N’étant plus en mesure de financer les investissements de Halo Steelrings (ex-ArcelorMittal Ringmill), le fonds d’investissement allemand, Callista private equity cherche un repreneur pour la PME liégeoise. Il a racheté l’entreprise à ArcelorMittal en 2020 après que ce dernier ait procédé à une augmentation de capital de sa filiale d’environ 5 millions d’euros avant de la céder. L’augmentation du prix de l’acier et des tarifs de l’électricité ont sérieusement impacté l’activité de l’ex-ArcelorMittal Ringmill. L’entreprise a enregistré une perte de plus d’un demi-million d’euros en 2020 et selon nos informations, la perte de 2021 est encore plus élevée. Halo Steelrings emploie environ 80 travailleurs.

Halo Steelrings, l’ancienne filiale d’ArcelorMittal, spécialisée dans la fabrication de couronnes d’orientation en acier pour les éoliennes et de bandages en acier pour les roues de tram et de métro, traverse de nouveau des moments difficiles. Et selon nos informations, l’entreprise, basée à Seraing (en région liégeoise), serait même en faillite virtuelle. Il nous revient, de bonnes sources, que le fonds d’investissement allemand, Callista private equity, qui a racheté l’ex-ArcelorMittal Ringmill en 2020, a décidé de se délester de la PME sérésienne. Il faut dire que Callista s’est pris trois faillites dont la dernière en date est celle de la fonderie Vulcast (ex-Margolux), située à Messancy (en province de Luxembourg), qu’il a reprise à Magotteaux en 2019. « Callista n’a jamais investi dans notre développement, ce sont des financiers qui ont les yeux rivés sur la rentabilité à tout prix. Si, ils sont d’accord d’investir, mais avec l’argent des autorités publiques », nous ont confié plusieurs travailleurs de l’ex-ArcelorMittal Ringmill.