Le conseil communal d’Anderlecht a adopté jeudi soir une motion favorisant le port de signes convictionnels dans l’administration, mais pour du personnel qui n’ont pas de fonction d’autorité. Par ailleurs, les autorités communales demandent l’aide de la Région bruxelloise pour qu’elle mette en place des mesures pour encadrer le port de signes convictionnels dans l’ensemble des communes. Elles prévoient d’organiser des formations pour les agents du service public communal pour les sensibiliser au changement que produira la concrétisation de la motion. Les débats ont été houleux. La décision du conseil communal anderlechtois ne fait d’ailleurs pas l’unanimité au sein de la majorité. Ecolo-Groen, qui était à l’origine de la motion initiale, s’est abstenu, et le MR annonce qu’il va introduire un recours auprès de l’autorité de tutelle. Par la voix de son président, François De Smet, Défi estime que la décision des autorités communales d’Anderlecht est « une lourde défaite pour la neutralité ». Le conseil communal s’est déroulé à huis-clos, mais était diffusé sur la chaîne Youtube de la commune. A l’extérieur de l’Hôtel des Ville, un groupe de citoyens, composé principalement de jeunes filles voilées, a organisé un rassemblement en soutien « aux partis qui nous défendent ». Le PTB, dans l’opposition, a soutenu la motion amendée et déplore la position électoraliste d’Ecolo.
Ce n’est pas normal de nous empêcher d’assister à la réunion du conseil communal. C’est un droit fondamental garanti à chaque citoyen.
Jeudi soir, 30 novembre, l’ordonnance de police interdisant au public d’assister au conseil communal d’Anderlecht n’a pas douché la mobilisation de quelques citoyens de la commune (et d’ailleurs) décidés à faire entendre leur voix. Ils s’étaient donné rendez-vous devant l’Hôtel de Ville, malgré le froid caillant qui pique le nez. Pour se réchauffer les mains et un peu le gosier, les organisateurs proposent du thé. « Ce n’est pas normal de nous empêcher d’assister à la réunion du conseil communal. C’est un droit fondamental garanti à chaque citoyen. Il y a des conseillers qui disent avoir peur pour leur sécurité, ce n’est pas vrai. Vous pensez vraiment qu’on est méchants », dit Hayat, jeune éducatrice à la maison des jeunes de Cureghem. Soutenir les partis qui défendent la diversité A côté d’elle, son collègue n’a pas l’habitude d’assister au conseil communal, mais il estime que le rendez-vous de ce 30 novembre est important. « La question du voile est un point monté en épingle, mais ce qui m’importe, c’est de voir comment les partis démocratiques vont se positionner par rapport à la question de la diversité. Il faut mettre fin à l’hypocrisie de certains responsables politiques qui tiennent un discours en période électorale et qui, par après, posent des actes qui ne sont pas en adéquation avec leurs propos », dit-il.

