Selon nos informations, le nombre de personnes en séjour irrégulier ayant séjourné dans les 6 centres fermés belges a diminué en 2024. D’après les chiffres de l’Office des étrangers, ils étaient 5.200 personnes en situation irrégulière en l’an dernier contre 5.319 personnes en 2023. Il s’agit principalement de demandeurs d’asile déboutés. La baisse s’explique notamment par des problèmes d’infrastructures ou d’intendance, notamment la découverte de punaises de lits l’an dernier dans les chambres et les espaces de vie au centre 127 bis à Steenokkerzeel. Récemment à Vottem (en région liégeoise), c’est le boiler qui a lâché privant les résidents d’eau chaude pendant plusieurs jours. Par ailleurs, il nous revient que les portes sécurisées seraient défectueuses entraînant leur fermeture à clé, la situation pourrait créer des problèmes en cas d’incendie. La construction de quatre nouveaux centres fermés est déjà programmée dont un en Wallonie (Jumet). En ce qui concerne les familles avec des enfants mineurs, l’Office des étrangers, en a dénombré 557 dans les 27 lieux d’hébergement en 2024. Selon des chiffres commentés par la secrétaire d’Etat, Nicole de Moor (CD&V), près de 40.000 personnes ont demandé l’asile en Belgique en 2024, soit une augmentation de 12% par rapport à 2023. Dossier sensible avec son lot de détresse humaine, la politique de l’asile divise souvent les autorités politique et des acteurs de la société civile. Et les statistiques de 2024 ne manqueront pas de susciter des réactions. La politique d’asile fait également référence à des structures comme les lieux d’hébergement (pour les familles avec des enfants mineurs) et les centres fermés (où sont détenus les illégaux en attente de leur expulsion).

Sur base de de l’analyse de l’Institut wallon de l’évaluation, de la prospective et de la statistique (Iweps) et des critères d’opportunité, le Gouvernement wallon a réalisé un resserrage du plan de relance régional doté d’un montant de 7 milliards d’euros. A l’arrivée, 44 projets...

Selon nos informations, 763 présomptions d’infractions à la règlementation aéronautique ont été relevées au départ de l’aéroport de Bruxelles-National en 2024. Elles ont été dénoncées aux autorités notamment à la Direction générale du transport aérien (DGTA) pour des investigations et procéder à des sanctions. La plus grande partie des infractions présumées, soit 507 suspicions, concerne des avions ayant opéré la nuit avec des autorisations de vol de jour. Ce groupe est suivi par des compagnies aériennes ayant fait voler des avions la nuit avec des niveaux sonores de bruit plus élevés que ce qui est autorisé (218 suspicions d’infractions). Contacté par nos soins, le médiateur fédéral de l’aéroport national confirme les chiffres et indique que les présomptions d’infractions de 2024 sont légèrement supérieures à celles de 2023. D’après ses chiffres, Brussels Airport a vu passer sur son tarmac un total de 16.380 vols de nuit, un bilan en légère baisse (-1,16%). Sur le plan opérationnel, l’aéroport a accueilli environ 23,61 millions de passagers (+6,4%) et traité 198.617 vols (+3,3%) en 2024.

Plusieurs membres influents du MR sont montés au créneau pour dénoncer l’arrivée du Liégeois, Noa Pozzi au MR, alors que sa demande avait précédemment été rejetée par les instances. Son affiliation a été directement validée au niveau national pour le président, Georges-Louis Bouchez. Noa Pozzi...

