Pfizer-SMSgate : des députés européens exigent la démission d’Ursula von der Leyen
Une certaine « bulle européenne » ne pardonne pas à la présidente de la Commission. Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue à Strasbourg ce 16 février, des députés européens reprochent à Ursula von der Leyen de ne pas avoir divulgué les textos qu’elle a échangés en 2021 avec le PDG de Pfizer sur les achats de vaccins contre le Covid. Ils demandent sa démission. Ils ont également demandé la fin de l’imposition du passe sanitaire européen, le jugeant discriminatoire. Ils en appellent aussi à la création urgente d’un fonds européen d’indemnisation destiné à compenser les européens victimes des effets secondaires des vaccins. (vidéo)
Capture d’écran vidéo
Un pass liberticide et des vaccins à l’essai
Outre le fait que « madame von der Leyen n’a pas respecté les règles de transparence applicables aux documents de l’UE en refusant de communiquer ses SMS échangés avec le patron de Pfizer, Albert Bourla, dans le cadre des négociations sur un contrat d’achat de vaccins contre le covid », les députés européens dénoncent « des mesures liberticides qui sont entre les mains de lobbys ».
Ils reprochent également à la Présidente de la Commission Européenne d’inviter les Etats-membres « à réfléchir rapidement à la mise en place d’une obligation vaccinale qu’elle continue de défendre ».
Ces mêmes députés contestent aussi le fait que la Commission européenne a décidé sans fondement sanitaire ou scientifique d’imposer que le certificat numérique Covid dans l’UE soit prorogé jusqu’en juin 2023. « Nous rappelons ici que cette date correspond à la fin de la phase clinique 3 de ces vaccins et que nous sommes toujours en pleine étude clinique ».
Pour un fonds européen d’indemnisation des victimes
« Plus d’un million d’effets indésirables suite à l’injection des vaccins sont répertoriés par l’Agence Médicale Européenne (EMA) (Link vers : https://www.ema.europa.eu/en/human-regulatory/research-development/pharmacovigilance/eudravigilance), sans compter les cas qui ne sont pas comptabilisés parce que non transmis car il y a beaucoup de réticences de la part des médecins à le faire », expliquent les députés européens. Ces effet indésirables, graves ou non graves, sont répartis comme suit : 435.779 pour le vaccin Pfizer BioNTech, 373.285 pour le vaccin AstraZeneca, 117.243 pour le vaccin Moderna et 27.694 pour le vaccin Janssen ; 75.000 personnes souffrent, en outre, d’effets neurologiques sérieux après le vaccin Pfizer.
« Dans ces rapports, des enfants font des AVC, des myocardites, des péricardites et des maladies auto-immunes à cause de vaccins Covid pour une maladie qui ne les concerne pas », précisent les députés. Une proposition de résolution a déjà été déposée au Parlement européen en septembre 2021 demandant la création d’un fonds d’indemnisation. « La proposition a été balayée d’un revers de la main, sans être débattue. Une nouvelle proposition sera donc déposée prochainement, en espérant qu’elle ne soit pas classée cette fois au rang de fake news », ont-ils ponctué.
Pour voir la conférence de presse dans son intégralité
Députés européens participants :
MStasys JAKELIŪNAS (Verts, LT)
Ivan Vilibor SINČIĆ (NI, HR)
Virginie JORON (ID, FR)
Cristian TERHES (ECR, RO)
Christine ANDERSON (ID, DE)