Selon nos informations, le groupe de télécom français, Orange, qui a racheté l’opérateur VOO à Nethys ne commercialisera plus la marque aux trois lettres d’ici septembre 2025. Les offres VOO vont progressivement disparaître du paysage, mais il ne devrait pas y avoir de changement pour les clients VOO. Par ailleurs, les 13 téléboutiques VOO vont aussi disparaître du paysage en fonction de l’arrivée à échéance des baux de location dans les différentes villes. On nous assure que le personnel de l’ex-filiale télécom de Nethys sera intégré aux boutiques Orange, mais la question est de savoir s’il conservera les mêmes statuts salariaux. La décision suscite l’inquiétude dans les rangs, notamment chez les équipes du centre d’appels WBCC où on redoute l’intégration dans l’organisation d’Orange Belgium, car une grande partie des tâches assurées au départ de l’étranger. Que réserve l’après élections communales du 13 octobre 2024 aux travailleurs de la désormais ex-filiale de Nethys ?

Le Gouvernement wallon a présenté ce jeudi 3 octobre 2024 la mise en place d’un pacte devant garantir la simplification des démarches administratives pour les citoyens. Le pacte sera une réalité dès le premier trimestre 2025. Il est question de la digitalisation des procédures relatives au permis d’environnement et au permis d’urbanisme. L’introduction d’un droit à l’erreur pour les agriculteurs dans les démarches administratives est à l’agenda ainsi que la création d’une Agence de l’habitation et des guichets uniques. Le Gouvernement recycle un vocabulaire qu’on entend généralement dans le monde des entreprises notamment « l’expérience usager » ou le principe de confiance. Tous les ministres de l’exécutif wallon sont concernés par le pacte dont la coordination sera assurée par la ministre à double casquette de la Simplification administrative, Jacqueline Galant (MR). L’ex-Union des entreprises (AKT) salue l’initiative et relève des mesures qui peuvent être prises rapidement pour faciliter la vie des entrepreneurs wallons sans attendre une démarche à plus long terme. Elle demande à participer à la task force. Après sa réunion hebdomadaire, le Gouvernement wallon était au grand complet pour présenter ce jeudi matin, 3 octobre 2024, la concrétisation d’un engagement bien identifié dans la nouvelle Déclaration de politique régionale (DPR). Il s’agit de la simplification administrative et qui avait d’ailleurs fait l’objet d’une campagne de communication à grande échelle. « La campagne « Simplifions.be », première du genre, a été un succès. Nous avons récolté plus de 5.000 propositions de citoyens et nous continuons d’en recevoir encore. C’est la preuve que la simplification est un enjeu majeur pour les wallonnes et les wallons. D’ailleurs, nous pérenniserons la campagne « simplifions.be » pour en faire un vrai outil de mesure de satisfaction des usagers et d’amélioration continue », se réjouit Adrien Dolimont (MR), ministre-Président du Gouvernement wallon.

L’année 2024 s’annonce sous de bons augures pour le groupe belgo-français, John Cockerill. Ses comptes consolidés pour l’exercice 2024 indiquent des inscriptions de commandes pour environ 1,8 milliard d’euros, dépassant largement celles de 2023 (1,1 milliard). La performance du groupe pour 2023 est mitigée. D’un côté, il est en avance de 2 ans sur son objectif en termes de chiffre d’affaires qui atteint environ 1,2 milliard d’euros, soit la cible fixée pour 2025. Mais pour la première fois en 22 ans, le groupe affiche un résultat d’exploitation avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissements (Ebitda) négatif de -44 millions d’euros, alors qu’il était positif de près de 45 millions d’euros en 2022. Quant au résultat net, il est aussi négatif de près de -123 millions d’euros, largement supérieur à la perte nette de 2022 (-1,72 million d’euros). Les différentes branches d’activités groupe sont pratiquement toutes dans le vert, mais c’est la division « hydrogène » qui plombe le plus les résultats de John Cockerill (JC).

Selon nos informations, le tribunal de l’entreprise de Liège, division de Namur, a prononcé, ce mardi après-midi, 1er octobre 2024, la faillite de BBK Expansion, la maison-mère de l’enseigne Babykid, spécialisée dans la vente d’articles de puériculture. Le dossier a été plaidé le matin, en...

Le tribunal de l’entreprise de Liège, division de Namur examinera ce mardi 1er octobre la Procédure de réorganisation judiciaire (PRJ) dont bénéficie la chaîne de magasins de vente d’articles pour les bébés depuis le 2 avril 2024. Selon nos informations, les dirigeants demandent une nouvelle...

Selon nos informations, le conseil d’administration de Biosenic, la biotech franco-belge (basée à Mont-Saint-Guibert) qui a pris la relève de l’ex-Bone Therapeutics a démis de ses fonctions la directrice générale adjointe, Véronique Pomi-Schneiter. Le président et directeur général, François Rieger, pourrait aussi connaître le même sort. Cette décision de l’entreprise traduirait une divergence dans la stratégie de développement de l’entreprise qui se bat pour trouver des fonds afin de financer ses différents projets de recherche pour soigner les maladies auto-immunes graves (maladie du greffon contre l’hôte, le lupus érythémateux, sclérose systémique). La présence du fonds spéculatif, ABO Infinium Americas OpCo LTD suscite des inquiétudes car le fonctionnement de ce dernier met le cours de l’action de Biosenic à rude épreuve. A l’instar des entreprises de biotech, Biosenic consomme du cash pour l’instant, elle a clôturé 2023 avec une perte nette de plus de 29 millions d’euros (-3 millions en 2022).

