14 Fév Chris Peeters, CEO de bpost, attribue la grève à la résistance au changement et au manque de flexibilité

Orateur du jour au Cercle de Wallonie ce jeudi 13 février 2025 à Liège, Chris Peeters, a exposé les grandes lignes du plan de transformation qu’il veut appliquer chez bpost pour permettre au groupe semi-public belge de contrer la concurrence. Face à la distribution du courrier qui diminue de 8 à 10% par an, il mise sur la distribution des colis provenant de l’e-commerce en réorganisant notamment les activités. Mais le projet se heurte pour l’instant à l’opposition des travailleurs qui dénoncent un plan qui ne tient pas compte de la réalité sur le terrain. Le CEO de bpost group n’exclut pas justement des adaptations, mais il estime que les blocages actuels sont la conséquence d’une « grande résistance au changement » et d’une rigidité héritée du passé. Il rappelle que la réorganisation est indispensable pour éviter de devoir passer par un plan social… Mais à l’entendre, la grève n’a pas impacté le sens du professionnalisme du personnel, car 96,5% des bureaux de poste étaient ouverts jeudi. Ce jeudi 13 février 2025, alors qu’une partie du personnel de bpost participe à la grande manifestation syndicale à Bruxelles pour dénoncer les mesures du gouvernement Arizona, Chris Peeters, le CEO du groupe postal belge s’offrait une petite respiration en bord de Meuse en région liégeoise. Il était l’orateur du jour du Cercle de Wallonie au château du Val Saint-Lambert pour présenter sa « nouvelle vision pour bpost en Belgique ». Quand le Cercle de Wallonie rencontre l’actualité Comme il en arrive de temps en temps, la programmation du Cercle de Wallonie, arrêtée depuis des mois, vient télescoper l’actualité avec la situation de grève qui pénalise l’activité de bpost depuis plusieurs jours. Le mouvement a démarré à Tournai, il y a environ 2 semaines, et s’est depuis propagé à Liège, dans le Brabant wallon et à Bruxelles.

C’est une fierté pour moi de vous dire que malgré la grève, 96,5% de nos bureaux de poste sont ouverts aujourd'hui.

13 Fév Bpost a déjà perdu l’équivalent de 100.000 colis récupérés par la concurrence à cause de la grève

Interrogé pour le média interne à l’entreprise, le CEO de bpost, Chris Peeters, révèle que la grève a déjà fait perdre au groupe postal 100.000 colis que celui-ci aurait dû traiter. Ils sont partis chez les concurrents, alors qu’il représente le travail de plus de 1.000 travailleurs. Il a adressé mercredi une invitation à une rencontre fixée à vendredi 14 février, mais les syndicats ne devraient pas se rendre au rendez-vous. Ils participeront à la grande manifestation de ce jeudi 13 février à Bruxelles contre les mesures du Gouvernement fédéral Arizona et estiment qu’il faut laisser passer le week-end. Ils exigent des adaptations au plan de réorganisation des tournées pour tenir compte de la situation des facteurs. Mais selon nos informations, le personnel de bpost estime que le plan de transformation de la direction ne comporte aucune mesure concrète. Après le blocage des centres de tri de Liège et de Charleroi, c’est celui de Neder-Over-Hembeek qui alimente les tournées à Bruxelles qui a été bloqué depuis mardi soir. La grève qui pénalise la distribution du courrier et des colis depuis plusieurs jours en Wallonie devrait se poursuivre toute la semaine. Les syndicats de bpost ont appelé le personnel du groupe postal à participer à la grande manifestation de ce jeudi 13 février à Bruxelles aux côtés d’autres travailleurs pour dénoncer les mesures du Gouvernement fédéral Arizona. La direction invite à une rencontre vendredi Selon nos informations, la direction de bpost a adressé mercredi après-midi une invitation aux représentants des travailleurs pour une rencontre vendredi 14 février. Même s’ils reconnaissent qu’il y a urgence à se remettre autour de la table de négociation, les syndicats ont l’intention de faire lanterner la direction.

