La chambre néerlandophone du tribunal de première instance de Bruxelles a donné raison à Eric Jonckheere en estimant que la société Eternit (aujourd’hui rebaptisée groupe Etex) a commis une faute intentionnelle en poursuivant l’activité de production de son usine de Kapelle-op-den-Bos (Brabant flamand). Celle-ci est fermée depuis quelques années maintenant, mais les conséquences de cette activité sur l’état de santé des anciens travailleurs et des membres de leur famille perdurent aujourd’hui avec principalement des cancers. Le tribunal a accordé au plaignant, qui se bat depuis deux ans et demi contre un mésothéliome (cancer de la plèvre), des dommages et intérêts évalués à ce stade à 50.000 euros. Ce jugement peut faire jurisprudence et pourrait permettre à d’autres malades d’attaquer d’autres entreprises en justice, mais à condition de démontrer une faute intentionnelle dans leur chef. En attendant, Eternit a annoncé son intention d’aller en appel contre le jugement estimant que le tribunal fait une interprétation extrêmement large de la faute intentionnelle.
J’ai décidé d’attaquer Eternit en justice pour prouver que l’entreprise avait commis une faute intentionnelle en poursuivant la production d’amiante dans son usine de Kapelle-op-den-bos.
Nouvelle victoire en justice pour les victimes de l’amiante. La chambre néerlandophone du tribunal de première instance de Bruxelles vient de condamner la société Eternit (aujourd’hui rebaptisée groupe Etex) pour faute intentionnelle dans un différend qui l’oppose à Eric Jonckheere, président de l’Association belge des victimes de l’amiante (Abeva). « C’est le résultat d’une action que j’ai introduite en février 2021 en me basant sur la décision de justice favorable à ma maman en 2017. Je bénéficie d’un soutien du fonds Amiante, mais j’ai décidé d’attaquer Eternit en justice pour prouver que l’entreprise avait commis une faute intentionnelle en poursuivant la production d’amiante dans son usine de Kapelle-op-den-bos (brabant flamand). L’entreprise savait que l’amiante était nocif pour la santé, mais les dirigeants avaient mené une campagne de désinformation pour retarder la fin de sa production. Le tribunal a d’ailleurs estimé qu’Eternit avait délibérément choisi de poursuivre son comportement générateur de risques, en acceptant que certains de ses employés et leurs familles vivant à proximité de l’usine soient affectés par une forme de cancer », nous a expliqué Eric Jonckheere.

Les dirigeants du groupe Engie-Electrabel ont aussi suivi avec intérêt la sortie de la ministre de l’Energie, Tinne Van der Straeten (Groen) sur la conclusion de l’accord pour la prolongation de 10 ans des réacteurs nucléaires Doel 4 et Tihange 3. Contactés par nos soins, ils précisent que l’accord est pratiquement finalisé et qu’il faut maintenant attendre le processus d’approbation du Gouvernement fédéral belge. Quant aux déclarations du Premier ministre, Alexander De Croo (Open VLD) estimant que le prochain Gouvernement devra penser à une prolongation de 20 ans de Doel 4 et de Tihange 3, Engie estime que c’est envisageable et que cette option reste possible comme l’ont déjà indiqué ses dirigeants. Mais, précise-t-on chez l’énergéticien, le dossier sur la table aujourd’hui, c’est la prolongation de 10 ans. La sortie du week-end de la ministre de l’Energie, Tinne Van der Straeten (Groen) annonçant la conclusion d’un accord avec Engie pour la prolongation de 10 ans des réacteurs nucléaires, Doel 4 et Tihange 3, n’a pas seulement intéressé les responsables politiques. Les dirigeants d’Engie ont également suivi avec intérêt les déclarations de la ministre Van der Straeten. « Nous avons bien suivi les dernières déclarations des autorités belges. Il est vrai que le processus est terminé.  L’accord est pratiquement finalisé, mais il faut attendre le processus d’approbation par le Gouvernement fédéral belge », nous a confié Olivier Desclée, porte-parole d’Engie-Electrabel.

