 2021 en raison de la crise sanitaire, mais elle a renoué avec la reprise : pour 2022, il a engrangé des commandes pour 1,4 milliard et vise 2 milliards de chiffre d’affaires en 2025. Il veut engager plus de 200 travailleurs dont les deux tiers en Belgique.

Pénalisé depuis près de deux ans par la crise sanitaire et les mesures anti-Covid, le groupe belge John Cockerill renoue avec la reprise et affiche clairement ses ambitions. Les résultats présentés vendredi indiquent que l’ex-CMI a retrouvé des couleurs. « Nous avons déjà pris, pour 2022, des commandes pour 1,4 milliard d’euros qui se concrétiseront, alors que nous étions à moins d’un milliard en 2021 (904 millions d’euros de commandes prises). Notre chiffre d’affaires 2021 est en recul par rapport à 2020, avec 941 millions d’euros. Le chiffre d’affaires passe certes sous la barre du milliard, mais il repartira nettement à la hausse dès 2022 grâce aux commandes prises en 2021 et à celles, très importantes, déjà prise en 2022 », précise Jean-Luc Maurange, CEO du groupe belge.

Endettement très bas

John Cockerill affiche un Ebitda (bénéfice avant intérêts, taxes, dépréciation et amortissement) de 46,1 millions d’euros en 2021, en diminution par rapport à celui de 2020 (53,3 millions d’euros). Mais ici aussi, les prévisions pour 2022 sont à la hausse. Les paramètres financiers du groupe sont très bons. Il a enregistré, à fin 2021, un endettement bancaire de 100 millions d’euros et devrait ramener son endettement à zéro d’ici fin 2023. Il peut aussi se targuer d’une trésorerie de 220 millions d’euros à fin 2021. « Nous ne perdons pas d’argent. Nous n’en avons jamais perdu depuis la reprise du groupe en 2002. Nous sommes capables de financier notre croissance avec nos propres moyens et le concours de nos partenaires financiers », sourit Jean-Luc Maurange.

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