Réuni sur le site des anciens laminoirs de Jemappes (Mons) pour leur congrès du 1er mai, le MR a affiché son union avec son l’Open VLD, le parti frère flamand. Il a accueilli, mercredi, en guest star le Premier ministre, Alexander De Croo, qui a détaillé les priorités des Libéraux pour les élections du 9 juin 2024 : garantir aux travailleurs une augmentation salariale de 500 euros par rapport à ceux qui touchent des allocations de chômage et la même différence au niveau des pensions pour ceux qui ont cotisé durant leurs années de travail et ceux qui n’ont jamais travaillé. Par la voix d’Alexander De Croo, les Libéraux s’opposent à toute division du pays et rappellent que Wallons, Bruxellois et Flamands veulent la même chose : la flexibilité, le respect, la création d’emploi et entreprendre. Pendant qu’Alexander De Croo brocarde Bart De Wever, président de la N-VA, sur ses promesses de prospérité pour les Flamands au détriment des Wallons, le président du MR, Georges-Louis Bouchez, s’en prend aux socialistes qu’il accuse de vouloir augmenter les taxes. A Bruxelles, les ténors socialistes, Ahmed Laaouej et Ridouane Chahid, ont chargé les Libéraux. Le premier dénonce, dans leur chef, un projet d’économie de 5 milliards dans les soins de santé et les privilèges accordés aux multinationales ; le second reproche aux Libéraux d’avoir désinvesti massivement dans la police et la justice. Ambiance.
J’avais toutes les qualités pour devenir socialiste. Mais je les connais trop bien. J’ai pu voir ce que l’assistanat et le trop plein d’aides sociales pouvaient amener.

Après des heures de discussions, syndicats et direction de l’administration l’aéroport de Charleroi ont signé ce mercredi matin 1er mai un accord permettant de lever le préavis d’action déposé par le front commun syndical. La grève annoncée pour ce jeudi 2 mai n’aura donc pas lieu. Le ministre de tutelle, Adrien Dolimont (MR), présent au congrès de son parti pour le 1er mai à Mons, nous a confié son soulagement, saluant au passage, le « sang froid et la correction » des négociateurs. La direction de BSCA a pris plusieurs engagements : suspension des mesures de flexibilité qui ont déclenché le mécontentement des travailleurs, engagement préférentiel des personnes en interne, lancement de marché pour acquérir de nouveaux matériels, etc.

Le front commun syndical a décrété une grève de 24 heures ce jeudi 2 avril à l’aéroport de Charleroi pour protester contre l’insuffisance des mesures prises par la direction de BSCA pour rencontrer leurs demandes. Outre des décisions rapides concernant deux responsables de la piste à qui on reproche des faits de harcèlement, les travailleurs demandent aussi des améliorations concernant l’organisation du travail et des dispositions pour la sauvegarde de leurs acquis. Ils fustigent un manque de considération à leur égard ainsi que la pression, la manipulation et l’intimidation dont ils sont victimes. Ils revendiquent la prime de dégivrage des avions (D-icing). La question relative à la situation de la DRH de BSCA est également sur la table. Le ministre wallon Adrien Dolimont (MR), en charge des aéroports régionaux, dénonce la grève des syndicats et rappelle que « l’action syndicale est encadrée par des lois que chacun doit respecter. Cette pression en pleine période de vacances scolaires n’est pas repectueuse de nos concitoyens ». Il soutient la direction et annonce que les travailleurs ont bénéficié d’une prime liée aux résultats de 2023 pour un montant total de plus de 2 millions d’euros et qu’une nouvelle convention a été conclue pour 2024 pour le même montant.

Les dirigeants de la salle de concert et de spectacles ont annoncé ce lundi 29 avril la réalisation de nouveaux travaux pour augmenter la capacité de ses infrastructures et de disposer ainsi notamment d’une salle modulaire multifonctionnelle. A l’issue des travaux, la salle de concert du Kursaal d’Ostende affichera un total de plus de 3.000 places et un nouvel espace VIP avec vue sur mer. Les spectateurs bénéficieront aussi d’un meilleur confort grâce aux nouvelles technologies. Les travaux débuteront en octobre 2024 et devraient durer près de 2 ans. L’investissement s’élève à 25 millions d’euros, financé notamment par les autorités flamandes (9 millions), une entreprise de construction (Eko, 4 millions) et la Province de Flandre occidentale (500.000 euros). Le reste sera financé sur fonds propres. Avec les travaux, le Kursaal d’Ostende veut attirer un public plus jeune et se positionner comme un acteur du calendrier international des concerts. Les autres salles du Kursaal d’Ostende resteront ouvertes pendant les travaux.

