Un communiqué dénonçant la fin des subsides pour le Conseil des femmes francophones de Belgique (CFFB) circule actuellement dans différents milieux. Le texte reproche à la secrétaire d’Etat, Marie-Coline Leroy (Ecolo) d’avoir validé une décision qui « définance totalement et avec effet rétroactif au 1er janvier 2024 » le CFFB. Il est déjà signé par une centaine d’acteurs dont plusieurs associations laïques et féministes. On retrouve parmi les signataires l’ancienne ministre fédérale Joëlle Milquet, l’avocat et constitutionnaliste, Marc Uyttendaele ; la présidente du Centre d’action laïque, Véronique De Keyser ; la présidente de la Ligue des familles, Achilvie Docketh-Yemalayen, ou encore l’ancien sénateur Ecolo, Josy Dubié. Parallèlement au CFFB, une autre association privée de subsides va aussi introduire un recours en annulation au conseil d’Etat pour contester la décision de l’Institut pour l’égalité entre les femmes et les hommes (IEFH), il s’agit de Rainbow House qui abrite une septantaine d’associations francophones et néerlandophones LGBTQIA+ à Bruxelles.

Ancienne propriétaire du Monde Sauvage à Aywaille, Nicole Renson qui a développé le parc animalier avec son mari, Joseph Renson, pendant 50 ans ne tarit pas d’éloges sur Alexandre Dallemagne, le patron du groupe Sodaphi. Elle estime avoir fait le meilleur en lui cédant le projet et soutient avoir fait le choix du cœur pour assurer la pérennité de l’activité. « A quelques secondes près, je vendais le Monde Sauvage aux dirigeants du Puy du Fou, mais j’ai fait le choix du cœur, je ne voulais pas qu’on rase ce que nous avons construit en 50 ans », nous a-t-elle confié. Quant à Alexandre Dallemagne, il soutient avoir participé à une procédure de vente qu’il a remportée à la loyale. Que pensent les deux acteurs de la polémique liée à l’arrivée ratée du Puy du Fou ?

Nos révélations sur l’échec de l’installation du célèbre parc du Puy du Fou en Wallonie suscitent des critiques acerbes. Le secrétaire d’Etat fédéral pour la Relance et les investissements stratégiques, Thomas Dermine (PS) défend l'idée de lier les deux compétences de l'économie et du tourisme afin d'en faire un levier de développement économique de la Wallonie. Sans pour autant le dire ouvertement, la réponse cible les ministres wallons libéraux, Willy Borsus (Economie) et Valérie De Bue (Tourisme) qui n’auraient pas fait le nécessaire pour garantir la concrétisation du projet sur le site du Monde Sauvage d’Aywaille. Il rappelle que le site aqualien était le choix numéro 1 des dirigeants du Puy du Fou, mais le projet n’a pas pu y être réalisé. Le Monde Sauvage a été racheté par le groupe Sodaphi, dirigé par Alexandre Dallemagne. De son côté, le ministre Borsus invite son « collègue Dermine à tenter de convaincre ses amis de la gauche de l’importance de l’investissement privé plutôt que de faire de l’électoralisme à deux sous ». Egalement vice-Président wallon, le libéral estime qu'il y a « toujours une possibilité d'accueillir à terme un site du Puy du Fou à terme en Wallonie dès l'instant  où un certain nombre de conditions sont réunies ».

Annoncée dans la presse en novembre dernier comme étant sur la short-list des dirigeants du parc français, Puy du Fou, la Wallonie est désormais hors course pour l'accueil du célèbre parc vendéen récompensé en mars dernier à Las Vegas, selon nos informations.  Différents acteurs ayant travaillé sur le dossier nous ont confirmé l’information. La principale raison serait le tollé qu’a suscité l’éventualité d’un aménagement du troisième parc d’attraction français. Certains voyaient l’installation du parc aux Lacs de l’Eau d’Heure. Une pétition avait d’ailleurs circulé à l’époque pour s’opposer à l’arrivée du Puy du Fou en Wallonie. Elle affiche aujourd’hui près de 1.200 signatures. Julien Dohet, un des initiateurs de la pétition, historien et secrétaire de l’Institut de l’histoire ouvrière économique et sociale (IHOES), estime que le Puy du Fou participe « au réarmement idéologique de l’extrême droite ». Il se réjouit de l’abandon de la piste wallonne pour accueillir le parc vendéen. Et pourtant, le projet représente un investissement de 300 millions d’euros et la création de près de 700 emplois directs…

Arrivé la veille à l’aéroport d’Orly où il a été accueilli par le Premier ministre français, Gabriel Attal, le président chinois, Xi Jinping été reçu ce lundi 6 mai avec les honneurs par le Président de la République, Emmanuel Macron. Sa visite s’inscrit dans le...

Malgré deux décisions de justice qui lui sont défavorables, Infrabel n’entend pas faire marche arrière dans sa décision de modifier unilatéralement des dispositions internes à l’entreprise permettant à des cadres de bénéficier de suppléments complémentaires salariaux. Par ailleurs, un ingénieur, bien noté par ses pairs, subit une sorte de harcèlement après avoir dénoncé des faits au sein de l’entreprise, alors qu’il bénéficie du statut de lanceur d’alerte. C’est lui qui a mis au point un dispositif innovant de lampes LED utilisant l’intelligence artificielle pour lutter contre les franchissements intempestifs dangereux des passages à niveau. L’intéressé, en arrêt maladie, vient de recevoir son 13ème recommandé en un an dans le cadre d’une procédure disciplinaire menant à sa révocation. Selon nos informations, les dirigeants d’Infrabel auraient fixé des lignes rouges à ne pas dépasser, toute personne qui les franchirait aura des comptes à rendre et risque des sanctions. L’entreprise dément les accusations, mais les témoignages recueillis en interne sont accablants.

