Electrabel, la filiale belge du groupe français, Engie, pourrait-elle proposer une remise aux ménages belges comme l’ont annoncé les dirigeants en France ? Contacté par nos soins pour répondre à la question, la direction belge répond par la négative. Mais elle met en avant plusieurs éléments justifiant sa position. Elle rappelle que la situation en France est différente de celle en Belgique où l’énergéticien paie une taxe nucléaire. Selon certaines sources externes à l’entreprise, celle-ci pourrait s’élever à plus de 700 millions d’euros pour 2022 (payable en 2023). Engie/Electrabel précise qu’elle soutient près de 440.000 bénéficiaires du tarif social et qu’elle permet aussi aux ménages en difficultés d’étaler sur plusieurs mois le paiement de leurs factures sans intérêts. A cet effet, elle avalise près de 4.000 plans de paiement par semaine actuellement. Plus de 50% de ses clients bénéficient encore de contrats fixes, ce qui les mettrait à l’abri de l’augmentation des tarifs.
Annoncée en France par Catherine MacGregor, la patronne d’Engie, la remise de 100 euros en moyenne que l’énergéticien va offrir à chaque client bénéficiaire du chèque énergie suscite des interrogations en Belgique. Et pour cause, Engie a une tête de pont en Belgique qui est le producteur historique d’énergie (électricité, gaz), Electrabel. La question est de savoir si un tel geste est possible en Belgique de la part d’Engie/Electrabel.
Vous voulez lire la suite de cet article ?
Cet article premium
est réservé à nos abonnés.
Vous êtes déjà abonné ?
Connectez-vous
Pas encore abonné ?
Abonnez-vous
à L Post pour promouvoir la pluralité de la presse. L-Post n’est financé par aucun grand groupe et dépend uniquement des lecteurs. Informer avec rigueur et indépendance a un coût.
Soutenez L Post et le journalisme indépendant : BE85 0689 4115 0106