Les résultats des élections du 9 juin 2024 ont redistribué les cartes au sein du Conseil d’administration de la RTBF (13 membres). Les Engagés ont gagné deux sièges supplémentaires passant d’un à trois administrateurs. Le MR en a hérité d’un mandat supplémentaire affichant ainsi 5...

Les dirigeants de Liège Airport ont convié les habitants de la commune de Grâce-Hollogne à une Réunion d’information du public (RIP) préalable à l’étude d’incidences sur l’environnement relative au projet d’extension du site dans la zone nord-est de l’aéroport. La réunion est fixée au 20 novembre à 19h dans le terminal passagers sur le site de l’aéroport. Il s’agit de la première étape de la concrétisation du master plan 2023-2040 doté d’un investissement d’un demi-milliard d’euros en vue du développement des activités de l’aéroport liégeois. Le financement de l’investissement se fera sur fonds propres et par emprunt dont plus de 226 millions seront contractés par la société de gestion Liège Airport. Les travaux annoncés prévoient la construction de nouveaux parkings d’avions pour atteindre une trentaine de places, l’aménagement d’un bâtiment de maintenance pour les avions gros porteurs et de deux nouveaux entrepôts de manutention. Il est question aussi de bâtiments pour les besoins propres de la société de gestion de l’aéroport liégeois. La piste de contingence sera aussi allongée. La demande de permis devrait être faite au plus tard en juillet 2025, mais tout dépendra aussi de la mobilisation des riverains.

Le groupe belgo-français, John Cockerill a annoncé ce mercredi 30 octobre qu’il a reçu une « importante commande d’électrolyseurs » de la part du groupe indien, AM Green. Sa division John Cockerill Hydrogen livrera des électrolyseurs alcalins pressurisés, d’une capacité de 640 MW dans une première...

C’est l’une des polémiques qui divisent actuellement les journaux et la population français en ce moment : le refus de Mediatransports d’accueillir la campagne d’affichage publicitaire pour la sortie du livre du président du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella. L’agence qui exploite les panneaux publicitaires de...

Plusieurs mois après la faillite de Pharmasimple, la PME wallonne de vente en ligne de produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques, le dossier est loin d’être clôturé. Selon nos informations, le curateur de la faillite, Me Pierre E. Cornil réclame aujourd’hui 35 millions d’euros au fondateur de Pharmasimple, Michaël Willems, et son épouse. Il estime qu’ils ont commis des fautes graves ayant contribué à la faillite de la société. Concrètement, il les accuse d’avoir fait prendre en charge par l’entreprise wallonne une série de dépenses ou de frais d’ordre privé ou d’avoir surévalué des immobilisations financières qui ont donné une fausse image de Pharmasimple. Michaël Willems dénonce un harcèlement et entend défendre son honneur. En attendant, la requête du curateur interpelle dans la mesure où l’actionnaire ABO (Alpha Blue Ocean, situé aux îles Caïmans) n'est nulle part mis en cause, alors que son cofondateur, Pierre Vannineuse, était devenu l’administrateur de fait de Pharmasimple et aurait contribué à la prise de décisions qui ont aggravé les difficultés de la PME wallonne.

Ecolo n’aura bientôt plus de représentants au Conseil d’administration de Wallonie Entreprendre, le bras financier du Gouvernement wallon qui gère les participations dans plusieurs entreprises wallonnes (FN Herstal, Sonaca, Air Belgium, etc.). En effet, l’application de la clé D’Hondt sur base des résultats des dernières élections régionales du 9 juin 2024 ne leur permet plus d’y siéger. Actuellement, Ecolo a deux administrateurs que sont Marylise Ledouble, vice-présidente, et Philippe Gilson. Le MR a trois administrateurs contre 3 pour le PS, un pour Les Engagés et un autre pour le PTB. Les résultats des élections régionales éliminent les deux sièges d’Ecolo et font gagner un siège au MR et aux Engagés. Dans le cadre de son budget 2025, le Gouvernement wallon a décidé de réduire les moyens de Wallonie Entreprendre de 45 millions d’euros, mais les dirigeants de l’outil financier wallon assurent que la décision n’aura pas d’impact sur leurs activités. Ils rappellent qu’ils ont versé 40 millions d’euros de dividende à la Région en 2024 et prévoient de porter le montant à 55 millions en 2025. Wallonie Entreprendre n'est pas la seule structure dont le CA sera remodelé sur base de la clé d’Hondt, car la volonté de la nouvelle majorité wallonne (MR-Les Engagés) est de nommer de nouveaux administrateurs publics ou de confirmer d’autres dans les sociétés où la Région wallonne est présente.

