Le Standard de Liège traverse des moments difficiles notamment à cause des informations négatives sur son actionnaire, le groupe américain, 777 Partners et des problèmes financiers. La situation est si tendue que les supporters demandent le départ du propriétaire et veulent lui forcer la main pour qu’il vende le club liégeois de division 1 de foot. Le conseil d’administration n’est plus légalement constitué à cause de la démission des quatre administrateurs. Par ailleurs, le CEO Pierre Locht a également remis son tablier. Jean-Michel Javaux se retrouve seul administrateur du Standard de Liège aux côtés du CEO Pierre Locht, mais tous les deux sont démissionnaires… Par ailleurs, financièrement, le Matricule 16 est dans une situation délicate. Les comptes de l’exercice 2022-2023 déposés (avec retard ?) à la Banque nationale indiquent des capitaux propres négatifs d’environ -24,3 millions et des dettes de plus de 55 millions d’euros. Le club qui emploie environ 145 travailleurs ETP affiche une perte reportée de quelque -26 millions d’euros. Des observateurs redoutent une faillite ou, à tout le moins, une Procédure de réorganisation judiciaire. Des fournisseurs du club ne sont plus payés depuis des mois… Le réviseur d’entreprise constate que le club n’a pas respecté les dispositions du code des sociétés.

Ayant appris la décision de Gupta Family Group (GFG) Alliance de lancer une analyse stratégique visant notamment une recapitalisation ou un désinvestissement des sites sidérurgiques de Liège (Belgique), de Dudelange (Luxembourg) et de Piombino (Italie), les syndicats estiment que la seule option qui s’offre au groupe sidérurgique est de vendre ces sites. La CSC Metea Liège et la FGTB saluent l’attitude du groupe qui vante la qualité des outils. Le ministre wallon de l’Economie, Willy Borsus (MR) rétorque qu’il attendait cette décision depuis longtemps et qu’il recherche activement un repreneur pour les outils liégeois. GFG Alliance n’a pas fixé d’échéance pour annoncer sa décision définitive, mais les travailleurs occupés à Liège sont en chômage économique jusqu’en juin 2024.

La maison-mère de l’entreprise sidérurgique, Gupta Family Group (GFG) Alliance, annonce ce mercredi matin avoir lancé une analyse stratégique de ses sites aval en Europe. L’analyse vise notamment à évaluer l’offre de coils à chaud, mais intègre aussi des options de recapitalisation et de désinvestissement. Les actifs concernés sont ceux de Liège, de Dudelange (Grand-Duché de Luxembourg) et de Piombino (Italie). C’est la banque d’investissement mondiale, Jefferies LLC, qui accompagnera GFG Alliance dans la recherche des opportunités. Gupta Family Group vante les qualités des différents sites « de haute qualité ». Le groupe soutient que les trois actifs « représentent des opportunités uniques sur certains des marchés les plus importants d'Europe et sont bien placés pour bénéficier des développements clés dans la région, tels que le nouveau mécanisme d'ajustement carbone aux frontières (CBAM) et la transition vers l'acier vert ». Gupta Family Group (GFG) Alliance, la maison-mère des actifs de Liberty Steel à Liège et dans d’autres pays européens (Grand-Duché de Luxembourg, Italie) vient de clarifier sa position vis-à-vis de ces actifs et ouvre la voie à leur éventuelle cession. Il faut dire que l’information était dans l’air depuis plusieurs semaines (https://lpost.be/2024/03/22/info-l-post-une-societe-de-trading-italien-interessee-par-les-actifs-liegeois-de-liberty-steel/).

D’après le rapport annuel 2023 qui sera présenté aux actionnaires ce mercredi 15 mai, la rémunération brute du CEO d’Infrabel est passé de 307.104 euros en 2020 à près de 366.349 euros en 2023. Cette rémunération ne tient pas compte de l’assurance de groupe dont une partie est payée par l’employeur et du coût de la voiture de société. Sur le plan opérationnel, le gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire belge a réalisé un chiffre d’affaires de 1,44 milliard d’euros et une perte reportée de 19,6 millions d’euros à fin 2023. L’an dernier, 12 entreprises ferroviaires étaient autorisées à circuler sur le rail belge pour le transport de marchandises et trois autres pour le transport de voyageurs (dont la SNCB). Il y avait également deux entreprises non ferroviaires que sont Eurostar et European Sleepers, mais elles sont autorisées pour le transport international de voyageurs. Infrabel a réduit sa dette de plus de 94 millions à près de 4,8 milliards d’euros à fin 2023. Mais l’entreprise empruntera un milliard d’euros auprès de l’agence de la dette pour financer en partie ses travaux dont une première tranche de 800 millions en 2025. Le rapport confirme la mauvaise performance du rail belge en termes de ponctualité en 2023.

