Après la polémique qui a visé la conseillère du Centre Jean Gol, Nadia Geerts, suite à sa publication malencontreuse sur X (ex-Twitter) à propos de la situation alimentaire à Gaza, Georges-Louis bouchez lui apporte son soutien. Le président du MR estime les critiques visant la vice-présidente du conseil d’administration de la RTBF sont ridicules. Il ne devrait pas offrir le scalp de la Nadia Geerts aux détracteurs qui réclament sa démission de l’organe d’administration de la radiotélévision publique francophone belge. Toutefois, Georges-Louis Bouchez estime qu’Israël viole le droit international et doit être sanctionné. Il plaide pour une reprise de l’aide internationale au profit des territoires occupés, mais reconnaît que la voix des Européens ne pèse pas tellement dans le règlement du conflit au Proche-Orient.

Le producteur d’énergie, Luminus a enregistré un bénéfice net record d’environ 293 millions d’euros pour son exercice 2024 contre 82 millions d’euros en 2023, confirmant ainsi son passage dans une tendance positive. Grâce à ce bon résultat, la société a payé un Isoc (impôt sur les sociétés) de 20 millions à l’Etat fédéral (2,25 millions en 2023) et gratifié ses actionnaires d’un dividende de 80 millions d’euros, alors qu’elle n’en avait pas octroyé en 2023. La société de production d’énergie prévoit d’investir 4 milliards d’euros dans différents projets d’ici 2030 dont 700 millions en 2025 (parcs éoliens, nouvelle centrale au gaz à Seraing, etc.). L’actionnaire majoritaire de Luminus est le français, EDF (68,6%) aux côtés notamment de la holding Publilec (26,4%) et Socofe (4,7%). Nethys y a aussi des intérêts puisque la Société (liégeoise) à participation publique locale significative détient 68% de Publilec. Luminus vient de se doter d’un nouveau président, en la personne de Grégory Demal, CEO de Nethys, il succès au Flamand, Paul De Fauw, décédé le 20 septembre 2024. Ce dernier a présidé Luminus pendant 18 ans.

Face à la polémique soulevée par la désignation de sa compagne, Lucie Demaret à la présidence de l’Office de la naissance et de l’enfance (ONE), le président du MR, Georges-Louis Bouchez rappelle qu’il s’agit d’un mandat politique et qu’il a choisi une personne « compétente, loyale ». Il souligne que le fait que Lucie Demaret soit sa compagne ne doit pas être un frein à l’évolution de sa carrière et qu’elle a répondu à un appel à candidatures. « Elle a fait ses preuves en participant aux élections provinciales lors desquelles elle a récolté près de 5.000 voix. Ça fait 15 ans qu’elle est en politique et elle a été engagée par Olivier Chastel à l’époque », a-t-il précisé. Par ailleurs, il n’y a pas d’incompatibilité entre le nouveau mandat de Lucie Demaret et son autre mandat de conseillère provinciale (MR) dans le Hainaut ou encore sa fonction de conseillère politique au cabinet du ministre de l’Intérieur, Bernard Quintin (MR) où elle s’occupe notamment des matières européennes, des relations internationales et de la population. En effet, le décret sur l’ONE avait été modifié en avril 2024 sous la majorité PS-MR-Ecolo… Révélée par la presse, la désignation de Lucie Demaret à la présidence de l’Office de la naissance et de l’enfance (ONE) a suscité durant ces dernières heures une grande polémique. Les critiques ont surtout porté sur le fait qu’elle est la compagne de Georges-Louis Bouchez, président du MR, et la mère de son fils. Interrogé ce mardi midi, 8 juillet, l’intéressé balaie les critiques et assume son choix tout en la justifiant.

