Selon nos informations, c’est ce mardi 28 mars que le Comité de nomination et de rémunération (CNR) de NRB devrait se réunir pour entériner la nomination de Florence Vanderthommen comme nouvelle directrice financière du groupe informatique en remplacement d’Henri Thonnart devenu CEO. Mais il nous revient que cette proposition de nomination ne fait pas l’unanimité parmi les actionnaires. Car, se demande-t-on, comment justifier l’arrivée de Mme Vanderthommen dans le contexte de l’acquisition de Win (filiale à 100% de Nethys) par NRB, alors que celle-ci est, jusqu’à présent, CFO de Nethys (vendeur) et administratrice chez Win. La nomination d’un administrateur délégué aux côtés du nouveau CEO fait aussi jaser.

Le mandataire de justice, Nicholas Ouchinsky, a annoncé ce lundi 27 mars aux représentants des travailleurs les noms des trois candidats repreneurs intéressés par les actifs liégeois de Liberty Steel. Il s’agit d’ArcelorMittal, de Marcegaglia associé à NLMK et Liberty Steel. Les deux premiers sidérurgistes ont fait une offre partielle portant sur les actifs basés à Flémalle (lignes de galvanisation 4 et 5), alors que Liberty Steel a déposé une offre globale, intégrant non seulement les lignes de galvanisation, mais aussi l’usine de fer blanc (Ferblatil) de Tilleur. L’accueil syndical est mitigé, car les offres partielles vont laisser près de 400 travailleurs sur le carreau, alors que la proposition globale pourrait sauver la totalité des emplois (environ 600 travailleurs). Mais au regard des quatre dernières années passées dans le giron de Liberty Steel dont la gestion a mené la filiale liégeoise en Procédure de réorganisation judiciaire (PRJ), l’offre globale de la filiale de Gupta Family Group Alliance ne suscite pas un enthousiasme délirant chez les travailleurs. La Région wallonne est appelée à la rescousse… Attendus avec impatience par les travailleurs de Liberty Steel à Liège et leurs représentants, les noms des candidats repreneurs des actifs liégeois du sidérurgiste ont été annoncés par le mandataire de justice, Me Nicholas Ouchinsky lors d’un conseil d’entreprise extraordinaire. En effet, à la clôture de la procédure vendredi 24 mars, il a comptabilisé trois offres : ArcelorMittal, l’italien Marcegaglia associé au russe NLMK, Liberty Steel. Après analyse des offres, il a estimé que chacune d’entre elles comportait « des éléments problématiques à corriger sur le plan de la conformité au cahier des charges ou à améliorer sur le plan du schéma proposé », selon les informations communiquées en interne aux travailleurs. Le mandataire de justice a donc décidé de donner un délai supplémentaire aux candidats pour corriger leurs offres. Ils ont jusqu’à vendredi 31 mars pour ce faire.

Selon nos informations, les dirigeants de Nethys ont finalisé le nouveau plan stratégique de 3 ans (2023-2026) de la Société publique à participation publique locale significative (SPPLS). Ils confirment l’option d’ancrer Nethys dans un axe de développement lié principalement à la transition énergétique, les énergies renouvelables et la communauté d’énergie. Dans le cadre du nouveau plan stratégique, Nethys répartit les recettes qui viendront de la cession des 75% du câblo-opérateur wallon VOO à Orange Belgium. A cet effet, il est question de distribuer un dividende exceptionnel de 150 millions d’euros à la maison-mère, Enodia, lequel ira in fine aux actionnaires (Province de Liège, 74 communes associées, etc.). Un montant de 150 millions sera affecté à Elicio, la filiale spécialisée dans le développement de projets éoliens (off-shore et on-shore) pour lui permettre de saisir de nouvelles opportunités notamment en Wallonie. Il est proposé d’allouer le même montant à la Socofe, l’outil d’investissement des pouvoirs locaux wallons dans les transitions énergétique et environnementale. Une quarantaine de millions sera affectée à une augmentation de capitale chez Noshaq (ex-Meusinvest) pour y renforcer le poids de Nethys. Une réserve sera constituée pour investir dans VOO.

Présenté depuis des mois comme développeur d’un parc Legoland sur l’ancien site de Caterpillar à Gosselies, le groupe Merlin vient de renoncer au projet pour des raisons stratégiques qui lui sont propres. Un protocole d’accord avait été signé en août 2022 visant à la construction d’un parc d’attractions pour un investissement de 400 millions d’euros dont 100 millions apportés par la Région wallonne. Il devait permettre la création d’environ 1.400 emplois. L’accord n’était pas contraignant, mais il venait effacer la tache de l’échec du projet de construction d’une usine de fabrication de voitures électriques porté par le groupe chinois, Thunder Power. Aujourd’hui, la décision de Merlin crée un sérieux embarras chez tous les soutiens wallons du projet qui en avaient fait l’annonce en grande pompe. Et pourtant, à l’époque nous avions appelé à la prudence (https://lpost.be/2022/08/31/site-de-caterpillar-gosselies-la-wallonie-va-debourser-100-000-euros-par-emploi-pour-le-projet-legoland/). L’opposition tire à boulets rouges sur les annonces et les promesses qui ne sont pas suivies d’actes.

Face aux différentes crises qui touchent les différentes enseignes avec la prolifération du modèle de franchisation, le front commun syndical CNE-Setca a décidé de mener des actions couvrant tout le secteur du commerce le 17 avril prochain. La forme que prendra la mobilisation n’est pas encore arrêtée. La décision a été prise à l’issue d’un septième conseil d’entreprise (CE) extraordinaire qui s’est tenu ce jeudi 23 mars au siège de Mestdgah à Gosselies et qui n’a débouché sur rien. Ce jeudi matin, les travailleurs de Delhaize sont venus apporter leur soutien à leurs collègues d’Intermarché/Mestdagh, également confrontés à la décision du nouveau propriétaire de transférer 51 magasins Mestdagh vers le régime des franchisés d’Intermarché. Ici aussi, c’est le blocage, tout comme chez Delhaize. La mobilisation ne faiblit pas chez la marque au lion, une nouvelle action de sensibilisation des franchisés est prévue ce dimanche 26 mars dans le Hainaut. Face au nouveau modèle de franchisation que les grandes enseignes veulent imposer aux travailleurs du secteur du Commerce, les syndicats sonnent la mobilisation générale. Le front commun syndical (CNE-Setca) a décidé de mener des actions syndicales le 17 avril prochain couvrant tout le secteur du commerce. « Nous ne savons pas encore le type d’actions qui seront menées, soit une grève, soit une manifestation, mais nous avons convenu de marquer le coup, car le combat aujourd’hui dépasse les problématiques chez Delhaize ou chez Intermarché/Mestdagh. La franchisation risque de devenir la norme et on n’en veut pas », nous a indiqué Evelyne Zabus, permanente syndical CNE dans le Hainaut.

Dans le cadre d’un audit, la Cour des comptes estime que la politique des autorités wallonnes liées aux parcs d’activités économiques est inefficace. D’après la Cour, « la création des parcs d’activités économiques ne s’inscrit pas dans une vision du développement économique au niveau régional ». Elle a identifié plusieurs freins au développement de l’activité économique au sein des zones d’activités économiques : capacité d’accueil limitée pour accueillir les grandes entreprises, procédures trop longues pour adapter rapidement les stocks de terrains disponibles, pas d’accès pour les entreprises à une offre centralisée des terrains disponibles sur le territoire wallon, etc. « Des opportunités risquent donc d’être manquées par défaut de terrains adaptés aux besoins », estime la Cour des comptes. Elle juge « lacunaire » le suivi financier des subventions accordées aux opérateurs, lesquels ne travaillent pas en coordination. La Cour des comptes vient de jeter un nouveau caillou dans le jardin des autorités wallonnes. Cette fois, c’est la politique wallonne relative aux zones d’activités économiques que la Cour des comptes taille en pièces. « La Cour des comptes constate que la création des parcs d’activités économiques ne s’inscrit pas dans une vision du développement économique au niveau régional. Les outils d’aménagement du territoire qui en définissent les lignes directrices n’ont pas été actualisés depuis plus de 20 ans », expose la Cour dans le cadre d’un audit. Elle estime que la Région wallonne n’a pas la maîtrise suffisante de l’information concernant les parcs présents sur son territoire, ce qui constitue un gros handicap pour mener une politique efficace en la matière. En conséquence, les autorités wallonnes répondent à des problèmes ponctuels par des plans prioritaires et des appels à projets.

Ce mercredi 22 mars 2023, il y a 7 ans, jour pour jour, deux attentats terroristes secouaient Bruxelles, la capitale européenne et de la Belgique faisant au total 32 morts et 340 blessés. Les kamikazes avaient bien choisis les lieux où ils allaient déclencher les...

Le conseil d’entreprise extraordinaire de ce mardi 21 mars a également tourné court, à l’instar du précédent de la semaine dernière. Les syndicats maintiennent leur revendication principale qui est celle du retrait du projet de franchisation des 128 magasins intégrés. La direction estime que c’est...

Comme nous l’écrivions récemment, le groupe américain Liberty Global a décidé de lancer une Offre publication d’acquisition (OPA) volontaire et conditionnelle en espèces sur toutes les actions de Telenet qu’il ne possède pas encore (https://lpost.be/2023/03/17/telecom-rumeurs-dopa-et-de-depart-du-ceo-john-porter-chez-telenet/). Liberty Global détient actuellement en direct 59,18% de Telenet. Liberty propose une offre au prix de 22 euros par action. Ce montant représente une prime de 59% par rapport au cours de l’action lorsque la cotation a été suspendue le 15 mars et une prime de 52% par rapport à la moyenne pondérée des prix de négociation de Telenet pratiqués au cours du mois précédant cette date. La cotation de l’action de Telenet, suspendue depuis jeudi, devrait reprendre ce mardi 21 mars après 15h. Le montant de l’offre s’élève à près d’un milliard d’euros. Pour des observateurs, il s’agit d’une première étape dans la stratégie de Liberty Global, la prochaine devrait probablement être la prise de contrôle de Vodafone aux Pays-Bas, puis la création d’une entité Benelux avec Telenet et le luxembourgeois Eltrona.

Le public et des ministres ont fait le déplacement pour assister ce lundi 20 mars au soir à la prestation de serment de Déborah Géradon (PS) comme nouvelle bourgmestre de Seraing. Le ministre du Budget du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Frédéric Daerden (PS) également président du PS liégeois, ainsi que les ministres wallons, Christophe Collignon (Pouvoirs locaux/PS) et Christie Morreale (Emploi/PS) ont assisté au conseil communal. Nicolas Martin, bourgmestre socialiste de Mons et Nicolas Rubin, maire LR (Les Républicains) de Chatel, ville jumelée avec Seraing, ont fait le voyage pour apporter leur soutien à la nouvelle bourgmestre. Le Français est venu pour témoigner sa reconnaissance aux bonnes relations qu’entretiennent Seraing et Chatel. Même si elle a voté contre le nouveau pacte de majorité, l’opposition a toutefois salué l’arrivée de la nouvelle bourgmestre et lui a promis une « collaboration constructive » pour le bien des Serésiens. Ecolo a envoyé une volée de bois verts au bourgmestre sortant, Francis Bekaert. C’est le soir des grands jours dans la grande salle de l’ancienne mairie d’Ougrée où se tenait ce lundi 20 mars le conseil communal mensuel. C’est un moment historique pour la Cité de fer et la présence en nombre du public témoigne de la solennité de l’événement. Pour la première fois dans l’histoire de la Ville de Seraing, une femme va ceindre l’écharpe maïorale. A 36 ans, l’échevine de l’Urbanisme, de la Mobilité et du Développement commercial, Déborah Géradon (PS) devient la nouvelle bourgmestre de Seraing en remplacement de Francis Bekaert (PS) qui a renoncé à sa charge pour différentes raisons (https://lpost.be/2023/03/20/deborah-geradon-ps-lombre-dalain-mathot-ne-plane-pas-sur-mon-maiorat-a-seraing/). La séance du jour a démarré à 19h avec la démission de Francis Bekaert et la prestation de serment de la nouvelle cheffe du collège échevinal.