Le dossier des plaintes pour corruption à l’encontre de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et du PDG de Pfizer, Albert Bourla, revient de nouveau, ce vendredi 6 décembre 2024 à 14h, devant la Chambre du conseil du tribunal de première instance de Liège. Après l’audience du 17 mai 2024, le lobbyiste belge, Frédéric Baldan, qui a introduit la plainte initiale au pénal avec constitution de partie civile maintient la pression sur la cheffe de l’exécutif européen. Il a récemment sorti « UrsulaGates, la compromission par les lobbys », un livre de plus de 380 pages dans lequel il dévoile les dessous du dossier. L’ouvrage est plus qu’un pamphlet : il se lit avec délectation et interpelle tant il dévoile les coulisses des jeux de pouvoirs pour préserver certains intérêts. Par ailleurs, il demande désormais officiellement le renvoi d’Ursula von der Leyen et de tous les mis en cause dans le dossier devant le tribunal correctionnel pour que toute la lumière soit faite. Depuis qu’il a initié son action en justice, ils sont plus d’un millier de plaignants à se joindre à sa plainte au pénal, ce qui constitue une première dans l’histoire de la Commission européenne. Après une période d’accalmie relative de près de 7 mois après les plaidoiries du 17 mai 2024 à huis clos devant la Chambre du conseil du tribunal de première instance de Liège, le dossier du « Pfizergate » revient devant l’instance ce vendredi 6 décembre à 14h. Et il y a de fortes chances qu’à l’instar du spectacle qui s’est joué le 17 mai dernier, il y aura foule devant le palais de justice de la Cité ardente ce vendredi après-midi. Le dossier remonte au 5 avril 2023 lorsque le lobbyiste belge, Frédéric Baldan (37 ans), a déposé une plainte avec constitution de partie civile auprès du juge d’instruction liégeois, Frédéric Frenay, contre la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le PDG de la firme pharmaceutique, Pfizer. Il demande que les deux dirigeants soient traduits en justice pour plusieurs préventions : corruption, prise illégale d’intérêt, destruction de documents administratifs, usurpation de titres et de fonctions, etc.

Confrontée à des arriérés de salaires et à des taxes impayées pour un total d’environ 19 millions d’euros, la direction du site de Dudelange a fait aveu de faillite. La décision de justice a été rendue ce vendredi 29 novembre 2024. Un curateur a été désigné. Les 150 travailleurs du site ont accueilli la décision avec un soulagement, car ils estiment qu’elle ouvre la porte à un repreneur. Les autorités luxembourgeoises sont à l’écoute des travailleurs et leur apportent toute leur assistance pour trouver une solution de relance du site de Dudelange. A Liège, c’est plutôt la colère et l’indignation qui dominent chez les travailleurs, surtout après avoir découvert la sortie du ministre wallon de l’Economie et de l’Emploi, Pierre-Yves Jeholet dans la presse, estimant que « la sidérurgie n’est plus un secteur stratégique d’avenir ». « On ne comprend pas cette déclaration, après nous avoir soutenu l’inverse lors de plusieurs réunions. C’est scandaleux », nous a confié Alexandre Caruana, délégué Setca chez Liberty Liège Dudelange. Premier revers de taille pour le groupe Liberty Steel, propriété du conglomérat Gupta Family Group (GFG) Alliance. La presse luxembourgeoise a indiqué ce vendredi matin 29 novembre 2024 que la direction du site de Liberty Steel à Dudelange a fait aveu de faillite, une demande validée par la justice grand-ducale qui a désigné, dans la foulée, un curateur (Me Olivier Wagner).

Selon nos informations, le conseil d’Etat vient d’annuler la décision de la SNCB d’accorder des bonus (collectif, individuel), des chèques-repas majorés et une prime de fin d’année aux cadres contractuels. La haute juridiction administrative accueille favorablement la critique de la CGSP-Cheminots reprochant à l’entreprise ferroviaire d’avoir pris la décision en violant les prérogatives de consultation et d’avis des syndicats. D’autres critiques sont également adressées à la SNCB notamment le fait d’avoir pris la décision sans avoir demandé un vote à la majorité des deux tiers en Commission paritaire (car elle modifie le règlement de travail) ou en ayant violé le droit d’une négociation d’une Convention collective de travail en bonne et due forme. Près de 230 cadres contractuels de la SNCB sont concernés par la décision. Les dirigeants syndicaux redoutent que l’entreprise ferroviaire n’utilise une autre voie pour de toute façon appliquer sa décision. Le ministre de tutelle, mais en affaires courantes, Georges Gilkinet (Ecolo) s’est exprimé sur le dossier.