A l’occasion du premier forum sur l’entrepreneuriat en circuit court, organisé ce jeudi 30 novembre à Namur par Wallonie Entreprendre, une étude présente une photographie d’un secteur dans lequel évoluent différents acteurs (agriculteurs, maraîchers, éleveurs, artisans, traiteurs, distributeurs, etc.). D’après les conclusions de l’analyse qui se veut objective, on dénombre un total de 1.075 acteurs dont l’activité principale est consacrée à la production alimentaire en circuit court. 93% de ces acteurs sont des indépendants ou des Très petites entreprises (TPE) qui occupent entre 0 et 4 employés, 6,6% affichent plus de 20 employés. D’après la répartition géographique, 29% des acteurs se trouvent localisés en province de Liège contre 27% dans le Hainaut et 19,7% dans le Brabant wallon. La province de Namur abrite 17% des producteurs d’aliments évoluant dans le secteur du circuit court et 6% sont situés en province de Luxembourg. Deux nouvelles infrastructures viennent de décrocher leur permis de bâtir, l’une à Liège, l’autre à Charleroi. Il s’agit de deux plateformes de distribution et de transformation de la production des acteurs en produits alimentaires (soupes, sauces, salades, pâtisseries, plates préparés, etc.). Elles soutiendront ainsi l’économie et l’alimentation locales. Un autre hub devrait aussi voir le jour à Namur. Les trois hubs logistiques représentent un investissement d’environ 16 millions d’euros financées par l’Europe. Les acteurs qui animent le réseau circuit court seront mis à l’honneur ce jeudi 30 novembre à l’occasion du premier forum consacré au secteur en Wallonie. Organisé par l’outil économique régional, Wallonie Entreprendre, en collaboration avec différents partenaires (SPI, Cap Innove, Eklo, Step Entreprendre, Diversiferm, IFAPME, Smart gastronomy Lab, Logistics in Wallonia, Ceinture aliment-Terre liégeoise, W.Alter, etc.), le forum sur l’entrepreneuriat en circuit court exposera les actions d’accompagnement ainsi que les solutions de de financement et les initiatives de coordination d’infrastructures logistiques.

Depuis la révélation par nos confrères de la « DH » de son implication en tant qu’administrateur de la nouvelle société intercommunale Resa Holding, créée par le Gestionnaire de réseau de distribution (GRD), Resa, Jean-Claude Marcourt (PS) refait la Une des journaux. La nouvelle société doit permettre à Resa d’investir dans des projets de décarbonation ou de transition énergétique. Pour l’ancien ministre de l’Economie, la création de Resa Holding répond parfaitement au décret de l’ancien ministre wallon, Jean-Luc Crucke (ex-MR aujourd’hui passé chez Les Engagés) qui demande une séparation nette entre les activités régulées (distribution d’énergie) et celles qui ne le sont pas (batteries de stockage, biométhanisation, projets liés à l’hydrogène, bornes de chargement pour les voitures électriques, etc.). « Resa Holding est une intercommunale pure de financement comme il en existe notamment chez Ores. C’est une aberration de faire aujourd’hui une comparaison avec le dossier Nethys ou d’y trouver une volonté de prendre, à terme, le contrôle de la Socofe », précise Jean-Claude Marcourt. Quant à la polémique autour de sa présence, il répond par un adage : « On ne jette des pierres qu’aux arbres qui portent des fruits ». Dans le cadre du projet de sortie de Resa du giron de l’intercommunale, Enodia, les dirigeants du Gestionnaire du réseau de distribution (GRD) d’énergie viennent de créer l’intercommunale, Resa Holding. L’information révélée par nos confrères de la « DH », principalement la publication des noms des premiers membres du conseil d’administration de la nouvelle entité, secoue le landerneau politique liégeois. En effet, les communes actionnaires de Resa Holding, pour l’instant sont, Liège, Flémalle, Braives et Chaudfontaine. Les administrateurs actuels sont Isabelle Simonis (PS, ex-bourgmestre de Flémalle et ancienne ministre), Pol Guillaume (MR, bourgmestre de Braives) et Jean-Claude Marcourt (PS, ancien ministre wallon de l’Economie et ancien président du Parlement wallon).
Resa Holding est une intercommunale pure de financement comme il en existe d'autres comme chez Ores.

L’éventualité de la perte de la concession de distribution des journaux et des périodiques par bpost pour la période 2024-2028 suscite l’inquiétude de nombreux acteurs du dossier. A commencer par le groupe postal historique qui pourrait se retrouver avec une perte de chiffre d’affaires de...