La Région wallonne (via Wallonie Entreprendre) et ArcelorMittal ont officialisé vendredi 3 mai les actes par lesquels le sidérurgiste cédait quatre friches industrielles en région liégeoise aux autorités régionales à d’autres acteurs. Il s’agit d’anciens sites aujourd’hui laissés à l’abandon depuis près de 20 ans dont le plus important est celui de Chertal (186 hectares) aux côtés de trois autres (Cokerie/36 ha, HFB/34 ha, HF6/32 ha). Au total, plus de 282 hectares vont être remis dans le circuit économique pour accueillir des activités économiques et contribuer ainsi à créer des emplois. ArcelorMittal a accepté de dépolluer les différents sites pour un montant non divulgué, mais sur base d’une affectation industrielle. Le groupe sidérurgique précise toutefois que l’opération représente une valeur négative pour lui, car il aurait plutôt perdu de l’argent. Les espaces repris à ArcelorMittal appartiennent désormais à la Région wallonne et à des promoteurs flamands.

L’entreprise liégeoise, spécialisée dans la santé féminine, Mithra, a annoncé ce vendredi après-midi, 3 mai, après la clôture de la bourse qu’elle a entamé des négociations exclusives avec Gedeon Richter pour lui céder des actifs. Les actifs concernés sont Estetra SRL, Neuralis SA et des actifs spécifiques détenus par Mithra R&D SA. Gedeon Richter et Mithra se connaissent bien, puisque le premier est un partenaire avec lequel l’entreprise liégeoise avait déjà signé en 2020 un accord pour la commercialisation de sa pilule, Estelle, en Amérique latine (Mexique, Chili, Colombie, Pérou, Equateur). C’est Gedeon Richter qui avait aussi décroché le contrat de commercialisation de la pilule contraceptive de Mithra en Europe et en Russie. Par ailleurs, Mithra décroche aussi un financement supplémentaire de 2,5 millions d’euros auprès de ses prêteurs pour alimenter sa trésorerie tendue. Grâce à cette bouffée d'oxygène financière, Mithra peut encore tenir jusqu'à la mi-mai. Mais l’entreprise est loin d’être sauvée et son démantèlement semble inéluctable...

Pour Régis François, président de l’asbl, Beprosumer, le projet d’arrêté relatif à l’indemnité forfaitaire versée aux propriétaires de panneaux photovoltaïque, victimes de décrochages d’onduleurs comportent de mauvaises surprises. Le texte adopté ce jeudi 2 mai en deuxième lecture par le Gouvernement wallon prévoit notamment que le prosumer doit installer un compteur communicant (ex-compteur intelligent) et afficher 120 minutes consécutives de décrochages pour introduire une demande d’indemnité. Pour Régis François, le texte risque d’être retoqué pour cause discrimination, car dans le texte adopté en première lecture, les 120 minutes étaient cumulatives sur un an. Par ailleurs, le montant forfaitaire de l’indemnité a été réduit de 40 euros passant de 480 euros à 440 euros pour une installation importante (10kVA). Régis François annonce un recours collectif en justice contre les Gestionnaires de réseau de distribution (GRD) d’électricité pour évaluer le dommage subi par les propriétaires de panneaux photovoltaïques et fustigent le reniement des partis de la majorité wallonne.

Réuni sur le site des anciens laminoirs de Jemappes (Mons) pour leur congrès du 1er mai, le MR a affiché son union avec son l’Open VLD, le parti frère flamand. Il a accueilli, mercredi, en guest star le Premier ministre, Alexander De Croo, qui a détaillé les priorités des Libéraux pour les élections du 9 juin 2024 : garantir aux travailleurs une augmentation salariale de 500 euros par rapport à ceux qui touchent des allocations de chômage et la même différence au niveau des pensions pour ceux qui ont cotisé durant leurs années de travail et ceux qui n’ont jamais travaillé. Par la voix d’Alexander De Croo, les Libéraux s’opposent à toute division du pays et rappellent que Wallons, Bruxellois et Flamands veulent la même chose : la flexibilité, le respect, la création d’emploi et entreprendre. Pendant qu’Alexander De Croo brocarde Bart De Wever, président de la N-VA, sur ses promesses de prospérité pour les Flamands au détriment des Wallons, le président du MR, Georges-Louis Bouchez, s’en prend aux socialistes qu’il accuse de vouloir augmenter les taxes. A Bruxelles, les ténors socialistes, Ahmed Laaouej et Ridouane Chahid, ont chargé les Libéraux. Le premier dénonce, dans leur chef, un projet d’économie de 5 milliards dans les soins de santé et les privilèges accordés aux multinationales ; le second reproche aux Libéraux d’avoir désinvesti massivement dans la police et la justice. Ambiance.
J’avais toutes les qualités pour devenir socialiste. Mais je les connais trop bien. J’ai pu voir ce que l’assistanat et le trop plein d’aides sociales pouvaient amener.