Selon nos informations, 15 membres du personnel de Computerland viennent d’être sèchement licenciés par la direction de l’entreprise, fournisseur de services IT aux moyennes sociétés. Il y a quelques semaines, ce sont 7 salariés de Win, une autre entreprise de services IT à qui la direction a montré la porte de sortie. La direction de Win justifie la « difficile, mais nécessaire » décision par l’obligation d’assurer la pérennité de l’entreprise et de rester compétitive. Selon des sources proches des différents dossiers, le groupe NRB est engagé dans une stratégie de réduction des coûts et celle-ci s’applique à ses filiales. En 2023, Computerland a réalisé a réalisé un chiffre d’affaires de près de 37 millions d’euros et enregistré une perte de -918.000 euros. L’entreprise occupe plus de 180 travailleurs. De son côté, NeWin (plus connue sous le nom de Win) a enregistré un chiffre d’affaires de près de 57 millions d’euros et un bénéfice d’environ 1,81 million d’euros en 2023 (-36% par rapport à 2022). L’entreprise occupe environ 160 collaborateurs.

La plateforme de location de voitures avec chauffeurs, Uber, est dans les starting-blocks pour profiter de la future législation wallonne sur les taxis et offrir ses services sur tout le territoire wallon. General Manager d’Uber en Belgique, Laurent Slits estime que la mise en place de la nouvelle législation qui entrera en vigueur le 1er décembre 2024 est une bonne chose. D’après lui, elle instaure un cadre clair notamment en matière de prix et permettra d’augmenter l’offre de services de taxis pour les Wallons. Il s’attend donc à l’arrivée de nouvelles licences de taxis sur le marché et assure que la demande sera au rendez-vous. Mais il déplore le fait que contrairement à Bruxelles et en Flandre où la licence est encadrée par une législation régionale, elle demeure communale en Wallonie. Actuellement, Uber propose des services via les taxis de station dans quatre villes wallonnes : Charleroi, Liège, Namur, Mons. Après avoir lancé en février 2024 une offre de transport, UberX, via les taxis de station dans quatre villes wallonnes (Charleroi, Liège, Namur, Mons), Uber s’apprête à étendre son offre sur tout le territoire wallon grâce à une nouvelle législation qui entrera en vigueur le 1er décembre 2024. Pour Laurent Slits, General Manager, il s’agit d’une bonne nouvelle qui permettra à l’entreprise de déployer encore plus ses ailes et d’être désormais présente dans les trois régions de la Belgique. « Nous ne pouvons que saluer l’entrée en vigueur de cette nouvelle législation. Elle instaure un cadre clair notamment pour les prix et nous attendons à une augmentation des licences de taxis », explique Laurent Slits.