Invité du grand entretien du journal français, « Les Echos » du week-end de ces 1er et 2 décembre, François Gemenne tire à boulets rouges sur les Verts français. « Les Verts ont un problème sociologique. (…). Ils souffrent d’un grand manque d’empathie et d’une incapacité à se mettre à la place des gens. Pour eux, l’écologie n’est qu’efforts, sacrifices et renoncements. Ils sont déconnectés de la population », a déclaré le Belge, Professeur à HEC-Paris, spécialiste des questions liées au climat et ancien conseiller de Yannick Jadot lors de la dernière campagne présidentielle de 2022 en France. La question est de savoir si son analyse peut-elle être étendue aux Ecolos en Belgique. Il estime que la transition écologie doit passer par les entreprises, car « si elles ne le font pas aujourd’hui, elles ne seront pas rentables demain ». Membre du GIEC, il recadre ceux qui critiquent les COP estimant qu’« ils n’ont rien compris à ce qu’est une COP. Une COP sert à comparer les positions des pays et à entériner un texte sur lequel vont s’appuyer les Etats et les entreprises. Il n’est pas contraignant car on ne peut pas imposer de baisses d’émissions ».
Ceux qui critiquent les COP parce qu’on n’en sort pas avec des éléments tangibles et contraignants n’ont rien compris à ce qu’est une COP.
Spécialiste des questions liées au climat et membre du GIEC, le Belge François Gemenne est l’invité du grand entretien du journal français, « Les Echos » de ces 1er et 2 décembre. Il est évidemment interrogé en long et en large sur la COP28 qui se tient actuellement à Dubaï jusqu’au 12 décembre. Pour lui, ceux qui ne critiquent ce traditionnel grand rendez-vous sur le climat n’y ont rien compris. « On n’attend plus aucun progrès concret. Ceux qui critiquent les COP parce qu’on n’en sort pas avec des éléments tangibles et contraignants n’ont rien compris à ce qu’est une COP. Une COP sert à comparer les positions des pays et à entériner un texte sur lequel vont s’appuyer les Etats et les entreprises. Il n’est pas contraignant car on ne peut pas imposer de baisses d’émissions », rétorque-t-il à nos confrères des Echos.

La ministre fédérale de l’Energie, Tinne Van der Straeten (Groen) a annoncé lors de l’émission « De Zevende Dag » sur la VRT que l’accord entre le Fédéral et Engie pour la prolongation des réacteurs nucléaires Doel 4 et Tihange 3 est conclu. Sa déclaration relance le débat sur l’énergie nucléaire. La députée fédérale, Marie-Christine Marghem (MCC/MR), rappelle que l’accouchement de l’accord arrive après le délai initialement fixé au 31 octobre et précise qu’il est insuffisant. Car elle défend non seulement une prolongation de 20 ans, mais aussi la prolongation de Tihange, Doel 1 et Doel 2. Elle plaide aussi pour le blocage du démantèlement de Doel 3 et Tihange 2 qui sont aujourd’hui à l’arrêt. Elle annonce, dès jeudi prochain 7 décembre, l’envoi de ces propositions de loi élaborées à cet effet pour examen au conseil d’Etat grâce à une majorité alternative composée d’au moins 50 députés issus de diverses formations politiques (N-VA, Défi, Les Engagés, Open VLD, MR, etc.). Il faut dire que le Premier ministre, Alexander De Croo (Open VLD) s’est également prononcé pour une prolongation de 20 ans de Doel 4 et Tihange 3. La ministre fédérale de l’Energie, Tinne Van der Straeten (Groen) a annoncé, ce dimanche 3 décembre, dans l’émission « De Zevende Dag » que l’accord entre le Fédéral et Engie garantissant la prolongation des réacteurs nucléaires Doel 4 et Tihange est conclu. Elle a précisé, dans la foulée, que les discussions politiques commenceront dès ce lundi 4 décembre et que le dossier fera l’objet de discussions au sein du Gouvernement avant l’envoi des différents éléments de l’accord au conseil d’Etat pour avis.
L’accord a le mérite d’exister, mais que de temps perdu. En ce qui me concerne, je considère que l’accord pour une prolongation de 10 ans est insuffisant.