Le ministre-Président wallon, Adrien Dolimont (MR), a annoncé, ce lundi 7 juillet 2025, en commission avoir demandé à l’avocat de la Région wallonne de faire une déclaration de personne lésée dans le cadre de la plainte déposée par des associations auprès du parquet de Liège. L’objectif est d’avoir accès au dossier et de vérifier si du matériel de défense ont bien transité par l’aéroport de Liège-Bierset sans qu’aucune demande de licence n’ait été préalablement faite. Adrien Dolimont rappelle que les autorités wallonnes ne délivrent plus de licence d’exportation d’armes qui renforcerait la capacité militaire des forces en présence. L’association flamande Vredesactie a déposé une plainte contre Fedex pour avoir illégalement fait transiter du matériel militaire par l’aéroport liégeois. L’entreprise de courrier semble reconnaître ses torts, mais nie avoir transporté des armes ou des munitions…

Selon nos informations, la Cour d’appel de Liège vient de condamner la société de gestion du circuit de Spa-Francorchamps à payer des dommages et intérêts à un groupe d’entrepreneurs de renom. Ils avaient soumissionné en 2020 pour un marché de travaux d’infrastructures évalué à près de 23,54 millions d’euros. La justice réforme ainsi un premier jugement qui avait donné raison à la société « Le Circuit de Spa-Francorchamps ». L’arrêt est assez sévère pour la société de gestion du circuit de F1, car les juges considèrent qu’elle avait attribué le marché à une autre association momentanée d’entreprises dont l’offre n’était pas régulière. Il s’agit ici d’entreprises ayant pignon sur rue. Ce faisant, « Le Circuit de Spa-Francorchamps » causé un dommage au consortium écarté qui nécessite une réparation. Cette dernière s’élève à près de 2 millions d’euros en tenant compte des intérêts. Même si elle décide d’introduire un pourvoi en cassation, la société de gestion du circuit de F1 devra toutefois payer les dommages et intérêts. Il s’agit d’une mauvaise nouvelle pour les dirigeants qui avaient provisionné seulement 500.000 euros dans le cadre de ce dossier. La facture est d’autant plus salée que « Le Circuit de Spa-Francorchamps » a enregistré un bénéfice de 2 millions d’euros en 2024. Des administrateurs avaient pourtant attiré l’attention sur le risque de dédommagement…

A l’approche de la Conférence internationale des Nations unies sur le climat, COP30, qui se tiendra cette année du 10 au 21 novembre au Brésil, le ministre fédéral du Climat, Jean-Luc Crucke (Les Engagés) a proposé de réduire la taille de la délégation belge de 39%. D’après lui, les ministres wallonne (Cécile Neven/MR) et flamande (Mélissa Depraetere/Vooruit) ont marqué leur accord sur sa proposition, mais faute d’un gouvernement effectif à Bruxelles, il n’a aucune réponse de son homologue de la capitale, Alain Maron (Ecolo). En 2024, la délégation belge à la COP29 à Bakou (Azerbaïdjan) était composée de 140 personnes dont 5 ministres. Selon le cabinet du ministre Crucke, il est proposé que chaque ministre soit accompagné d’un maximum de deux collaborateurs. Pour les administrations, la limite est fixée à un maximum de 20 personnes pour l’ensemble des administrations fédérales et régionales.

D’après le rapport annuel 2024 de l’Agence wallonne à l’exportation et aux investissements étrangers (Awex), la Wallonie a accueilli sur son territoire 35 dossiers d’investissements d’acteurs industriels étrangers pour un total de 989,48 millions d’euros. Ces dossiers devraient entraîner la création de 592 emplois endéans les 3 ans. Mais ces statistiques traduisent une chute des dossiers de 24%, alors que le nombre d’emplois à créer sont en baisse de 48% et les montants investis de 13%. Député wallon, Olivier De Wasseige (Les Engagés) estime ni plus ni moins qu’il s’agit de résultats catastrophiques. Il fait aussi remarquer que ces chiffres ne reflètent pas la réalité des investissements étrangers puisque les investissements réalisés par des entreprises bruxelloises et flamandes sont intégrés dans les projets étrangers. Par ailleurs, les investissements réalisés des entreprises étrangères déjà présentes en Wallonie sont aussi comptabilisés dans ces statistiques. Des auditions sont prévues mardi 8 juillet 2025 au Parlement wallon examiner notamment la situation des investissements étrangers en Wallonie. A Bruxelles, d’après le rapport annuel 2024 de Hub.brussels, 31 entreprises ont décidé d’investir dans la capitale dont des entreprises françaises (Welgo, Malfamé, etc.), indiennes (Karpine, Ongil) et canadienne (Leaders of Tomorrow).