Le groupe Delhaize a annoncé ce lundi matin, 13 janvier, avoir conclu un accord avec louis delhaize pour reprendre les 325 points de vente de Delfood. Il s’agit d’une bonne opération pour la filiale du groupe néerlandais Ahold, mais la stratégie de louis delhaize inquiète les travailleurs des 7 hypermarchés Cora. Pour la présidente du Setca, Myriam Delmée, il ne fait aucun doute que louis delhaize ne gardera pas longtemps les enseignes Cora aujourd’hui déficitaires. « Louis Delhaize vient encore d’injecter 30 millions d’euros dans les hypermarchés Cora, mais les dirigeants ne vont pas poursuivre cette stratégie indéfiniment. Ils ont déjà vendu les magasins Match et Smatch ainsi que la branche Delitraiteur à Colruyt. Aujourd’hui, ce sont les magasins Delfood qui sont cédés. Je crains qu’on assiste à une vente par appartements des actifs », analyse la patronne du syndicat socialiste des employés. Les 7 hypermarchés emploient entre 1.800 et 2.000 travailleurs. C’est alors que Myriam Delmée s’apprêtait à s’élancer de la place Albertine à Bruxelles avec des camarades syndicalistes pour la grande manifestation de ce lundi matin, 13 janvier 2025, que la présidente du Setca a appris la nouvelle. Le groupe Delhaize a conclu un accord avec son homologue louis delhaize pour le rachat des 325 points de vente approvisionnés par Delfood.

Selon nos informations, par la voix de son président, Virgil Declercq, l’association de défense du patrimoine wallon, Communauté Historia, vient de déposer une plainte au pénal contre X dans le dossier de démolition de la ferme de Saint-Quentin. Sur base d’une analyse juridique bien documentée, elle estime que le subside européen de plus de 1,6 million d’euros octroyé dans le cadre du plan de relance belge a été détourné de son objectif, car il ne visait pas du tout une telle démolition. Il était accordé notamment pour financer des travaux de rénovation axés sur l’efficacité énergétique à grande échelle, au verdissement du transport routier et au développement de l’économie circulaire. Le subside pourrait aussi servir à financer des activités économiques ne causant pas de préjudice important à des objectifs environnementaux. Or, une analyse réalisée par « Cycles de ville », une agence française d’architecture et bureau d’études environnemental révèle que les travaux de démolition et de reconstruction, réalisés fin 2024, ont généré quatre fois plus d’émission de CO2 qu’une réhabilitation et une extension menées avec des matériaux durables. La démolition a aussi entraîné un gâchis de matière noble qui aurait pu être valorisée. Les faits ont aussi été dénoncés à l’Office européen de lutte antifraude (Olaf). L’asbl de défense du patrimoine wallon Communauté Historia vient de frapper un grand coup susceptible de faire des vagues. Selo nos informations, par la voix de son président, Virgil Declercq, elle vient de déposer une plainte au pénal dans les mains du Procureur du Roi près du tribunal de première instance de Namur (division Dinant) dans le cadre d’un dossier qui avait grand bruit fin 2024. Il s’agit de la démolition de la ferme de Saint-Quentin (Ciney), abritant l’Ecole provinciale d’agronomie et des sciences (EPASC) de Ciney.

Alors que la Belgique est en attente d’un Gouvernement fédéral six mois après les élections et que les préoccupations des citoyens sont ailleurs, le formateur Bart De Wever (N-VA) a remis ce samedi 11 janvier 2025 une pièce communautaire dans l’appareil, prenant ainsi le risque...

Le syndicat des employés de la FGTB (Setca) rejette les accusations des franchisés des magasins Delhaize selon lesquelles les syndicats seraient responsables de leurs difficultés financières. Les responsables du Setca estiment que ces accusations sont « infondées » et ne sont rien d’autre qu’une « tentative grossière de détourner l’attention des véritables causes des problèmes » qu’ils avaient dénoncés. Ils rappellent qu’il ne suffisait pas de changer de modèle pour garantir la rentabilité des magasins. « Aujourd'hui, les franchisés qui se plaignent ne sont pas des victimes des syndicats, mais des victimes d’un système que Delhaize a sciemment mis en place. Ce sont des petits cow-boys qui ont cru pouvoir tirer profit d’une situation complexe sans comprendre ni mesurer les enjeux réels », concluent Myriam Delmée et Jan De Weghe, respectivement présidente du Setca et secrétaire fédéral de la centrale syndicale des employés. Les dirigeants de Delhaize auraient-ils vendu du rêve aux entrepreneurs qui ont repris ses 128 magasins intégrés que l’enseigne au lion, propriété du groupe néerlandais, Ahold, a franchisée il y a près de 2 ans ? Visiblement, les retours sur investissement escomptés ne sont pas au rendez-vous. Il y a quelques jours, le quotidien flamand, Het Nieuwsblad, relayait le cri d’alarme de patrons de magasins franchisés. Malgré une augmentation du chiffre d’affaires, ces entrepreneurs disent éprouver des difficultés à atteindre la rentabilité.