12 Fév Bpost : les syndicats refusent une réorganisation qui coûterait 1.100 emplois chez les facteurs

Une réunion être la direction de bpost et les représentants des travailleurs a tourné court ce mardi matin, 11 février 2025. Les syndicats reprochent à la direction du groupe postal belge d’avoir les yeux rivés sur des objectifs chiffrés visant à réduire l’emploi de 1.100 postiers d’ici fin 2025 sans toutefois proposer une réorganisation du travail supportable pour les travailleurs. Même si la distribution du courrier a été assurée à près de 70% en région liégeoise, la grève devrait s’étendre ce mercredi à d’autres régions du pays notamment dans le Hainaut et à Bruxelles. Les nerfs des travailleurs sont à bout : un facteur a menacé de se suicider ce mardi dans le Brabant wallon. La direction espère que les négociations reprendront rapidement et soutient que la transformation est une urgence pour permettre à l’entreprise de rester compétitive et de ne pas perdre des clients. De leur côté, les syndicats estiment que le CEO du groupe, Chris Peeters, et le patron de la filiale belge, Jos Donvil, ne font aucune proposition susceptible de les motiver à revenir autour de la table des négociations. La CSC-Transcom menace de dénoncer l’accord social signé en 2023. Le front commun syndical (CGSP, CSC-Transcom, SLFP-Poste) a déjà appelé les affiliés à la grande manifestation de ce jeudi 13 février à Bruxelles. La grève qui pénalise la distribution du courrier en région liégeoise et dans le Hainaut risque de se renforcer dans ces deux zones ce mercredi 12 et de s’étendre à d’autres endroits du pays. Une rencontre prévue ce mardi matin 11 février entre les syndicats et la direction de bpost a tourné court. « Les jours se suivent et se ressemblent. Nous sommes dans un dialogue de sourds avec des aveugles. Ça fait 6 mois que Jos Donvil (CEO de bpost Belgium, ndlr) nous répète la même chose et qu’on lui répond que ce qu’il propose est infaisable. Ou bien il nous prend pour des enfants, ou bien il considère qu’on est des abrutis », analyse secrétaire général de la CGSP Poste.

08 Fév Télécom : sous pression, le Français Guillaume Boutin quitte la direction de Proximus pour rejoindre Vodafone

Le groupe belge Proximus a annoncé ce vendredi 7 février 2025 le départ de son CEO, Guillaume Boutin. Il quittera l’entreprise en mai 2025 pour rejoindre Vodafone en tant que directeur investissements et stratégie. Le Français a pris la direction de Proximus en décembre 2019 en remplacement de Dominique Leroy. Il faut dire qu’il est soumis à une grande pression de la part du monde politique, principalement des dirigeants du MR et de la N-VA. Ces derniers ont notamment critiqué la performance en bourse de Proximus dont le cours de l’action a chuté de près de 75% en 5 ans, avec une capitalisation boursière qui est passée d’environ 9 milliards d’euros en 2019 à 2,29 milliards en octobre 2024. Le CEO a défendu son action à la tête de Proximus, détenu majoritairement par l’Etat belge. Mais avec la formation du nouveau Gouvernement fédéral qui rassemble des partis politiques de plus en plus méfiants à son égard, il a compris que ses heures étaient comptées. Il a donc son saisi une opportunité pour réorienter sa carrière. Son successeur devra insuffler une nouvelle dynamique chez Proximus qui reste un joyau belge. Une question brûle les lèvres des observateurs: va-t-il toucher des indemnités de départ dans la mesure où son mandat de 6 ans été renouvelé en juillet 2024 ? Grande surprise dans les deux tours de Proximus ce vendredi 7 février 2025 à Bruxelles. Le groupe belge de télécom a annoncé, après la clôture de la bourse, le départ de son CEO, Guillaume Boutin, qui part rejoindre un concurrent. Après avoir vaillamment défendu son action à la tête de l’entreprise belge face aux critiques politiques, le patron français a choisi de quitter ses fonctions avant d’être poussé dehors.