Malgré les conclusions du centre d’intégrité qui confirment la vente illégale de matériaux inutilisés et le recours à des méthodes irrégulières dans le cadre d’une procédure de promotion, Infrabel ne juge pas utile de dénoncer les faits à la justice. Aucune sanction ne semble avoir été prise à l’encontre des auteurs des faits dénoncés. Le gestionnaire d’infrastructure dit avoir mis des mesures correctrices en place et renforcé les sanctions en cas de fraude commise par un membre de jury… Les deux lanceurs ont été poussés dehors, l’un a été pensionné à 50 ans et l’autre a été remercié. Ce dernier poursuit Infrabel pour licenciement abusif. Mais le dossier est loin d’être clos, car il nous revient qu’une enquête pénale est en cours suite à quatre plaintes déposées à la police par des agents de l’entreprise…

Visiblement, ce ne sont pas que des déchets que brûle Intradel : l’argent public aussi. Selon des documents dont nous avons eu connaissance, l’intercommunale de traitement de déchets a signé une transaction avec la société allemande Strabag en lui versant une somme de 3,3 millions d’euros pour solde de tout compte liée à un différend concernant le fonctionnement de l’usine de biométhanisation. Strabag, qui a réalisé le chantier, réclamait un total de 10,24 millions d’euros à Intradel pour des manquements dans le chef de l’intercommunale ayant pénalisé le bon déroulement du chantier de construction de l’unité de biométhanisation. De son côté, Intradel reproche à Strabag un défaut de conception de l’unité entraînant d’importants surcoûts et des pertes de revenus (perte de certificats verts, perte d’électricité, etc.) pour un total de 15,1 millions d’euros. La logique voudrait que ce soit Strabag qui paie à Intradel une compensation pour un montant d’environ 4,9 millions d’euros.

Lors des vœux du MR à la presse nationale, le président du MR, Georges-Louis Bouchez a indiqué que sans gouvernement à Bruxelles d’ici juin, le fédéral pourrait prendre la main et mettre la capitale du pays sous tutelle. Contacté par nos soins, le président du PS à Bruxelles, Ahmed Laaouej rétorque qu’institutionnellement, cette option est impossible. D’après lui, la seule façon pour le fédéral de s’emparer de Bruxelles est de l’asphyxier financièrement par l’intermédiaire de l’Agence fédérale de la dette si les banques venaient à fermer totalement le robinet des crédits à la Région bruxelloise. Mais dit-il, « bonne chance pour le MR d’assumer politiquement cette situation devant les Bruxellois ». Ahmed Laaouej renvoie la patate chaude à Georges-Louis Bouchez estimant qu’il est le seul à pouvoir débloquer la situation en acceptant de monter dans un gouvernement bruxellois sans la N-VA. Il ne craint pas d’aller dans l’opposition. L’attitude du négociateur de l’open VLD, Frédéric De Gucht interpelle. Une nouvelle réunion est prévue ce mercredi 19 mars pour déblayer le terrain, 9 mois après les élections du 9 juin. Lors de la présentation des vœux du MR à la presse nationale ce mardi 18 mars, le président du MR, Georges-Louis Bouchez s’est laissé aller à quelques confidences sur le blocage des négociations à Bruxelles. Il faut dire qu’après les élections fédérales et régionales du 9 juin 2024, la Région de Bruxelles-Capitale est la dernière du pays à ne pas encore avoir un gouvernement de plein exercice. Elle est gouvernée par un gouvernement en affaires courantes au grand dam notamment des partenaires sociaux.

Lors d’une rencontre avec la presse nationale du pays, Georges-Louis Bouchez a réaffirmé la position de son parti sur les différentes réformes annoncées, concernant notamment l’augmentation de l’âge de la retraite à la SNCB, la flexibilisation du marché du travail, le droit à la démission,...

