Les dirigeants du fonds d’investissement liégeois, Noshaq, concèdent que ce dernier est de moins en moins liégeois et « assument totalement » la stratégie visant à investir dans des entreprises non basées à Liège. Car disent-ils, c’est une reconnaissance du travail effectué. Ils déplorent les critiques qui leur sont adressées et d’après eux, elles relèvent de « l’enviosité » de certains acteurs. Ils rappellent que toutes les démarches sont guidées par la préoccupation d’un retour pour le tissu économique liégeois. Sur le plan opérationnel, Noshaq a décidé d’investir 123 millions d’euros sur l’exercice 2021-2022, alors que la moyenne des décisions d’investissement des 5 dernières années s’élève à 117 millions d’euros. Le portefeuille de l’ex-Meusinvest affiche 469 sociétés qui représentent un total d’environ 25.000 emplois directs et indirects. Pour la première fois, le fonds liégeois envisage de distribuer un dividende de 4 millions d’euros à ses actionnaires dont les deux principaux sont la Région wallonne (via Sowalfin, 51,06%) et NEB (26,87%).

Malgré un environnement économique difficile, Noshaq affiche des performances plus que satisfaisantes avec des décisions d’investissements en hausse et des dirigeants qui nourrissent de grandes ambitions. Ces derniers n’ont d’ailleurs que faire des critiques reprochant au fonds d’investissements semi-public liégeois de sortir des frontières de la Cité ardente pour investir dans des entreprises non basées à Liège. « C’est une stratégie totalement assumée et nous n’avons rien à f… de ces critiques. C’est d’ailleurs une reconnaissance du travail effectué. Ces critiques relèvent de l’enviosité de certains », nous répondu Gaëtan Servais, CEO de Noshaq.