Un communiqué dénonçant la fin des subsides pour le Conseil des femmes francophones de Belgique (CFFB) circule actuellement dans différents milieux. Le texte reproche à la secrétaire d’Etat, Marie-Coline Leroy (Ecolo) d’avoir validé une décision qui « définance totalement et avec effet rétroactif au 1er janvier 2024 » le CFFB. Il est déjà signé par une centaine d’acteurs dont plusieurs associations laïques et féministes. On retrouve parmi les signataires l’ancienne ministre fédérale Joëlle Milquet, l’avocat et constitutionnaliste, Marc Uyttendaele ; la présidente du Centre d’action laïque, Véronique De Keyser ; la présidente de l'association, Femmes chefs d'entreprises (FCE), Béatrice Delfin-Diaz, ou encore l’ancien sénateur Ecolo, Josy Dubié. Parallèlement au CFFB, une autre association privée de subsides va aussi introduire un recours en annulation au conseil d’Etat pour contester la décision de l’Institut pour l’égalité entre les femmes et les hommes (IEFH), il s’agit de Rainbow House qui abrite une septantaine d’associations francophones et néerlandophones LGBTQIA+ à Bruxelles.

Ancienne propriétaire du Monde Sauvage à Aywaille, Nicole Renson qui a développé le parc animalier avec son mari, Joseph Renson, pendant 50 ans ne tarit pas d’éloges sur Alexandre Dallemagne, le patron du groupe Sodaphi. Elle estime avoir fait le meilleur en lui cédant le projet et soutient avoir fait le choix du cœur pour assurer la pérennité de l’activité. « A quelques secondes près, je vendais le Monde Sauvage aux dirigeants du Puy du Fou, mais j’ai fait le choix du cœur, je ne voulais pas qu’on rase ce que nous avons construit en 50 ans », nous a-t-elle confié. Quant à Alexandre Dallemagne, il soutient avoir participé à une procédure de vente qu’il a remportée à la loyale. Que pensent les deux acteurs de la polémique liée à l’arrivée ratée du Puy du Fou ?

Nos révélations sur l’échec de l’installation du célèbre parc du Puy du Fou en Wallonie suscitent des critiques acerbes. Le secrétaire d’Etat fédéral pour la Relance et les investissements stratégiques, Thomas Dermine (PS) défend l'idée de lier les deux compétences de l'économie et du tourisme afin d'en faire un levier de développement économique de la Wallonie. Sans pour autant le dire ouvertement, la réponse cible les ministres wallons libéraux, Willy Borsus (Economie) et Valérie De Bue (Tourisme) qui n’auraient pas fait le nécessaire pour garantir la concrétisation du projet sur le site du Monde Sauvage d’Aywaille. Il rappelle que le site aqualien était le choix numéro 1 des dirigeants du Puy du Fou, mais le projet n’a pas pu y être réalisé. Le Monde Sauvage a été racheté par le groupe Sodaphi, dirigé par Alexandre Dallemagne. De son côté, le ministre Borsus invite son « collègue Dermine à tenter de convaincre ses amis de la gauche de l’importance de l’investissement privé plutôt que de faire de l’électoralisme à deux sous ». Egalement vice-Président wallon, le libéral estime qu'il y a « toujours une possibilité d'accueillir à terme un site du Puy du Fou à terme en Wallonie dès l'instant  où un certain nombre de conditions sont réunies ».

Annoncée dans la presse en novembre dernier comme étant sur la short-list des dirigeants du parc français, Puy du Fou, la Wallonie est désormais hors course pour l'accueil du célèbre parc vendéen récompensé en mars dernier à Las Vegas, selon nos informations.  Différents acteurs ayant travaillé sur le dossier nous ont confirmé l’information. La principale raison serait le tollé qu’a suscité l’éventualité d’un aménagement du troisième parc d’attraction français. Certains voyaient l’installation du parc aux Lacs de l’Eau d’Heure. Une pétition avait d’ailleurs circulé à l’époque pour s’opposer à l’arrivée du Puy du Fou en Wallonie. Elle affiche aujourd’hui près de 1.200 signatures. Julien Dohet, un des initiateurs de la pétition, historien et secrétaire de l’Institut de l’histoire ouvrière économique et sociale (IHOES), estime que le Puy du Fou participe « au réarmement idéologique de l’extrême droite ». Il se réjouit de l’abandon de la piste wallonne pour accueillir le parc vendéen. Et pourtant, le projet représente un investissement de 300 millions d’euros et la création de près de 700 emplois directs…

Arrivé la veille à l’aéroport d’Orly où il a été accueilli par le Premier ministre français, Gabriel Attal, le président chinois, Xi Jinping été reçu ce lundi 6 mai avec les honneurs par le Président de la République, Emmanuel Macron. Sa visite s’inscrit dans le...

Malgré deux décisions de justice qui lui sont défavorables, Infrabel n’entend pas faire marche arrière dans sa décision de modifier unilatéralement des dispositions internes à l’entreprise permettant à des cadres de bénéficier de suppléments complémentaires salariaux. Par ailleurs, un ingénieur, bien noté par ses pairs, subit une sorte de harcèlement après avoir dénoncé des faits au sein de l’entreprise, alors qu’il bénéficie du statut de lanceur d’alerte. C’est lui qui a mis au point un dispositif innovant de lampes LED utilisant l’intelligence artificielle pour lutter contre les franchissements intempestifs dangereux des passages à niveau. L’intéressé, en arrêt maladie, vient de recevoir son 13ème recommandé en un an dans le cadre d’une procédure disciplinaire menant à sa révocation. Selon nos informations, les dirigeants d’Infrabel auraient fixé des lignes rouges à ne pas dépasser, toute personne qui les franchirait aura des comptes à rendre et risque des sanctions. L’entreprise dément les accusations, mais les témoignages recueillis en interne sont accablants.