Les co-fondateurs et dirigeants de la société Trasis ont annoncé un projet d’investissement de 70 millions d’euros d’ici 2030 notamment en infrastructures (laboratoires, etc.) avec la création de 350 emplois directs à la clé. Trasis emploie actuellement 380 collaborateurs dont une centaine dans sa division de Recherche et Développement (R&D) et cherche 60 nouveaux collaborateurs en 2025. Elle investit d’ailleurs près de 12 millions dans la R&D chaque année pour développer de nouveaux produits et financer son expansion. Spécialisée dans la production d’équipements et de réactifs pour la radiopharmacie en médecine nucléaire, la société Traxis a réalisé un chiffre d’affaires record de 72 millions d’euros en 2024 et s’apprête à commercialiser un appareil révolutionnaire permettant de regrouper 14 contrôles différents pour la médecine nucléaire en une seule opération et devrait permettre de doubler le chiffre d’affaires. Elle prépare également une acquisition…

Lors de sa séance hebdomadaire du jeudi 20 mars, le Gouvernement wallon a renouvelé le conseil d’administration de toute une série d’outils économiques, culturels et touristiques. Le plus important concerne Wallonie Entreprendre dont le conseil d’administration a été ramené de 12 à 11 administrateurs dont 9 étiquetés politiquement et 2 administrateurs indépendants (désignés par Belfius, le partenaire privé). Et comme nous l’écrivions dans nos éditions du 24 octobre 2024, les Ecolos sont éjectés de l’organe d’administration de Wallonie Entreprendre. Le PTB qui en avait deux administrateurs, mais ne les avait jamais désignés envoie cette fois un administrateur. Wallonie Entreprendre est désormais sera présidé par Jean Hilgers, désigné par Les Engagés qui héritent de deux mandats d’administrateurs au lieu d’un seul jusqu’à présent. Le MR reçoit un quatrième siège et le PS passe de 3 à 2 mandats d’administrateurs. Le président sortant de Wallonie, Pierre Rion, nous a confié ses premières impressions. Désignés il y a deux ans pour un mandat de 7 ans comme administrateurs de Wallonie Entreprendre, les représentants publics actuels n’iront pas au bout de leur mission au sein de l’organe d’administration du plus important outil économique wallon. Lors de sa réunion hebdomadaire de jeudi 20 mars, le Gouvernement wallon a décidé de révoquer plusieurs administrateurs dont le désormais ex-président de Wallonie Entreprendre, Pierre Rion.

Malgré les conclusions du centre d’intégrité qui confirment la vente illégale de matériaux inutilisés et le recours à des méthodes irrégulières dans le cadre d’une procédure de promotion, Infrabel ne juge pas utile de dénoncer les faits à la justice. Aucune sanction ne semble avoir été prise à l’encontre des auteurs des faits dénoncés. Le gestionnaire d’infrastructure dit avoir mis des mesures correctrices en place et renforcé les sanctions en cas de fraude commise par un membre de jury… Les deux lanceurs ont été poussés dehors, l’un a été pensionné à 50 ans et l’autre a été remercié. Ce dernier poursuit Infrabel pour licenciement abusif. Mais le dossier est loin d’être clos, car il nous revient qu’une enquête pénale est en cours suite à quatre plaintes déposées à la police par des agents de l’entreprise… Après les conclusions du centre d’intégrité confirmant les dénonciations de méthodes irrégulières à Jemelle, Jemelle, une division d’Infrabel et des investigations menées en interne, le gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire belge estime qu’il n’y a pas lieu de dénoncer les faits à la justice.

Visiblement, ce ne sont pas que des déchets que brûle Intradel : l’argent public aussi. Selon des documents dont nous avons eu connaissance, l’intercommunale de traitement de déchets a signé une transaction avec la société allemande Strabag en lui versant une somme de 3,3 millions d’euros pour solde de tout compte liée à un différend concernant le fonctionnement de l’usine de biométhanisation. Strabag, qui a réalisé le chantier, réclamait un total de 10,24 millions d’euros à Intradel pour des manquements dans le chef de l’intercommunale ayant pénalisé le bon déroulement du chantier de construction de l’unité de biométhanisation. De son côté, Intradel reproche à Strabag un défaut de conception de l’unité entraînant d’importants surcoûts et des pertes de revenus (perte de certificats verts, perte d’électricité, etc.) pour un total de 15,1 millions d’euros. La logique voudrait que ce soit Strabag qui paie à Intradel une compensation pour un montant d’environ 4,9 millions d’euros.

Lors des vœux du MR à la presse nationale, le président du MR, Georges-Louis Bouchez a indiqué que sans gouvernement à Bruxelles d’ici juin, le fédéral pourrait prendre la main et mettre la capitale du pays sous tutelle. Contacté par nos soins, le président du PS à Bruxelles, Ahmed Laaouej rétorque qu’institutionnellement, cette option est impossible. D’après lui, la seule façon pour le fédéral de s’emparer de Bruxelles est de l’asphyxier financièrement par l’intermédiaire de l’Agence fédérale de la dette si les banques venaient à fermer totalement le robinet des crédits à la Région bruxelloise. Mais dit-il, « bonne chance pour le MR d’assumer politiquement cette situation devant les Bruxellois ». Ahmed Laaouej renvoie la patate chaude à Georges-Louis Bouchez estimant qu’il est le seul à pouvoir débloquer la situation en acceptant de monter dans un gouvernement bruxellois sans la N-VA. Il ne craint pas d’aller dans l’opposition. L’attitude du négociateur de l’open VLD, Frédéric De Gucht interpelle. Une nouvelle réunion est prévue ce mercredi 19 mars pour déblayer le terrain, 9 mois après les élections du 9 juin. Lors de la présentation des vœux du MR à la presse nationale ce mardi 18 mars, le président du MR, Georges-Louis Bouchez s’est laissé aller à quelques confidences sur le blocage des négociations à Bruxelles. Il faut dire qu’après les élections fédérales et régionales du 9 juin 2024, la Région de Bruxelles-Capitale est la dernière du pays à ne pas encore avoir un gouvernement de plein exercice. Elle est gouvernée par un gouvernement en affaires courantes au grand dam notamment des partenaires sociaux.