Resté sur sa faim après les débats en commission à la Chambre sur le dossier de la gare de Mons, le député-bourgmestre, Xavier Dubois (Les Engagés) a posé des questions supplémentaires à la SNCB qui lui a fourni des réponses insatisfaisantes. Il a fait une demandé d’accès à tous les éléments du dossier à la Cour des comptes et preste le ministre de tutelle sortant de la SNCB, Georges Gilkinet (Ecolo) de transmettre le dossier à la justice tout en se constituant partie civile. A défaut, il entend s’en charger lui-même afin de faire toute la lumière sur le dossier de la construction de la gare de Mons dont le coût est passé de 37 millions à près de 480 millions d’euros. Au passage, l’architecte Santiago Calatrava a perçu des honoraires évalués à près de 14% d'honoraires sur le montant total des travaux, soit près de 70 millions d’euros. La Cour des comptes a relevé de nombreuses irrégularités ou des entorses à la législation sur les marchés publics justifiant, d’après Xavier Dubois, que le dossier fasse l’objet d’investigations judiciaires. En attendant, l’ouvrage, mis en service le 18 décembre 2024, sera inauguré le 31 janvier 2025 (soit 10 ans de retard). Ceux qui espéraient qu’après les débats en commission de la Chambre sur le dossier de la gare de Mons (clôturés de façon abrupte par le président de la Commission), celui-ci est définitivement clôt en seront pour leurs frais. En effet, le député-bourgmestre de Walhain, Xavier Dubois (Les Engagés) entend faire toute la lumière sur le processus qui a mené à la désignation de l’architecte espagnol Santiago Calatrava.

De nombreux mandats de fonctionnaires dirigeants ont été remis en jeu avec la mise en place des nouveaux Gouvernements wallon et de la Communauté française (Fédération Wallonie-Bruxelles). Selon nos informations, les candidatures publiées sur le site de l’Ecole d’administration publique (EAP) Wallonie-Bruxelles ont été clôturées fin décembre 2024. La procédure suit désormais son cours sous la supervision de la ministre à double casquette de la Fonction publique, Jacqueline Galant (MR). Mais difficile de savoir la durée de la procédure, quand les nominations interviendront et combien de mandats sont concernés. Toujours est-il que des mandats en vue comme celui d’administrateur général du Forem, du secrétaire général du Service public Wallonie (SPW) ou encore celui d’administrateur général de l’Office de la naissance et de l’enfance (ONE) étaient concernés. Mais plusieurs postes de directeur général de l’administration wallonne ou de de la Fédération Wallonie-Bruxelles sont concernés. Au Forem, Raymonde Yerna qui a remplacé Marie-Kristine Vanbockestal au 1er décembre 2023 est candidate pour poursuivre la mission pendant un vrai bail de 5 ans. Changement en vue dans les postes à mandat dans l’administration wallonne et celle de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Communauté française). Selon nos informations, les appels à candidatures publiés par l’Ecole d’administration publique (EAP) Wallonie-Bruxelles ont été clôturées fin décembre 2024. « Nous n’avons fait que répondre à une demande du cabinet de la ministre Galant. La procédure va maintenant suivre son cours, mais nous n’avons pas de vue sur l’échéance », nous a-t-on confié à l’EAP. C’est le cabinet de la ministre Galant qui gère la suite de la procédure.