L’entreprise postale a envoyé ce lundi 27 novembre un courrier à ses clients pour les rassurer face à la mini-tempête provoquée par les révélations de la presse sur l’éventualité de la perte du contrat de concession de la presse pour la période 2024-2028. « Nous comprenons les préoccupations que cela pourrait susciter chez vous, nos clients, pendant l'une des périodes les plus chargées de l'année. Nous tenons à vous assurer de notre engagement à fournir des services postaux et de colis ininterrompus et à vous tenir informés de manière transparente. Nos équipes font tout en leur pouvoir pour vous offrir le service que vous attendez de notre part », écrivent Chris Peeters et Jos Donvil, respectivement CEO bpost Group et CEO de bpost Belgium. Il faut dire que cette dernière occupe plus de 26.000 collaborateurs sur un total de 36.000 travailleurs dans le groupe. A l’issue de sa réunion de ce lundi, le conseil des ministres restreint n’a pas pris de décision, car plusieurs questions techniques doivent encore repasser en intercabinets dans les prochains jours. De son côté, la direction de « bpost regrette l’absence de décision dans cette phase finale du processus d’attribution du marché public pour les concessions pour la distribution des journaux et périodiques ». Elle rappelle que la situation est source d’une « inquiétude légitime » chez les agents et défend le travail de qualité réalisé jusqu’à présent pour assurer la distribution des journaux et des magazines. Les convoyeurs attendent chez bpost, le groupe postal historique, où la direction et les travailleurs se demandent à quelle sauce ils vont être mangés par le Gouvernement fédéral. Ce dernier doit arrêter une décision dans le marché public de distribution des journaux et des magazines pour la période 2024-2028. La concession actuelle, attribuée à bpost, arrive à expiration fin juin 2024. Or, d’après les informations dévoilées, ce week-end, par nos confrères de « L’Echo », la recommandation du SPF Economie est de confier la distribution des journaux à la société privée belge, PPP, et celle des périodiques à la société Proximy (filiale du groupe français Riccobono). Proximy a fait une offre pour les deux marchés (journaux, périodiques), tout comme bpost, alors que PPP, déjà présente dans la distribution des journaux à Bruxelles, ne vise que la distribution des quotidiens.
L’incertitude actuelle est pesante pour les collaborateurs concernés et leurs familles, surtout en cette période de fin d’année.

Le scoop du week-end de nos confrères de « L’Echo » concernant la distribution des journaux et des magazines qui pourrait échapper à bpost continue de faire des vagues. Le front commun syndical a envoyé une lettre ouverte au Gouvernement fédéral rappelant que « le sort de milliers de collaborateurs de bpost est déterminé par la décision du gouvernement concernant l'octroi de la concession de presse ». Les syndicats rappellent qu’environ 4.500 salariés francophones et flamands sont concernés par la distribution des journaux et qu’en cas de perte du contrat, bpost n’échappera pas à un plan social. Mais Stéphane Daussaint, délégué général de la CSC-Transcom, s’occupant de bpost se demande si ceux qui recommandent les privés (PPP, Proximy) n’ont pas oublié que la CCT 32 bis ne s’applique pas aux entreprises publiques. Par conséquent, le repreneur du contrat n’aura aucune obligation à reprendre les travailleurs de bpost qui perdront leur emploi. Il appelle le Fédéral à ne pas faire le choix du dumping social en choisissant les privés. Les syndicats souhaitent donc que le Fédéral reporte sa décision d’attribution du marché public et qu'il réalise une analyse approfondie. Une réunion de crise du management de l’entreprise postale historique serait convoquée pour demain mardi 28 novembre. L’éventuelle perte du contrat de distribution des quotidiens et des magazines par bpost continue à faire des vagues depuis la révélation de l’information par nos confrères de « L’Echo ». Selon nos informations, les syndicats et les dirigeants de l’entreprise postale historique se sont concertés tout le week-end pour envisager toutes les éventualités et la position à adopter. Le front commun syndical  a envoyé une lettre ouverte au gouvernement fédéral ce lundi matin 27 novembre. « L’avenir de bpost est entre vos mains. Le sort de milliers de collaborateurs de bpost est déterminé par la décision du gouvernement concernant l'octroi de la concession de presse. Le Front syndical commun de bpost a lu avec surprise les articles de presse sur l'octroi de cette concession. Un avis a été émis pour attribuer ce « contrat » à deux sociétés, dont une société française et une société belge », indiquent la CGSP/Acod, la CSC-Transcom et la SLFP dans le courrier dont nous avons eu connaissance.
Le sort de milliers de collaborateurs de bpost est déterminé par la décision du gouvernement concernant l'octroi de la concession de presse.