La N-VA, Vooruit et le CD&V ont scellé dans la nuit de vendredi à samedi un accord de gouvernement pour la législature 2024-2029. Un des chapitres du texte concerne le développement de l’aéroport de Bruxelles-National. A cet effet, la nouvelle majorité plaide pour une dispersion des vols au départ de Brussels Airport avec comme conséquence une augmentation des décollages au départ de la piste 25R (l’une des deux pistes diagonales du site). Or, le principe de la dispersion est illégal au regard des décisions de justice. Elle demande à BAC, la société de gestion de l’aéroport national, de s’engager à réduire les nuisances sonores pour en réduire l’impact sur l’environnement (pollution de l’air) et sur la santé des riverains. Mais les responsables de l’Ubcna, la principale association de défense des riverains, victimes des nuisances sonores de Brussels Airport, dénoncent les dispositions aéroportuaires de l’accord. Ils reprochent à la future majorité d’interférer dans les compétences fédérales et de violer les décisions de justice qui ont condamné la dispersion des vols. L’association « Piste 01, ça suffit », fustige aussi les dispositions de l’accord du nouveau gouvernement flamand déplorant notamment qu’il n’y est nullement fait référence à la région wallonne, alors que des habitants vivant dans le sud du pays sont impactés par le bruit des avions. Elle menace d’une action en justice.

Saisi d’une plainte introduite par l’entrepreneur bruxellois, Laurent Hermoye, concernant l’article traitant de l’antiracisme publié le 21 septembre sur le site de la RTBF, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a décidé « de mener une analyse approfondie » de l’article et de la vidéo qui en fait la promotion au regard notamment du contrat de gestion du média public. Le régulateur de l’audiovisuel estime aussi que les contenus épinglés posent des questions au regard de la déontologie journalistique et va donc saisir le Conseil de déontologie journalistique (CDJ). Par ailleurs, le CSA va aussi solliciter Unia, l’ex-Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme. L'entrepreneur se réjouit de la réponse du CSA à sa plainte et estime qu'elle démontre que les institutions de contrôle fonctionnent. La ministre des Médias du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Jacqueline Galant (MR) a annoncé au parlement qu’elle a également saisi le CSA sur le même sujet. Du nouveau dans le dossier relatif à l’article sur l’antiracisme publié sur le site de la RTBF et qui a fait l’objet d’un débat d’actualité au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles mercredi 25 septembre. Saisi d’une plainte introduite par l’entrepreneur bruxellois, Laurent Hermoye, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a décidé de prendre en considération les objections de ce dernier, estimant qu’il y a matière à investiguer dans le dossier. « Le Secrétariat d’instruction du CSA (SI) a lu l’article et visionné la vidéo qui l’accompagne et estime nécessaire de mener une analyse approfondie de ces contenus à l’aune des articles 2.3.1 et 2.4.1 du décret du 04.02.2021 susvisé ainsi que des dispositions du contrat de gestion de la RTBF. C’est la raison pour laquelle il a décidé d’ouvrir une instruction et d’interroger l’éditeur impliqué », conclut le régulateur belge de l’audiovisuel.

A la tribune du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, la ministre libérale du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a dénoncé les procès d’intention la soupçonnant d’interférence dans la ligne éditoriale de la RTBF. Jacqueline Galant (MR) a annoncé avoir saisi le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) pour qu’il prenne attitude sur l’article à l’origine de sa réaction sur X (ex-Twitter). Lors du débat d’actualité sur le sujet, la ministre des Médias a reçu le soutien de la ministre-Présidente, Elisabeth Degryse (Les Engagés) qui a aussi indiqué que l’article prêtait à confusion. Les députés de la majorité communautaire (MR-Les Engagés) ont rappelé qu’il était juste question de demander à la RTBF de respecter son contrat de gestion. L’opposition (PS, PTB, Ecolo) n’en démord pas : pour le PS, la ministre Galant aurait porté atteinte à l’image de l’exécutif communautaire avec son tweet polémique pendant que le PTB lui reproche d’être devenue le censeur du média public. Tagué par le titre « Oui, nous sommes toustes racistes », l’article expose le travail d’Estelle Depris, éducatrice anti-raciste qui cible le « privilège blanc ». 

La ministre des Médias, Jacqueline Galant (MR), a réagi à un article publié samedi 21 septembre sur le site Internet de la RTBF. Tagué par le titre « Oui, nous sommes toustes racistes », l’article expose le travail d’Estelle Depris, éducatrice anti-raciste qui cible le « privilège blanc ». Son travail est présenté comme une démarche visant à « éduquer les personnes blanches à l’antiracisme ». Elle entend dénoncer le racisme systémique qui conduirait à des discriminations systématiques dont seraient victimes les personnes d’origine étrangère ou « racisées » de la part des Blancs. Ce faisant, elle induit une généralisation pouvant entraîner une culpabilisation des Blancs face au phénomène de racisme. Pour la ministre Galant qui a réagi sur X (ex-Twitter), la RTBF a offert une tribune à une activiste de l’antiracisme qui tient un discours « susceptible d’attiser les divisions entre les composantes de la société. (…) il me paraît essentiel que tous les courants d’opinion, et notamment ceux qui visent à rassembler ces composantes aient un droit égal d’expression ». Elle estime que la chaîne publique doit veiller à garantir « le pluralisme ». Sa sortie sur le réseau X a provoqué une série de réactions dont celle du secrétaire général de la Fédération européenne des journalistes (FEJ) qui entend envoyer une alerte au Conseil de l’Europe. De son côté, la RTBF temporise. Mais un entrepreneur bruxellois a déposé une plainte contre la chaîne publique au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA).