ADMINISTRATION PUBLIQUE

Bruxelles Logement : un lanceur d’alerte licencié après avoir dénoncé des dysfonctionnements

Employé depuis plus d’un an au Service public régional de Bruxelles (SPRB), au sein de l’unité Bruxelles Logement, Henri (prénom d’emprunt) vient d’être licencié pour inaptitude à l’exercice d’une fonction au sein de l’administration régionale. Il y a quelques mois, il avait dénoncé à sa hiérarchie des dysfonctionnements liés à des retards de paiement de l’allocation-loyer à des ménages précarisés et des problèmes de harcèlement sexuel. Il bénéficiait d’une protection contre toute sanction disciplinaire de la part de la médiatrice bruxelloise, Catherine De Bruecker, mais curieusement celle-ci lui a été retirée quelques jours avant son licenciement.

Coup dur pour Henri (prénom d’emprunt), employé depuis 14 mois à Bruxelles Logement, dépendant du Service public régional de Bruxelles (SPRB). Selon nos informations, à la veille de son départ avec ses enfants pour quelques jours de congés de Pâques bien mérités, il reçoit un courriel de Julie Fiszman, secrétaire générale du SPRB, la plus haute responsable de l’administration régionale, l’informant de son « licenciement pour inaptitude à l’exercice d’une fonction au Service public régional de Bruxelles suite au rapport de stage défavorable ».

Dysfonctionnements et harcèlement sexuel

Dans le fichier attaché, signé par le ministre bruxellois de la Fonction publique, Sven Gatz (Open VLD), il lui est reproché de ne pas avoir « démontré son aptitude à exécuter les tâches qui lui sont confiées et à s’intégrer de manière harmonieuse au sein du service ». Ce constat est posé après plusieurs mois, sans que l’individu ait eu, à un moment donné, un avertissement ou un blâme pour son comportement… A première vue, il s’agit d’une banale lettre d’un employeur qui décide, après une période de stage, de se séparer d’un employé estimant qu’il ne convient pas à la fonction. Mais après investigation, il y a des éléments qui interpellent dans le drame qui frappe Henri, d’autant plus qu’il bénéficiait de la protection due « lanceur d’alerte ».

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