Après une dernière journée de négociation ce jeudi 25 avril, syndicats et direction de bpost ont signé un accord qui va entraîner la fin de la grève qui dure depuis lundi 22 avril. Plusieurs engagements ont été pris par la direction de l’entreprise postale pour faire baisser la tension sociale. Il est question du maintien des emplois salariés et un transfert d’activité de la nouvelle acquisition Staci vers bpost. Cette dernière opération ne signifie pas non plus que bpost s’engage sur le chemin de la privatisation. Cette dernière disposition devrait permettre de créer 300 emplois Equivalent temps plein par an. Par ailleurs, bpost accepte l’exigence des syndicats de ne pas confier la distribution des journaux à la filiale AMP dans la partie francophone du pays si l’entreprise finalise un contrat avec les éditeurs francophones. Bpost s’engage aussi à ne rien changer au système de réorganisation des activités actuellement en vigueur au sein de l’entreprise. Le mouvement social devrait s’arrêter, mais des actions ne sont pas exclues dans certains départements ce vendredi et durant le week-end. La situation ne devrait revenir à la normale que la semaine prochaine.

L’agence belge de coopération au développement, Enabel, a annoncé ce jeudi après-midi 25 avril le décès d’Abdallah Nabhan (33 ans), un de ses employés, et de son fils de 7 ans, tués lors d’une frappe israélienne à Gaza dans la nuit de mercredi à jeudi....

Suite aux plaintes au pénal avec constitution de partie civile du Belge, Frédéric Baldan, et du Français, Florian Philippot, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le patron de Pfizer, Albert Bourla, sont convoqués pour une audience devant la Chambre du conseil du tribunal de première instance de Liège le 17 mai. L’audience du jour fait suite à la demande de la procureure en chef du parquet européen visant à déclarer irrecevables les plaintes introduites au pénal contre la présidente de l’exécutif européen pour destruction de documents administratifs, corruption et prise illégale d’intérêt dans le dossier d’achat des vaccins anti-Covid-19 pour un montant de 35 milliards d’euros. D’autres parties civiles qui se sont jointes à la cause sont également convoquées. Il s’agit de citoyens européens et des pays de l’Union européenne (Hongrie, Pologne, etc.). Si Frédéric Baldan et Florian Philippot seront bien présents le 17 mai avec leurs avocats, il y a de fortes chances que les deux principaux suspects soient représentés par leurs avocats respectifs. Le dossier est actuellement instruit par un juge pugnace liégeois, Frédéric Frenay. Premier à porter plainte contre la présidente de la Commission européenne, Frédéric Baldan est visiblement l’objet de représailles…

Un projet d’accord a été transmis, ce mercredi 24 avril en fin d’après-midi, aux syndicats de bpost à l’issue d’une journée d’intenses négociations. Les affiliés seront appelés à se prononcer sur le texte ce jeudi 25 avril et s’il est validé, le mouvement qui pénalise les activités de l’entreprise postale depuis le 22 avril devrait s’arrêter. Reste à savoir ce qu’il y a dans le projet d’accord. Bpost considère que le transfert de la distribution des journaux et des magazines à sa filiale AMP est la meilleure solution pour lui permettre de proposer une offre concurrentielle aux éditeurs de presse et d’éviter un plan social. Mais les syndicats francophones rejettent cette option, alors que leurs homologues flamands, principalement la SLFP, estiment que c’est le meilleur choix pour conserver les emplois. Une réunion de la commission paritaire est prévue ce jeudi matin 25 avril, elle sera suivie d’une rencontre avec la direction de bpost sur le temps de midi. Les négociations entre bpost et les éditeurs de presse néerlandophones sont sur le point d’aboutir intégrant le transfert progressif de la distribution des journaux et des magazines vers AMP, une filiale qui affiche des bénéfices.
Je fonctionne comme un magasin et l’heure de fermeture est 18h. Le texte de l’accord est arrivé largement après cette échéance. De plus, il y a le droit à la déconnexion.

Les dirigeants de l’Union wallonne des entreprises (UWE) et des cinq Chambres de commerce et d’industrie (CCI) wallonnes ont annoncé ce mardi soir 23 mars la nouvelle bannière sous laquelle ils mèneront différentes actions : AKT for Wallonia (AKT4W ou AKT). La nouvelle marque se substituera, d’ici septembre 2024, au logo de l’UWE et des CCI wallonnes. Mais si la marque UWE va totalement disparaître au profit d’AKT for Wallonia, les CCI garderont leur dénomination pour des raisons liées aux obligations internationales des chambres de commerce. Il n’est pas question d’une fusion, mais de la volonté de créer une grande communauté d’entreprises pour porter les revendications du monde économique wallon auprès des acteurs politiques sur différents thèmes : l’emploi, l’énergie, la transition climatique et les affaires publiques. Les deux organisations redoutent la montée des extrêmes tant à droite qu’à gauche de l’échiquier politique.  L’UWE a également annoncé sa décision de quitter son siège de Louvain-la-Neuve pour s’installer à Namur en 2026 et ainsi se rapprocher du cœur du pouvoir politique régional.