Les enquêtes sur le bien-être au travail dont les résultats sont catastrophiques ont rebond ce jeudi 3 juillet 2025 en séance plénière à la Chambre. Des députés ont interpellé le ministre de tutelle de la SNCB, Jean-Luc Crucke (Les Engagés) sur la situation notamment chez Securail. Il estime que les résultats « sont préoccupants ». Il dit avoir « demandé à la SNCB de traiter ces signaux avec la plus grande rigueur ». Les syndicats attendent des actes concrets de la part de l’entreprise ferroviaire pour améliorer les conditions de travail des cheminots. C’est le son de cloche de la SLFP-Cheminots dont le président, Werner Baetsleer, qui ne dit pas avoir été surpris par les résultats des enquêtes. La CGSP-Cheminots demande que les actions qui seront élaborées figurent en haut des priorités de la direction de la SNCB, « même si cela doit s’opposer à des projets déjà prévus ». Ancienne cheminote et députée fédérale, Farah Jacquet (PTB) attend de voir le niveau des actions et leur concrétisation avant d’avoir ses apaisements, car, dit-elle, il y a déjà eu d’autres initiatives par le passé, mais « c’était plutôt surtout une affaire de communication qu’autre chose ».

Charge psychosociale accrue, manque de considération, risques de burn-out, cheminots épuisés, stress à tous les étages, etc. La moitié des cheminots de la SNCB redoutent une détérioration leurs conditions de travail et 40% d’entre eux avouent que leur travail a des interférences sur leur vie privée. Ce sont-là les conclusions d’une enquête indépendante, baptisée « Be well », que nous avons pu consulter. Elle est réalisée par Idewe, le service externe de prévention et de bien-être au travail et affiche un taux de participation de 55%. Ses inspecteurs dressent un tableau sombre de l’environnement de travail à la SNCB. Les conclusions de cette nouvelle enquête générale indique qu’il n’y a pas que dans la division de sécurité, Securail, qu’un « management toxique » épuise les agents. Les syndicats tirent la sonnette d’alarme. Il faut dire que ces dernières années, de nombreux cas de suicides ont été déplorés à la SNCB. Face aux conclusions alarmantes, la SNCB dit préparer un plan d’actions pour se remettre sur de bons rails. Il sera déployé sur quatre voies portant notamment sur la création de lieux de travail inclusifs, investir dans la confiance mutuelle afin de libérer la parole des agents ou offrir davantage d’opportunités de formation.

FN America vient de décrocher un nouveau contrat avec l’armée américaine. D’après la filiale américaine du groupe wallon, FN Browning, le contrat vise à livrer aux forces armées américaines des mitrailleuses moyennes, FN M240L, supplémentaires. Il s’agit d’un modèle d’arme adopté par l’armée américaine depuis plusieurs années déjà et qui a été développé conjointement avec le groupe FN Browning. Il s’agit d’une arme plus légère que la précédente (FN M240B), mais tout aussi performante. Le montant du marché s’élève à 4,9 millions de dollars. Il peut paraître moins élevé, mais la direction du groupe wallon à Liège nous a précisé que l’armée américaine est plus qu’une cliente lambda. « C’est une partenaire avec qui nous avons des contacts réguliers et avons des projets de développement en commun », nous a précisé FN Browning. FN America occupe environ 550 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires de 250 millions de dollars.