Qui veut la mort du Conseil des femmes francophones de Belgique (CFFB) ou veut le mettre en difficulté financièrement ? A l’heure où l’association s’apprête à fêter ses 120 ans d’existence, l’association vient de se voir refuser ses subsides structurels par l’Institut pour l’égalité entre les femmes et les hommes (IEFH). Pour sa présidente, Sophie Rohonyi (députée sortante Défi), la survie de l’association est menacée par cette décision de non-octroi de subsides pour les 5 prochaines années. Elle relève des éléments qui interpellent dans la décision de l’IEFH. Avec l’aide d’une avocate, le CFFB prépare un recours au conseil d’Etat pour contester la décision de l’Institut. Sur base d’éléments dont nous avons eu connaissance, le verdict de l’IEFH est basé sur l’analyse des comptes de résultats de l’année 2022. Or, ce critère ne figure pas dans l’arrêté royal du 2 octobre 2023 relatif aux modalités d'octroi des subsides annuels aux associations luttant pour l'égalité des genres dans les matières relevant de la compétence du Fédéral. Pourquoi donc avoir choisi de prendre en compte le seul critère qui défavorise le CFFB, alors que l’association a toujours fonctionné avec des comptes à l’équilibre. Pourquoi n’a-t-on pas considéré les comptes des 3 ou 5 dernières pour garantir davantage d’objectivité ? Des modifications réalisées (sciemment ?) bien avant la décision de l’Institut par le cabinet de la secrétaire d’Etat, Marie-Colline Leroy (Ecolo), notamment l’arrêté royal, ont-elles préparé le terrain pour déboucher sur une décision négative pour le CFFB ? Ce dernier est-il tout simplement victime du proverbe selon lequel « la vengeance est un plat qui se mange froid » ?

A peine un accord signé avec les syndicats permettant la fin de grève entamée le lundi 22 avril que bpost annonce ce vendredi 26 avril avoir signé un autre accord avec les éditeurs flamands pour la distribution par sa filiale AMP dès le 1er juillet 2024 dans le nord du pays. L’entreprise postale règle ainsi une partie du dossier de distribution des journaux et des périodiques, car dans l’accord signé avec les syndicats, bpost s’engage notamment à ne pas recourir à AMP pour la distribution des journaux en Wallonie si elle venait à signer un accord avec les éditeurs francophones. Par conséquent, si aucun contrat n’est signé avec ces derniers, une adaptation des organisations (et des effectifs) interviendra dès 1er juillet et des pertes d’emplois ne sont pas exclues. Bpost a fait une nouvelle offre de prix, en accord avec les le régulateur (IBPT) pour garder la distribution d’un maximum de magazines dans son réseau.

Après une dernière journée de négociation ce jeudi 25 avril, syndicats et direction de bpost ont signé un accord qui va entraîner la fin de la grève qui dure depuis lundi 22 avril. Plusieurs engagements ont été pris par la direction de l’entreprise postale pour faire baisser la tension sociale. Il est question du maintien des emplois salariés et un transfert d’activité de la nouvelle acquisition Staci vers bpost. Cette dernière opération ne signifie pas non plus que bpost s’engage sur le chemin de la privatisation. Cette dernière disposition devrait permettre de créer 300 emplois Equivalent temps plein par an. Par ailleurs, bpost accepte l’exigence des syndicats de ne pas confier la distribution des journaux à la filiale AMP dans la partie francophone du pays si l’entreprise finalise un contrat avec les éditeurs francophones. Bpost s’engage aussi à ne rien changer au système de réorganisation des activités actuellement en vigueur au sein de l’entreprise. Le mouvement social devrait s’arrêter, mais des actions ne sont pas exclues dans certains départements ce vendredi et durant le week-end. La situation ne devrait revenir à la normale que la semaine prochaine.

L’agence belge de coopération au développement, Enabel, a annoncé ce jeudi après-midi 25 avril le décès d’Abdallah Nabhan (33 ans), un de ses employés, et de son fils de 7 ans, tués lors d’une frappe israélienne à Gaza dans la nuit de mercredi à jeudi....

Suite aux plaintes au pénal avec constitution de partie civile du Belge, Frédéric Baldan, et du Français, Florian Philippot, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le patron de Pfizer, Albert Bourla, sont convoqués pour une audience devant la Chambre du conseil du tribunal de première instance de Liège le 17 mai. L’audience du jour fait suite à la demande de la procureure en chef du parquet européen visant à déclarer irrecevables les plaintes introduites au pénal contre la présidente de l’exécutif européen pour destruction de documents administratifs, corruption et prise illégale d’intérêt dans le dossier d’achat des vaccins anti-Covid-19 pour un montant de 35 milliards d’euros. D’autres parties civiles qui se sont jointes à la cause sont également convoquées. Il s’agit de citoyens européens et des pays de l’Union européenne (Hongrie, Pologne, etc.). Si Frédéric Baldan et Florian Philippot seront bien présents le 17 mai avec leurs avocats, il y a de fortes chances que les deux principaux suspects soient représentés par leurs avocats respectifs. Le dossier est actuellement instruit par un juge pugnace liégeois, Frédéric Frenay. Premier à porter plainte contre la présidente de la Commission européenne, Frédéric Baldan est visiblement l’objet de représailles…