Alors qu’ils devaient recevoir les salaires du mois d’octobre 2024 le 8 novembre, les travailleurs de Liberty Steel Liège n’ont rien vu sur leurs comptes. Par ailleurs, les téléphones professionnels des salariés ont été coupés parce que l’entreprise accuse un retard considérable dans le paiement des factures des téléphones portables professionnels. Sans oublier le fait que les chèques-repas ne sont plus payés depuis juillet 2024.  Les travailleurs avaient déjà fait une saisie-conservatoire sur des stocks d'étain et s’apprêtaient à se tourner vers la justice pour introduire une action en cessation de paiement, ce qui enclencherait une procédure de faillite forcée. A la dernière minute, la direction a signé, ce lundi 25 novembre 2024, un accord avec les représentants des travailleurs en acceptant la vente des stocks avec consignation de l’argent sur un compte spécifique afin de payer les travailleurs. Selon nos informations, Liberty Galati qui est aujourd’hui propriétaire de la filiale liégeoise a obtenu un prêt de 150 millions d’euros auprès des autorités, ce qui devrait dégager l’horizon. Par ailleurs, un nouveau candidat repreneur s’est fait connaître, il s’agit d’un Américain qui pourrait déposer une offre de reprise liante d’ici début décembre. Il rejoint ainsi le groupe italien Eusider qui s’est déjà positionné pour racheter les actifs de Liberty Liège-Dudelange. Petite éclaircie dans le ciel chargé des travailleurs de Liberty Liège-Dudelange. A l’issue d’un conseil d’entreprise extraordinaire tenu ce lundi 25 novembre 2025, les représentants des travailleurs ont réussi à arracher un accord chez la direction en vue d’assurer le paiement des salaires du mois d’octobre 2024 des ouvriers. Par ailleurs, l’opérateur de téléphonie mobile a coupé la ligne des téléphones professionnels des travailleurs à cause des arriérés de factures impayées. Les chèques-repas ne sont pas payés depuis juillet 2024.

L’Institut scientifique de service public (Issep) a analysé, pendant un an, les retombées atmosphériques liées aux activités de Liège Airport et de Brussels South Charleroi Airport (BSCA). Les conclusions présentées la semaine dernière et dont nous avons eu connaissance, indiquent que les dépôts de métaux lourds (chrome, manganèse, nickel, zinc, plomb, cuivre, etc.) et d’hydrocarbures ne sont pas supérieurs aux valeurs règlementaires en vigueur au niveau international. D’après l’Institut qui a mené l’étude, en collaboration avec l’asbl Eco-Impact, les valeurs de certains dépôts d’hydrocarbures observées autour de l’aéroport de Charleroi sont supérieures à celles constatées chez les riverains de Liège Airport (chrome, manganèse, nickel). D’après l’Issep et Eco-Impact, les riverains peuvent consommer les produits de leurs potagers, mais dans leur rapport, ils feront des recommandations pour qu’une analyse soit faite sur les particules fines et ultrafines et sur l’odeur de kérosène. L’étude a démarré à la demande de l’ancienne ministre wallonne de l’Environnement, Céline Tellier (Ecolo) après qu’elle a reçu des plaintes des riverains des aéroports dénonçant une présence inexpliquée de retombées d’hydrocarbures sur les plantes et les légumes. En voilà une étude qui ne risque pas de rapprocher la position des participants et des opposants au développement de Liège Airport et de l’aéroport de Charleroi-Gosselies. Les conclusions de l’étude, dont nous avons eu connaissance, ont été présentées récemment aux riverains de l’aéroport de Lège Airport. Il s’agit d’une analyse des impacts potentiels des retombées atmosphériques générées par les activités du site.

L’Université de Liège (ULiège) a annoncé récemment la nomination de Julien Nicaise (44 ans) au poste d’administrateur de l’alma mater. Il remplace Anne Girin dont le licenciement, en juin 2024, avait provoqué une polémique au sein de l’Université et donné lieu à un recours en extrême urgence au conseil d’Etat. La haute juridiction administrative avait donné raison à Anne Girin en suspendant son limogeage forçant l’ULiège à transiger pour obtenir son départ. Julien Nicaise terminera le mandat d’Anne Girin qui arrive à échéance le 30 septembre 2026. Ensuite il y aura une évaluation pour décider de la suite, mais le nouvel administrateur nous a indiqué qu’il entend solliciter un nouveau bail de 4 ans. Avec sa nomination à l’ULiège, il quittera ses fonctions d’administrateur général de Wallonie-Bruxelles Enseignement (WBE), pouvoir organisateur de tous les établissements scolaires qui dépendaient de la Fédération Wallonie-Bruxelles. La date de son départ n’est pas fixée, mais WBE va devoir se dépêcher ou trouver une solution transitoire, car actuellement, selon nos informations, son Conseil d’administration (CA) est en affaires courantes et il nous revient que la désignation du nouveau CA serait liée à celle de la RTBF. Un nouvel administrateur s’apprête à reprendre en main la gestion des affaires de l’Université de l’Université de Liège (ULiège). L’alma mater a annoncé récemment la nomination de Julien Nicaise (44 ans), actuel administrateur général de Wallonie-Bruxelles Enseignement (WBE), le pouvoir organisateur de tous les établissements scolaires qui dépendaient de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Communauté française).