La réunion organisée samedi matin 25 novembre entre la ministre wallonne de l’Environnement, Céline Tellier (Ecolo), et les experts de la SWDE, de l’Issep, de l’administration (SPW ARNE) et le Pr Alfred Bernard s’est déroulée dans le calme. Si les explications de ce dernier, toxicologue...

Selon nos informations, Brussels Airport Company, la société de gestion de l’aéroport de Brussels National, a déposé une plainte pour diffamation et calomnie contre le médiateur fédéral pour l’aéroport national. Le dossier sera plaidé le 20 décembre devant le tribunal de première instance de Bruxelles. La société de gestion reproche à Philippe Touwaide notamment des précisions qu’il a apportées sur le réseau social X (ex-Twitter) concernant environ 1.500 vols de nuit opérés sans slots par les compagnies aériennes sur le tarmac bruxellois. Mais ce n’est pas le premier accrochage entre le service de médiation dirigé par Philippe Touwaide et la société de gestion de l’aéroport national dont l’Etat fédéral détient 25% des parts via la société fédérale de participations et d’investissement (SFPI). Le service de médiation du Gouvernement fédéral pour l’aéroport de Bruxelles-National se plaint régulièrement du fonctionnement de BAC, il reproche à ses dirigeants de ne pas lui fournir toutes les informations nécessaires pour bien informer les riverains de l’aéroport. De son côté, BAC estime que le service de médiation outrepasse ses pouvoirs.

Anani Sossou et Loïc Lawson, directeur de publication du journal « Le Flambeau des démocrates » sont incarcérés depuis le 15 novembre à la prison civile de Lomé (Togo) pour avoir relayé sur les réseaux sociaux l’information relative au cambriolage et le vol d’un montant de 400...

Selon nos informations, Cainiao, la filiale logistique du géant chinois de l’e-commerce, Alibaba, vient d'obtenir le permis de bâtir pour la construction de son deuxième hall logistique à Liège Airport. Il s’agit d’une infrastructure de 50.000 m², présentée comme un bâtiment respectant les meilleurs critères environnementaux. Il sera alimenté par de l’électricité produite par les panneaux photovoltaïques et présentera une efficacité en termes de consommation d’énergie. Les travaux de construction représentent un investissement de près de 50 millions d’euros HTVA, ils devraient démarrer dans le courant du premier trimestre de 2024 et devraient s’échelonner sur un an. Les travaux devraient mobiliser pas moins d’un millier de travailleurs durant le chantier. Ce deuxième bâtiment est la deuxième phase d’un projet global qui est décliné en trois étapes. Le premier bâtiment de 30.000m² a été inauguré en novembre 2021 et occupe déjà près de 300 travailleurs. A l’issue de la concrétisation de la troisième phase, Cainiao occupera environ un total de 900 travailleurs en emploi direct à Liège Airport. Beau cadeau d’anniversaire pour Cainiao Smart Logistics Network qui a inauguré le 8 novembre 2021 son premier centre de tri construit en bord des pistes dans la zone nord de l’aéroport de Liège. Selon nos informations, les autorités publiques viennent de lui délivrer le permis de bâtir pour la construction de son deuxième bâtiment logistique. Situé dans le prolongement du premier, il affiche une superficie de 50.000 m². Les travaux de construction représentent un investissement de quelque 50 millions d’euros HTVA et, tout comme le premier, les plans du deuxième bâtiment sont l’œuvre du bureau d’études et architectes, Biemar & Biemar.