D’après un sondage réalisé par Robert Half en juillet 2024 auprès de 1.500 entreprises, environ 9 entreprises sur 10 prévoient d’engager des salariés permanents et près de 8 entreprises sur 10 comptent engager des collaborateurs intérimaires. Les secteurs en demande sont la finance et la comptabilité ainsi que l’informatique. La demande de recrutement pour assurer la création de nouveaux postes est à la hausse, car 46% des entreprises sont concernées contre 38% en 2024. La digitalisation devrait encore être une des principales préoccupations des patrons d’entreprise en 2025.D’après Joël Poilvache, directeur régional du spécialiste du recrutement, Robert Half, plusieurs entreprises et secteurs de l’économie belge ont des plans d’engagement ambitieux. D’après une récente publication, le Bureau fédéral du plan a évalué les créations d’emplois à 16 000 postes de travail en 2024 et à 25 000 en 2025. Après la récente sortie de la Fédération de l’industrie manufacturière technologique, Agoria, tirant la sonnette d’alarme sur les destructions d’emplois qui menacent l’économie belge en 2024 et en 2025, un sondage de Robert Half offre un autre regard sur la conjoncture belge. D’après le spécialiste du recrutement qui a questionné 1.500 entreprises (dont la moitié sont des PME et l’autre moitié, des grandes entreprises), il y a visiblement des secteurs qui ne souffrent pas de la crise et qui ont des projets de recrutement. Les entreprises proviennent tant du secteur public que du privé. L’échantillon est aussi constitué d'entreprises cotées et non cotées, elles réparties dans les trois régions de la Belgique (Bruxelles, Flandre, Wallonie).

Agoria, la fédération de l’industrie technologique, a présenté son moniteur conjoncturel 2024 ce mardi 22 octobre 2024 et pour ses dirigeants, l’heure est grave. Pratiquement tous les indicateurs sont dans le rouge, notamment ceux liés à l’activité (chiffre d’affaires, part de marché, capacité de production, carnet de commandes et confiance des chefs d’entreprise). En ce qui concerne les indicateurs liés à l’emploi, trois paramètres sur cinq sont négatifs (nombre de restructurations, chômage temporaire, nombre de postes dans le secteur). Les dirigeants d’Agoria révèlent que le secteur a déjà perdu 5.900 emplois sur les 12 derniers mois, principalement en Flandre et à Bruxelles. On devrait arriver à un total de 9.300 emplois perdus sur l’année 2024. Agoria redoute 3.000 pertes d’emplois en 2025. Ils plaident pour un changement radical en matière de handicap salarial, de production d’énergie et de simplification administrative. Ils défendent l’option d’un mix énergétique, mais surtout davantage de nucléaire pour garantir l’approvisionnement énergique, faire face aux défis climatiques et assurer des prix abordables pour les entreprises et les citoyens. Ce mardi matin, 22 octobre 2024, l’ambiance n’est pas à la fête chez Agoria, la fédération belge des entreprises du secteur technologique. Ses dirigeants présentaient le moniteur conjoncturel 2024 du secteur et on ne peut pas dire que les paramètres poussent à l’optimisme. « Normalement, notre secteur est le moteur de l’économie, mais cette fois, les batteries sont en train de se vider. Les narratifs sont les mêmes chez les responsables politiques, mais il faut passer aux actes, maintenant. Nous sommes à un moment charnière », résume Bart Steukers, CEO d’Agoria.

Kathleen Depoorter et Michael Freilich, deux députés N-VA, ont déposé une proposition de loi pour mettre fin au remboursement de la circoncision non médicale par l’assurance-maladie (Inami). Ils rappellent que leur démarche ne vise pas à stigmatiser, ni à s’en prendre à une communauté, mais...