Selon nos informations, des riverains de l’aéroport de Bruxelles-National reprochent à l’Etat belge de n’avoir pas pris, à temps, les dispositions pour équiper les pistes parallèles 07 de système permettant des procédures d’approche et d’atterrissage par satellite. Ce faisant, les autorités belges ne respectent pas le règlement européen PBN dont l’article 7 impose de réaliser ces équipements avant le 25 janvier 2024. Des riverains assurent avoir attiré, plusieurs fois, l’attention du ministre de tutelle, Georges Gilkinet (Ecolo) sur la question, mais sans succès. Ils soulignent que l’infraction dénoncée à l’Europe contrevient aux objectifs de sécurité, de capacité aéroportuaire et d’optimisation des routes aériennes. Elle entraîne un usage accru des pistes 01 (pour les atterrissages) et 07 (pour les décollages). L’usage des pistes 07 non équipées de système satellitaire revient à survoler des zones densément peuplées, ce qui est « irresponsable » pour des raisons de sécurité aéroportuaire. La plainte a été introduite il y a plus de deux mois.

La Commission wallonne pour l’énergie (Cwape) a rendu un avis sur le projet d’arrêté du Gouvernement wallon adopté en première lecture. Il garantit une indemnisation forfaitaire aux propriétaires de panneaux photovoltaïques dont les installations sont touchées par les décrochages d’onduleurs. Le régulateur wallon constate que le montant proposé par les autorités wallonnes est « quatre fois supérieur à celui » qu’il avait proposé. Il redoute un effet d’aubaine difficilement mesurable et qui pourrait pousser les Gestionnaires de réseaux de distribution (GRD) « à réaliser prioritairement les interventions visant les prosumers au détriment d’autres consommateurs voire, s’ils sont débordés par les demandes, à les inciter à payer sans résoudre les problèmes, en attendant que l’orage passe, puisque le mécanisme s’éteindrait fin 2025 ». La Cwape plaide donc pour une indemnisation raisonnable et indique que cette dernière ne doit pas être la seule solution pour répondre aux problèmes de décrochages d’onduleurs. L’exécutif régional attend l’avis du secteur avant une adoption en deuxième lecture, mais celle-ci risque d’être freinée par la campagne électorale surtout vu le climat causé par le passage en force du PS et des Ecolos sur le décret paysage avec l’aide du PTB en Fédération Wallonie-Bruxelles.

Ce lundi 22 avril, l’entreprise bpost sera confrontée à une grève organisée en front commun (CGSP-Poste, CSC-Transcom) pour dénoncer les nouvelles mesures que les dirigeants veulent imposer aux travailleurs pour réduire les coûts. Selon nos informations, la direction veut supprimer les primes de nuit, adapter les services de distribution de journaux tous les trois mois et envisage de transférer ces services à la filiale AMP d’ici 2 à 3 ans s’ils obtiennent le contrat. Mais le remède de choc que la direction veut imposer aux travailleurs est de lever le plafond empêchant une lourde réduction du personnel. En effet, jusqu’à présent, les syndicats avaient accepté qu’une restructuration touche un maximum de 10% des effectifs, la direction veut désormais faire sauter cette limite de 10% afin de pouvoir réduire les effectifs à sa guise dans tous les services. Cette mesure pourrait entraîner la suppression d’environ 4.000 postes de travail. Sans oublier la généralisation du système de pistage électronique des facteurs. La grève qui commence lundi 22 avril sera étalée sur plusieurs jours puisqu’on annonce une action tournante dans les services.

Selon nos informations, la réunion de ce jeudi 18 avril de la commission paritaire portant sur les comptes annuels 2023 de bpost s’est bien déroulée, mais la CGSP, secteur Poste, estime n’avoir pas reçu de réponse à ses revendications. « On se dirige vers le conflit et il va être salé pour l’entreprise », nous a confié Thierry Tasset, secrétaire général de la CGSP-Poste. La grève du lundi 22 avril semble inévitable chez bpost, malgré une nouvelle réunion entre la direction et les syndicats convoquée le mercredi 24 avril. Il nous revient par ailleurs que la CGSP a confirmé, jeudi en fin de journée, à ses permanents, la grève du 22 avril. La SLFP-Poste indique qu’il y a une différence de perception de la situation en Flandre et en Wallonie et qu’elle préfère attendre l’issue de la réunion du 24 avril, mais, précise son président, Luc Tegethoff, « on couvrira nos affiliés s’ils participent à l’action du 22 avril ». En attendant, les résultats du groupe postal sont bons et les travailleurs devraient toucher une prime.

A l’approche des élections régionales, fédérales et européennes, les partis politiques dévoilent une image peu glorieuse de la politique. Un exemple en est fourni ce mercredi 17 avril par le PS et Ecolo (aidés par le PTB) avec le vote des modifications au décret paysage...