La polémique née autour de l’adoption d’une motion amendée autorisant le port des signes convictionnels dans l’administration communale à Anderlecht n’est pas près de s’essouffler. Suite aux révélations de nos confrères de « La Libre » affirmant que le rapport sur lequel se basait l’échevine de l’égalité des Chances, Nadia Kammachi (Ecolo) pour déposer une motion visant une autorisation sans exception ne recommandait pas cette autorisation, cette dernière est désormais dans la tourmente. Conseillère communale à Anderlecht, Sofia Bennani (Les Engagés), parti membre de la majorité, ne décolère pas. « Comme tout le monde, nous sommes atterrés par les révélations dans la presse. On se sent floués.  En tant que conseillère communale, j’attends que l’échevine vienne nous donner des explications sur ce qui s’est passé », nous a-t-elle confié. Elle voit dans la proposition des Ecolos une démarche électoraliste visant à draguer les électeurs arabo-musulmans dans la perspective des élections de juin et d’octobre 2024. « Ils s’en foutent des préoccupations de cette communauté, mais personne n’est dupe », précise Sofia Benani. Il nous revient que la séquence qui s’est jouée à Anderlecht jeudi soir 30 novembre ne fait pas l’unanimité au sein des Ecolos de Bruxelles. En devenant jeudi soir, 30 novembre, la première commune bruxelloise à autoriser le port des signes convictionnels dans l’administration, la commune d’Anderlecht s’est hissée au sommet de l’actualité nationale. Mais les autorités communales ont également réussi à capter l’attention des responsables politiques de premier plan. Pour rappel, la motion initiale d’Ecolo, portée par l’échevine de l’Egalité des chances, Nadia Kammachi (Ecolo), visait à autoriser, sans exception, le port de signes convictionnels dans l’administration communale. Mais après des débats houleux au conseil communal, les élus locaux ont finalement adopté une motion amendée par les autres composantes de la majorité (PS-Vooruit, Les Engagés), avec les voix du PTB depuis l’opposition (https://lpost.be/2023/12/01/anderlecht-une-majorite-dechiree-autorise-le-port-de-signes-convictionnels-dans-ladministration/).
Comme tout le monde, nous sommes atterrés par les révélations dans la presse. On se sent floués. 

Le conseil communal d’Anderlecht a adopté jeudi soir une motion favorisant le port de signes convictionnels dans l’administration, mais pour du personnel qui n’a pas de fonction d’autorité. Par ailleurs, les autorités communales demandent l’aide de la Région bruxelloise pour qu’elle mette en place des mesures pour encadrer le port de signes convictionnels dans l’ensemble des communes. Elles prévoient d’organiser des formations pour les agents du service public communal pour les sensibiliser au changement que produira la concrétisation de la motion. Les débats ont été houleux. La décision du conseil communal anderlechtois ne fait d’ailleurs pas l’unanimité au sein de la majorité. Ecolo-Groen, qui était à l’origine de la motion initiale, s’est abstenu, et le MR annonce qu’il va introduire un recours auprès de l’autorité de tutelle. Par la voix de son président, François De Smet, Défi estime que la décision des autorités communales d’Anderlecht est « une lourde défaite pour la neutralité ». A l'issue du vote, les premiers résultats indiquaient que le parti s’était abstenu, mais il a précisé par la suite qu'il avait bien voté contre la motion. Il déplore un cafouillage qui avait d'abord comptabilisé une abstention dans leur chef. Le conseil communal s’est déroulé à huis-clos, mais était diffusé sur la chaîne Youtube de la commune. A l’extérieur de l’Hôtel des Ville, un groupe de citoyens, composé principalement de jeunes filles voilées, a organisé un rassemblement en soutien « aux partis qui nous défendent ». Le PTB, dans l’opposition, a soutenu la motion amendée et déplore la position électoraliste d’Ecolo.
Ce n’est pas normal de nous empêcher d’assister à la réunion du conseil communal. C’est un droit fondamental garanti à chaque citoyen.
Jeudi soir, 30 novembre, l’ordonnance de police interdisant au public d’assister au conseil communal d’Anderlecht n’a pas douché la mobilisation de quelques citoyens de la commune (et d’ailleurs) décidés à faire entendre leur voix. Ils s’étaient donné rendez-vous devant l’Hôtel de Ville, malgré le froid qui pique le nez. Pour se réchauffer les mains et un peu le gosier, les organisateurs proposent du thé. « Ce n’est pas normal de nous empêcher d’assister à la réunion du conseil communal. C’est un droit fondamental garanti à chaque citoyen. Il y a des conseillers qui disent avoir peur pour leur sécurité, ce n’est pas vrai. Vous pensez vraiment qu’on est méchants », dit Hayat, jeune éducatrice à la maison des jeunes de Cureghem. Soutenir les partis qui défendent la diversité A côté d’elle, son collègue n’a pas l’habitude d’assister au conseil communal, mais il estime que le rendez-vous de ce 30 novembre est important. « La question du voile est un point monté en épingle, mais ce qui m’importe, c’est de voir comment les partis démocratiques vont se positionner par rapport à la question de la diversité. Il faut mettre fin à l’hypocrisie de certains responsables politiques qui tiennent un discours en période électorale et qui, par après, posent des actes qui ne sont pas en adéquation avec leurs propos », dit-il.

A l’occasion du premier forum sur l’entrepreneuriat en circuit court, organisé ce jeudi 30 novembre à Namur par Wallonie Entreprendre, une étude présente une photographie d’un secteur dans lequel évoluent différents acteurs (agriculteurs, maraîchers, éleveurs, artisans, traiteurs, distributeurs, etc.). D’après les conclusions de l’analyse qui se veut objective, on dénombre un total de 1.075 acteurs dont l’activité principale est consacrée à la production alimentaire en circuit court. 93% de ces acteurs sont des indépendants ou des Très petites entreprises (TPE) qui occupent entre 0 et 4 employés, 6,6% affichent plus de 20 employés. D’après la répartition géographique, 29% des acteurs se trouvent localisés en province de Liège contre 27% dans le Hainaut et 19,7% dans le Brabant wallon. La province de Namur abrite 17% des producteurs d’aliments évoluant dans le secteur du circuit court et 6% sont situés en province de Luxembourg. Deux nouvelles infrastructures viennent de décrocher leur permis de bâtir, l’une à Liège, l’autre à Charleroi. Il s’agit de deux plateformes de distribution et de transformation de la production des acteurs en produits alimentaires (soupes, sauces, salades, pâtisseries, plates préparés, etc.). Elles soutiendront ainsi l’économie et l’alimentation locales. Un autre hub devrait aussi voir le jour à Namur. Les trois hubs logistiques représentent un investissement d’environ 16 millions d’euros financées par l’Europe. Les acteurs qui animent le réseau circuit court seront mis à l’honneur ce jeudi 30 novembre à l’occasion du premier forum consacré au secteur en Wallonie. Organisé par l’outil économique régional, Wallonie Entreprendre, en collaboration avec différents partenaires (SPI, Cap Innove, Eklo, Step Entreprendre, Diversiferm, IFAPME, Smart gastronomy Lab, Logistics in Wallonia, Ceinture aliment-Terre liégeoise, W.Alter, etc.), le forum sur l’entrepreneuriat en circuit court exposera les actions d’accompagnement ainsi que les solutions de de financement et les initiatives de coordination d’infrastructures logistiques.