Sur proposition de son vice-président, Pierre-Yves Jeholet (MR), le Gouvernement wallon a validé ce jeudi 21 novembre 2024, la note d’orientation en vue d’améliorer l’activation des demandeurs d’emplois et rationaliser le paysage des acteurs de l’insertion professionnelle. Un des axes est de vérifier la disponibilité des chercheurs d’emplois et en cas d’abus d’appliquer effectivement les sanctions prévues. Le ministre Jeholet indique qu’il faut sortir de la « culture de l’excuse ». Il veut aussi mettre fin à la concurrence entre les acteurs de l’insertion professionnelle. Une réforme en profondeur du Forem est attendue avec notamment un renforcement de la collaboration avec le Gouvernement wallon via, une révision de son contrat de gestion. L’objectif est de notamment réduire le chômage élevé chez les jeunes de moins de 30 ans (23%). Le Gouvernement wallon a validé, ce jeudi 21 novembre 2024, lors de sa réunion hebdomadaire la note d’orientation visant à améliorer significativement la remise à l’emploi des chômeurs. La décision intervient après l’adoption des textes notamment sur les formations qualifiantes et de promotion sociale. Cette fois, l’exécutif régional s’attaque au chômage et au paysage des acteurs de l’insertion socioprofessionnelle. « La Wallonie est confrontée à une situation paradoxale où vous avez d’un côté un taux d’emplois vacants élevé (3,54%) et de l’autre un taux d’emploi insuffisant (68,1%) par rapport aux autres régions d’Europe », explique le vice-Président wallon et ministre de l’Emploi, Pierre-Yves Jeholet (MR).

Ce mardi après-midi, 19 novembre 2024, les dirigeants de la SNCB et d’Infrabel ont livré des chiffres actualisés sur le coût réel de la construction de la gare de Mons lors de leur audition en Commission de la Chambre (Mobilité, Entreprises publiques). Les députés ont donc découvert que la facture est largement plus élevée que les chiffres qui ont circulé jusqu’à présent. Le coût final s’élève à au moins 480 millions d’euros dont 64% à charge de l’entreprise ferroviaire et 23% pour le gestionnaire d’infrastructure. Quant au coût d’entretien, il devrait s’élever à environ 950.000 euros par an. Le reste est partagé entre la Région wallonne (ex-SRWT) et la Ville de Mons. La SNCB reconnaît que la gare de Mons n’est pas un exemple à suivre en termes de gestion de projet et soutient avoir désormais mis en place un système de gestion des projets qui empêche de répéter les mêmes dérapages. La Cour des comptes a confirmé ses conclusions concernant les manquements aux marchés publics. En effet, il s’avère que l’architecte du chantier, Santiago Calatrava, a participé à l’étude de faisabilité en tant qu’expert, avant de soumissionner et d’obtenir le marché, ce qui est contraire à la législation. D’où la sidération du député Vincent Scourneau (MR) qui a interpelé la Cour des comptes sur son obligation de dénoncer au parquet les manquements à la loi comme elle est obligée de le faire.
On ne peut pas se satisfaire d’une telle légèreté d’explications de la part de la SNCB et de la Cour des comptes, alors qu’il y a encore des tas de questions qui sont restées sans réponses.
Nouvelles révélations dans le dossier de la construction de la gare de Mons. Auditionnés ce mardi après-midi, 19 novembre 2024, par les députés de la Commission de la Mobilité, des Entreprises publiques et des institutions fédérales, des dirigeants de la SNCB et d’Infrabel ont livré des données actualisées sur le dossier. Et le moins qu’on puisse écrire est que celles-ci ont suscité une incompréhension de la part des députés qui ont dénoncé la légèreté avec laquelle le chantier a été géré et le gaspillage de l’argent public. « On ne peut pas se satisfaire d’une telle légèreté d’explications de la part de la SNCB et de la Cour des comptes, alors qu’il y a encore des tas de questions qui sont restées sans réponses », a martelé le député Vincent Scourneau (MR).