D’après une étude de la Banque nationale (BNB), les subventions et les aides l’investissement accordées aux entreprises se sont élevées à près de 25 milliards d’euros en 2024. Publié dans la presse, l’information a suscité une série de réactions, notamment de la part de la FGTB et de la CGSLB qui demandent, à tout le moins, « une évaluation rigoureuse », voire la suppression des subventions publiques dont la valeur ajoutée n’est pas démontrée. CEO de la fédération patronale wallonne, AKT, Frédéric Panier a produit une analyse visant à donner une image plus réaliste des chiffres. D’après lui, environ 20% seulement des montants totaux vont réellement aux entreprises privées et ils viennent compenser un taux d’imposition trop élevé pour les entreprises. Il reconnaît qu’il faut revoir « l’efficacité et la cohérence des dispositifs de soutien aux entreprises, mais », dit-il, ce n’est pas le moment de réduire les montants qu’il juge par ailleurs insuffisants.

Le Conseil d’administration de l’Agence wallonne à l’exportation et aux investissements étrangers (Awex) validé, fin octobre, un plan stratégie de 3 ans notamment pour mieux calibrer ses actions et mieux aider les entreprises dans leur démarche d’exportation. D’après le document dont nous avons eu connaissance, la démarche résulte du fait que « malgré une infrastructure solide et des compétences reconnues, les résultats de l’Awex sont en deçà des attentes » : baisse cumulative de plus de 9% des exportations, division par 2,5 des emplois créés par les investissements étrangers, etc. Les missions économiques de l’Awex seront évaluées au regard de leur efficacité et vont devoir être adaptées.

Les coprésidents d’Ecolo, Samuel Cogolati et Marie Lecocq, ont informé le bureau politique du parti lors de la réunion de ce lundi 17 novembre 2025 de « leur impossibilité à poursuivre leur mission ensemble à la tête du mouvement ». Elus en juillet 2024 à la coprésidence du...

La Cour des comptes relève des lacunes systémiques et des dérives dans la gestion financière de l’entité, ce qui empêche, d’après elle, toute certification d’une image fidèle du patrimoine régional. Dans son 37ème cahier d’observations adressé au Parlement wallon, elle estime notamment que de nombreuses créances et avances ne sont ni inventoriées, ni valorisées correctement. Par ailleurs, le patrimoine immobilier de la Région wallonne est méconnu et sous-évalué. La Région ne respecte pas non plus le principe d’exhaustivité et de justification. En 2024, la Région wallonne a payé des charges d’intérêts de sa dette s’élevant à près de 873 millions d’euros. C’est la gestion de l’ancienne majorité PS-MR-Ecolo qui est durement sanctionnée par la Cour des comptes.
La Région wallonne risque un effet boule de neige généré par le ralentissement de l’inflation, la hausse progressive du taux d’intérêt implicite et le maintien d’un déficit élevé.

Non reconduit à l’été 2025 dans ses fonctions de Secrétaire général du ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles après 17 ans de service, Frédéric Delcor (PS), vient d’être nommé directeur général de l’Instruction publique de la Ville de Bruxelles. L’ancien patron du ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles a donc retrouvé un défi à la hauteur de ses compétences. Il dirige donc une nouvelle administration qui compte près de 6.000 collaborateurs répartis notamment dans un réseau de 120 établissements scolaires et parascolaires (enseignants. Enseignants, personnel administratif, etc.). L’organisme de l’Instruction publique de la Ville de Bruxelles gère un budget de plusieurs millions d’euros.

L’actuel patron de la RTBF a informé la ministre de tutelle, Jacqueline Galant (MR) qu’il ne compte pas briguer un nouveau mandat à la tête de la radio-télévision publique francophone. Jean-Paul Philippot a pourtant bénéficié d’une évaluation jugée « plus que favorable ». Son mandat arrive à...

A l’appel d’associations du Nord et du Sud du pays, les magistrats se rassembleront, ce vendredi 14 novembre 2025 à 14h, devant le palais de justice de Bruxelles pour attirer l’attention du citoyen et des responsables politiques sur l’état du pouvoir judiciaire. Ils dénoncent le sous-effectif dans la justice qui leur impose une surcharge de travail, une dégradation de l’attractivité de la fonction de magistrat, une digitalisation en panne et l’état de délabrement des bâtiments. Les magistrats demandent notamment une augmentation du budget alloué à la justice pour atteindre 0,5% du PIB d’ici la fin de la législature en 2029 et le respect des décisions de justice. Jusqu’à présent, la majorité fédérale semble faire la sourde oreille devant les revendications du pouvoir judiciaire.

13 novembre 2015. Peu après 21h, des individus radicalisés et se revendiquant de l’idéologie mortifère islamiste plongea la France dans l’horreur en lançant des attaques meurtrières en ciblant des lieux d’affluence. Du stade de France à Saint-Denis aux terrasses de cafés et restaurants à Paris...

Après plusieurs mois d’enquête, le parquet général a décidé de classer sans suite le dossier des irrégularités dénoncées dans la construction de la gare de Mons. Car, sur base de l’analyse du dossier par l’Office central pour la répression de la corruption (OCRC), il estime que les faits sont prescrits. Mais pour le député-bourgmestre de Walhain, Xavier Dubois (Les Engagés), le dossier ne peut pas en rester là.

Selon nos informations, la Société des transports intercommunaux de Bruxelles (Stib) a lancé un marché public de récupération (amiable et judiciaire) des créances impayées auprès des usagers. Ce qui surprend dans la démarche des dirigeants de la Stib, c’est qu’ils ont réservé le marché exclusivement aux huissiers de justice, alors que tous les marchés de recouvrement sont en libre concurrence entre les sociétés de recouvrement, les huissiers de justice et les avocats. Ce faisant, la Stib se retrouve dans une situation où elle pourrait être accusée d’infraction à la libre concurrence et au principe de non-discrimination.