Lors d’une rencontre avec la presse nationale du pays, Georges-Louis Bouchez a réaffirmé la position de son parti sur les différentes réformes annoncées, concernant notamment l’augmentation de l’âge de la retraite à la SNCB, la flexibilisation du marché du travail, le droit à la démission,...

Le groupe Uhoda a présenté ce lundi 17 mars son projet de redynamisation de l’ancien site sidérurgique d’ArcelorMittal à Seraing. Il vise à développer sur le site des Ateliers centraux un ensemble intégrant des logements modernes, des espaces de sport, des commerces et un pôle Horeca (hôtel, restaurants, cafés) sur une superficie de près de 35.000 m². CEO du groupe éponyme, Stephan Uhoda parle d’un projet de longue haleine dont la concrétisation devrait démarrer dans 3-4 ans, car il est question de solliciter des fonds structurels européens. Il estime qu’il représentera un investissement d’au moins 70 millions d’euros et que le groupe fera appel à d’autres investisseurs privés. Il y aura certainement des créations d’emplois à la clé. En attendant, le site, qui a déjà fait l’objet d’une première rénovation, abrite des parkings et va accueillir des occupations temporaires culturelles et sportives. Après une première rénovation qui l’a complètement nettoyé et changé son visage (désamiantage et dépollution), l’ancien site sidérurgique des Ateliers centraux, situé dans le bas de Seraing (Ougrée) connaît désormais son affectation finale. Ce lundi 17 mars, la bourgmestre de la commune, Déborah Géradon (PS) et Stephan Uhoda, CEO du groupe Uhoda ont présenté le projet qui sera développé sur le site. « C’est un projet global de longue haleine. Il permettra de développer une communauté urbaine et de créer du lien. Il comportera différents aspects allant des logements aux activités Horeca en passant par des espaces de sport », explique Stephan Uhoda.

En réaction à la décision du Rwanda de rompre les relations diplomatiques avec la Belgique et de déclarer les diplomates belges à Kigali persona non grata, la Belgique expulse le chargé d’affaires et les diplomates rwandais de Bruxelles. Ils ont 48 heures pour quitter le...

Selon nos informations, il y a des failles dans la détection des explosifs à l’aéroport de Charleroi. Deux inspections organisées à la mi-février par des experts de la Commission européenne visant à vérifier les contrôles d’explosifs à Charleroi Airport ont livré des résultats catastrophiques. Concrètement, les services de sûreté de l’aéroport (BSCA Security) ont raté 7 tests cachés sur 8. Concernant les tests annoncés, le score des agents est de 9 tests ratés sur 15. La recommandation imposée à l’aéroport de Charleroi depuis ce triste résultat est de contrôler 25% des bagages pour vérifier la présence d’explosifs au lieu de 10% habituellement recommandés. Si la situation ne s’améliore pas, l’aéroport de Charleroi risque un déclassement, ce qui portera à sa crédibilité en matière de sécurité et qui pourrait refroidir les compagnies aériennes. Par ailleurs, BSCA, la société de gestion de l’aéroport wallon est confrontée à un renouvellement de son personnel avec des départs et des démissions…

Le Gouvernement fédéral et Engie ont signé ce vendredi 14 mars l’accord sur la prolongation de 10 ans supplémentaires l’exploitation des réacteurs nucléaires Tihange 3 et Doel 4. Le producteur d’énergie se dit d’ailleurs « ouvert au dialogue sur la politique énergétique fédérale » concernant le nucléaire. Or, le Fédéral a l’intention d’obtenir un nouveau bail de 10 ans de plus pour les deux réacteurs (soit un total de 20 ans) et n’exclut pas d’empêcher le démantèlement d’autres réacteurs nucléaires. Par ailleurs, la loi sur la sortie du nucléaire de 2003 revient en commission mardi 25 mars pour des modifications de taille dont les plus importantes sont la suppression du calendrier de sortie du nucléaire et la suppression de l’article empêchant la production d’énergie à base de l’atome. Cette dernière initiative ouvre la voie aux nouveaux réacteurs nucléaires (SMR). La proposition de loi qui sera discutée en commission mardi n’est autre que le texte qu’avait déposé un certain Mathieu Bihet et qui aujourd’hui est soutenu tous les partis de l’Arizona. Un grand coup d’accélérateur a été donnée ce vendredi 14 mars à la production d’énergie via l’atome. Le Gouvernement fédéral et Engie ont enfin signé le protocole d’accord garantissant la prolongation de 10 ans supplémentaires l’exploitation des réacteurs nucléaires Tihange 3 et Doel 4. Selon nos informations, la signature serait intervenue dans l’après-midi, mais l’entreprise a entendu la clôture de la bourse pour l’annoncer pour éviter une incidence sur le cours de bourse.