Depuis la révélation par nos confrères de la « DH » de son implication en tant qu’administrateur de la nouvelle société intercommunale Resa Holding, créée par le Gestionnaire de réseau de distribution (GRD), Resa, Jean-Claude Marcourt (PS) refait la Une des journaux. La nouvelle société doit permettre à Resa d’investir dans des projets de décarbonation ou de transition énergétique. Pour l’ancien ministre de l’Economie, la création de Resa Holding répond parfaitement au décret de l’ancien ministre wallon, Jean-Luc Crucke (ex-MR aujourd’hui passé chez Les Engagés) qui demande une séparation nette entre les activités régulées (distribution d’énergie) et celles qui ne le sont pas (batteries de stockage, biométhanisation, projets liés à l’hydrogène, bornes de chargement pour les voitures électriques, etc.). « Resa Holding est une intercommunale pure de financement comme il en existe notamment chez Ores. C’est une aberration de faire aujourd’hui une comparaison avec le dossier Nethys ou d’y trouver une volonté de prendre, à terme, le contrôle de la Socofe », précise Jean-Claude Marcourt. Quant à la polémique autour de sa présence, il répond par un adage : « On ne jette des pierres qu’aux arbres qui portent des fruits ». Dans le cadre du projet de sortie de Resa du giron de l’intercommunale, Enodia, les dirigeants du Gestionnaire du réseau de distribution (GRD) d’énergie viennent de créer l’intercommunale, Resa Holding. L’information révélée par nos confrères de la « DH », principalement la publication des noms des premiers membres du conseil d’administration de la nouvelle entité, secoue le landerneau politique liégeois. En effet, les communes actionnaires de Resa Holding, pour l’instant sont, Liège, Flémalle, Braives et Chaudfontaine. Les administrateurs actuels sont Isabelle Simonis (PS, ex-bourgmestre de Flémalle et ancienne ministre), Pol Guillaume (MR, bourgmestre de Braives) et Jean-Claude Marcourt (PS, ancien ministre wallon de l’Economie et ancien président du Parlement wallon).
Resa Holding est une intercommunale pure de financement comme il en existe d'autres comme chez Ores.

L’éventualité de la perte de la concession de distribution des journaux et des périodiques par bpost pour la période 2024-2028 suscite l’inquiétude de nombreux acteurs du dossier. A commencer par le groupe postal historique qui pourrait se retrouver avec une perte de chiffre d’affaires de...

L’entreprise postale a envoyé ce lundi 27 novembre un courrier à ses clients pour les rassurer face à la mini-tempête provoquée par les révélations de la presse sur l’éventualité de la perte du contrat de concession de la presse pour la période 2024-2028. « Nous comprenons les préoccupations que cela pourrait susciter chez vous, nos clients, pendant l'une des périodes les plus chargées de l'année. Nous tenons à vous assurer de notre engagement à fournir des services postaux et de colis ininterrompus et à vous tenir informés de manière transparente. Nos équipes font tout en leur pouvoir pour vous offrir le service que vous attendez de notre part », écrivent Chris Peeters et Jos Donvil, respectivement CEO bpost Group et CEO de bpost Belgium. Il faut dire que cette dernière occupe plus de 26.000 collaborateurs sur un total de 36.000 travailleurs dans le groupe. A l’issue de sa réunion de ce lundi, le conseil des ministres restreint n’a pas pris de décision, car plusieurs questions techniques doivent encore repasser en intercabinets dans les prochains jours. De son côté, la direction de « bpost regrette l’absence de décision dans cette phase finale du processus d’attribution du marché public pour les concessions pour la distribution des journaux et périodiques ». Elle rappelle que la situation est source d’une « inquiétude légitime » chez les agents et défend le travail de qualité réalisé jusqu’à présent pour assurer la distribution des journaux et des magazines. Les convoyeurs attendent chez bpost, le groupe postal historique, où la direction et les travailleurs se demandent à quelle sauce ils vont être mangés par le Gouvernement fédéral. Ce dernier doit arrêter une décision dans le marché public de distribution des journaux et des magazines pour la période 2024-2028. La concession actuelle, attribuée à bpost, arrive à expiration fin juin 2024. Or, d’après les informations dévoilées, ce week-end, par nos confrères de « L’Echo », la recommandation du SPF Economie est de confier la distribution des journaux à la société privée belge, PPP, et celle des périodiques à la société Proximy (filiale du groupe français Riccobono). Proximy a fait une offre pour les deux marchés (journaux, périodiques), tout comme bpost, alors que PPP, déjà présente dans la distribution des journaux à Bruxelles, ne vise que la distribution des quotidiens.
L’incertitude actuelle est pesante pour les collaborateurs concernés et leurs familles, surtout en cette période de fin d’année.