Une indiscrétion de l’ancien patron du groupe Hamon dans nos éditions a relancé, mercredi après-midi, les débats sur la faillite du groupe Hamon. Fabrice Orban a dirigé l’ancien fleuron de l’industrie wallonne de mars 2020 à mai 2022, soit jusqu’à son aveu de faillite. Il nous a confié que le groupe était pratiquement « en état de mort clinique quand il a été nommé et que les dirigeants de l’actionnaire principal, Sogepa, n’avaient rien dit ». Par ailleurs, le ministre wallon de l’Economie, Willy Borsus (MR) a révélé qu’en échange de son investissement de 127,7 millions d’euros, la Sogepa aurait retiré 30 millions en retour. Par ailleurs, il a indiqué que le rapport de la Sogepa promis aux députés sur la gestion du dossier Hamon serait disponible 15 septembre prochain.
Le feuilleton de la faillite du groupe wallon, Hamon (basé à Mont-Saint-Guibert), est loin d’être terminé et tout porte à croire que des développements sont à prévoir. Dans une indiscrétion que nous avons recueillie récemment et publiée, l’ancien patron du groupe, qui produit des systèmes industriels de récupération de la chaleur, de refroidissement, de dépollution de l’air et de captation de carbone « était en état de mort clinique quand il a été nommé et que les dirigeants de la Sogepa (bras financier de la Région wallonne et actionnaire principal à plus de 60%, ndlr) n’avaient rien dit ». Et comme on pouvait s’y attendre, cette phrase a titillé la curiosité des députés wallons, principalement ceux de l’opposition (PTB, Les Engagés), qui ont interpellé le ministre wallon de l’Economie, Willy Borsus. « Ce dossier à propos duquel on vous a demandé, Mr Borsus, d’avoir l’ensemble des documents pour connaître la réalité de la situation, demande que vous avez refusée. Ce dossier à propos duquel on a demandé d’avoir des auditions pour connaître la situation, demande qui a été refusée par la majorité. Ce dossier sur lequel on n’a fait aucune transparence. La seule chose sur laquelle vous avez cédé, c’est l’idée de faire un rapport que nous attendons toujours », a résumé, à la tribune, Germain Mugemangango, chef de groupe PTB au Parlement wallon. Il a fustigé l’opacité qui entoure la gestion du dossier Hamon.
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