Le groupe Uhoda a présenté ce lundi 17 mars son projet de redynamisation de l’ancien site sidérurgique d’ArcelorMittal à Seraing. Il vise à développer sur le site des Ateliers centraux un ensemble intégrant des logements modernes, des espaces de sport, des commerces et un pôle Horeca (hôtel, restaurants, cafés) sur une superficie de près de 35.000 m². CEO du groupe éponyme, Stephan Uhoda parle d’un projet de longue haleine dont la concrétisation devrait démarrer dans 3-4 ans, car il est question de solliciter des fonds structurels européens. Il estime qu’il représentera un investissement d’au moins 70 millions d’euros et que le groupe fera appel à d’autres investisseurs privés. Il y aura certainement des créations d’emplois à la clé. En attendant, le site, qui a déjà fait l’objet d’une première rénovation, abrite des parkings et va accueillir des occupations temporaires culturelles et sportives. Après une première rénovation qui l’a complètement nettoyé et changé son visage (désamiantage et dépollution), l’ancien site sidérurgique des Ateliers centraux, situé dans le bas de Seraing (Ougrée) connaît désormais son affectation finale. Ce lundi 17 mars, la bourgmestre de la commune, Déborah Géradon (PS) et Stephan Uhoda, CEO du groupe Uhoda ont présenté le projet qui sera développé sur le site. « C’est un projet global de longue haleine. Il permettra de développer une communauté urbaine et de créer du lien. Il comportera différents aspects allant des logements aux activités Horeca en passant par des espaces de sport », explique Stephan Uhoda.

En réaction à la décision du Rwanda de rompre les relations diplomatiques avec la Belgique et de déclarer les diplomates belges à Kigali persona non grata, la Belgique expulse le chargé d’affaires et les diplomates rwandais de Bruxelles. Ils ont 48 heures pour quitter le...

Selon nos informations, il y a des failles dans la détection des explosifs à l’aéroport de Charleroi. Deux inspections organisées à la mi-février par des experts de la Commission européenne visant à vérifier les contrôles d’explosifs à Charleroi Airport ont livré des résultats catastrophiques. Concrètement, les services de sûreté de l’aéroport (BSCA Security) ont raté 7 tests cachés sur 8. Concernant les tests annoncés, le score des agents est de 9 tests ratés sur 15. La recommandation imposée à l’aéroport de Charleroi depuis ce triste résultat est de contrôler 25% des bagages pour vérifier la présence d’explosifs au lieu de 10% habituellement recommandés. Si la situation ne s’améliore pas, l’aéroport de Charleroi risque un déclassement, ce qui portera à sa crédibilité en matière de sécurité et qui pourrait refroidir les compagnies aériennes. Par ailleurs, BSCA, la société de gestion de l’aéroport wallon est confrontée à un renouvellement de son personnel avec des départs et des démissions…

Le Gouvernement fédéral et Engie ont signé ce vendredi 14 mars l’accord sur la prolongation de 10 ans supplémentaires l’exploitation des réacteurs nucléaires Tihange 3 et Doel 4. Le producteur d’énergie se dit d’ailleurs « ouvert au dialogue sur la politique énergétique fédérale » concernant le nucléaire. Or, le Fédéral a l’intention d’obtenir un nouveau bail de 10 ans de plus pour les deux réacteurs (soit un total de 20 ans) et n’exclut pas d’empêcher le démantèlement d’autres réacteurs nucléaires. Par ailleurs, la loi sur la sortie du nucléaire de 2003 revient en commission mardi 25 mars pour des modifications de taille dont les plus importantes sont la suppression du calendrier de sortie du nucléaire et la suppression de l’article empêchant la production d’énergie à base de l’atome. Cette dernière initiative ouvre la voie aux nouveaux réacteurs nucléaires (SMR). La proposition de loi qui sera discutée en commission mardi n’est autre que le texte qu’avait déposé un certain Mathieu Bihet et qui aujourd’hui est soutenu tous les partis de l’Arizona. Un grand coup d’accélérateur a été donnée ce vendredi 14 mars à la production d’énergie via l’atome. Le Gouvernement fédéral et Engie ont enfin signé le protocole d’accord garantissant la prolongation de 10 ans supplémentaires l’exploitation des réacteurs nucléaires Tihange 3 et Doel 4. Selon nos informations, la signature serait intervenue dans l’après-midi, mais l’entreprise a entendu la clôture de la bourse pour l’annoncer pour éviter une incidence sur le cours de bourse.

Les informateurs ont invité sept partis à se prononcer d’ici lundi sur leur participation à un gouvernement à 7 partis (MR, Les Engagés, PS, Groen, Vooruit, VLD et CD&V) pour la Région de Bruxelles-Capitale. La majorité flamande a fini par se faire sans la N-VA,...

Le Conseil des Femmes Francophones de Belgique (CFFB) estime qu’« aucune forme de violence ne peut être acceptée, ni minimisée », surtout lors d’une manifestation visant à défendre les droits des femmes. Elle exprime son soutien aux manifestantes et personnalités qui ont été agressées lors de la...