La traditionnelle Foire agricole de Libramont ouvre ses portes ce vendredi 26 juillet et les organisateurs attendent environ 205.000 visiteurs. Mais les dirigeants assurent que le nombre de visiteurs n’est pas l’objectif visé, mais plutôt la qualité des échanges et celle des innovations technologiques qui seront mises en avant pour le monde agricole. Pour la Fédération wallonne de l’agriculture (FWA), le salon représente aussi une opportunité pour rappeler les revendications du secteur. Surtout en ce moment où les récoltes enregistrent de sérieuses baisse en termes de qualité et de quantité. Les agriculteurs vont devoir se tourner vers le fonds des calamités. Or, dit la présidente de la FWA, Marianne Streel, il faut revoir le fonds, car on est arrivés au bout du système. Elle plaide pour la mise en place d’une assurance climatique avec le soutien des autorités publiques comme c’est le cas en Flandre et dans d’autres pays (Allemagne, France, Grand-Duché de Luxembourg, etc.). Elle permettra de garantir un revenu décent aux agriculteurs en cas de baisse de la production et de la qualité de celle-ci surtout en ce moment où la météo (sécheresse, pluie) a durement pénalisé les récoltes de 2024.

Selon nos informations, des discussions sont en cours entre le groupe chinois de logistique, Hongyuan et la Province chinoise du Sichuan (située dans le sud-ouest de la Chine) pour reprendre tout ou une partie des actions détenues par Hongyuan dans Air Belgium. Le logisticien détient actuellement 49,95% du capital de la compagnie aérienne belge. Les relations entre le groupe chinois et la compagnie aérienne ne sont plus au beau fixe, car Hongyuan, également cliente d’Air Belgium, ne payait plus ses factures. Air Belgium est en Procédure de réorganisation judiciaire (PRJ) depuis septembre 2023 et la dernière échéance est fixée au 20 août 2024. En attendant, les comptes de l’exercice 2023 indiquent une réduction drastique de la perte par rapport à 2022. Air Belgium affiche une perte de plus de 27 millions d’euros en 2023 contre un trou de plus de -44 millions en 2022. Mais la perte cumulée s’envole et s’élève à plus de 119 millions d’euros (-92 millions à fin 2022). Malgré le risque, le conseil d’administration souscrit à la poursuite des activités, car il assure qu’il y a des avancées significatives sur l’arrivée d’un nouvel actionnaire et que les résultats de l’activité durant les quatre premiers mois de 2024 sont positifs.

Selon nos informations, suite à la plainte au pénal avec constitution de partie civile introduite par Claude Archer, responsable de l’association Transparencia, et une autre citoyenne bruxelloise, contre la Ville de Bruxelles et une fonctionnaire communale, un juge d’instruction a été désigné pour enquêter sur la fraude électorale dénoncée lors du scrutin du 9 juin. Les accusations visent la fonctionnaire de la Ville de Bruxelles et l’autorité communale pour des diverses infractions (rétention de documents, fraude informatique, utilisation abusive de données privées, violation de la vie privée). C’est au magistrat Olivier Anciaux qu’a été confié la mission de conduire les investigations pour rassembler toutes les informations nécessaires et les preuves dans le dossier. Sur le plan civil, une dernière audience est prévue ce jeudi matin 25 juillet dans le cadre d’une action en représailles initiée par les personnes accusées pour obliger Transparencia à mettre fin à la campagne dénonçant la fraude électorale sous peine d’astreinte. Mais cette action au civil devant le tribunal de première instance francophone de Bruxelles risque d’être mise en veilleuse selon le principe voulant que le pénal tient le civil en l’état…

La semaine qui vient de s’écouler a donné un aperçu de l’opposition à laquelle sera confronté le nouveau Gouvernement wallon MR-Les Engagés qui a prêté serment lundi 15 juillet. Lors de la première séance du Parlement wallon suivant la mise en place de l’exécutif régional, les ténors des partis de l’opposition sont montés au créneau pour fustiger la Déclaration de politique régionale (DPR) wallonne de la nouvelle majorité régionale. Cheffe de groupe PS au Parlement wallon, Christie Morreale a indiqué que la DPR est une « déclaration d’intentions, mais qui n’explique pas aux Wallons comment vont être concrétisées les promesses, ni comment elles seront financées. Le projet est flou, il y a un manque flagrant de précisions sur les politiques annoncées ». Son homologue Ecolo, Stéphane Hazée n’a pas été plus tendre, fustigeant « l’épais brouillard budgétaire (qui) cache une politique d’austérité qui ne dit pas son nom ». Le PTB a assuré, par la voix de son chef de groupe, Germain Mugemangango, qu’il mènera une opposition dure pour contrer la politique de privatisation des services publics. Dans sa réplique, le nouveau ministre-Président wallon, Adrien Dolimont (MR) a fustigé « l’amnésie » du PS sur sa responsabilité dans la situation budgétaire de la Wallonie, en rappelant au passage qu’il dirige un gouvernement de changement voulu par les Wallons à travers le scrutin du 9 juin.

Selon nos informations, SFPIM, le fonds souverain belge, vient de procéder à une augmentation de capital de 21 millions d’euros de sa filiale internationale, SFPIM International portant ses capacités financières à un total de plus de 100 millions d’euros. Cette nouvelle opération fait suite à une autre augmentation de capital de 50 millions d’euros réalisée en 2022. Les nouveaux moyens ont été injectés par SFPIM et BNP Paribas Fortis. Le groupe a également profité de l’occasion pour réduire le conseil d’administration de sa filiale de 10 à 6 membres en éjectant au passage le président, Jean-Claude Fontinoy (étiqueté MR), en poste depuis plus de 15 ans. SFPIM International soutient financièrement les entreprises belges dans leurs investissements à l’étranger, mais sans que ceux-ci aient un impact négatif pour leurs activités en Belgique. D’après ses dirigeants, SFPIM International a soutenu plus de 300 projets dans 50 pays différents en 50 ans d’existence. SFPIM International a enregistré un profit de 1,8 million d’euros en 2023.

Alors que le formateur fédéral, Bart De Wever (N-VA), rencontre les dirigeants de l’énergéticien Engie/Electrabel ce vendredi 19 juillet pour parler du développement du nucléaire, ce dernier ne semble pas être enclin à rouvrir la porte à la prolongation des centrales nucléaires belges au-delà des 10 ans supplémentaires déjà acquis pour Tihange 3 et Doel 4. Or, les partis qui ont gagné les dernières élections du 9 juin sont en faveur, non seulement d’un nouveau bail de 10 ans (pour arriver à un total de 20 ans) pour les deux réacteurs, mais d’en prolonger d’autres pour éviter tout probablement d’approvisionnement de la Belgique et permettre à notre pays d’améliorer son bilan carbone. Or, lors du congrès de participation du MR aux gouvernements wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le président des Libéraux francophones, Georges-Louis Bouchez,  l’a dit haut et forme : plus de réacteurs nucléaires prolongés et plus longtemps tout développant notamment de nouvelles technologies nucléaires comme les petits réacteurs (SMR) et d’autres comme la capture du CO2 ou encore la biomasse. Dans l’entourage des Libéraux, on n'exclut pas de confier la mission à un autre opérateur si Engie n’adoucit pas sa position.

Désigné fin 2023 et après avoir pris ses fonctions en avril 2024, le nouveau coordinateur général, Juan Cortes Leclou, a démissionné de son poste. Difficile de connaître les raisons de son retrait, mais la Fondation Tadam, qui gère la salle de consommation de drogues à moindre risque (SCMR), serait dans une mauvaise situation financière. Des éléments pointeraient une mauvaise gestion de la part de l’ancien coordinateur général de la salle. Ce dernier conteste tout manquement dans son chef et menace de poursuivre pour diffamation et calomnie toute acteur qui porterait atteinte à son honneur. « Qu’est-ce qui peut encore m’arriver, je suis à la retraite et on m’a voté la décharge concernant les activités de la salle en 2023. Tout ça est certifié par une fiducie, un réviseur d’entreprise et la banque n’a rien trouvé », nous a confié Dominique Delhauteur, mettant les difficultés de la salle sur le décalage lié au versement des subsides et l’absence d’indexation de ceux-ci. Dans l’entourage du nouveau ministre wallon de la Santé, Yves Coppieters (Les Engagés), on rétorque qu’il faut lui laisser le temps de s’installer, de prendre connaissance du dossier et avant de prendre attitude. Cheffe de groupe du MR au conseil communal à Liège, Diana Nikolic estime qu’on ne peut pas continuer avec le même projet, car le bilan notamment social de son activité est loin d’être positive.

Les 720 eurodéputés se prononceront ce jeudi après-midi 18 juillet sur la candidature de la présidente sortante de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Après un premier mandat de 5 ans, l’Allemande bataille pour être reconduite à la tête de l’exécutif européen. Mais son...

A la veille du vote des députés européens qui doivent approuver sa nomination pour un deuxième mandat à la présidence de la Commission européenne, Ursula von der Leyen vient de subir un sérieux revers dans le dossier des achats de vaccins anti-Covid-19. La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a estimé, ce mercredi 17 juillet, dans deux arrêts que l’exécutif européen sortant « n’a pas donné suffisamment au public l’accès suffisamment large aux contrats d’achat de vaccins contre le Covid-19 ». Les arrêts font suite à une saisine du Tribunal de l’Union par des eurodéputés (dont la regrettée Michèle Rivasi) et des particuliers n’ayant obtenu que des documents expurgés de plusieurs éléments des contrats. En 2020 et 2021, durant la pandémie du Covid-19, la « Commission von der Leyen » a négocié, au nom des Etats membres, des contrats d’achats de vaccins contre le Codid-19 avec plusieurs firmes pharmaceutiques (Pfizer/BioNTech, Moderna, AstraZeneca, Janssen, etc.) pour plusieurs milliards d’euros. Le Tribunal européen s’est aussi prononcé sur la question des indemnisations des firmes en cas de défaut de leurs vaccins estimant que les producteurs sont responsables du dommage que causerait leurs vaccins. Le dossier fait aussi l’objet d’une plainte pénale déposée par le Belge Frédéric Baldan (suivi par plusieurs citoyens européens) devant un juge d’instruction liégeois.